La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Avertissement Ce fichier powerpoint, transmis aux étudiants à leur demande pour les aider à préparer leur examen, est destiné à un usage strictement privé.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Avertissement Ce fichier powerpoint, transmis aux étudiants à leur demande pour les aider à préparer leur examen, est destiné à un usage strictement privé."— Transcription de la présentation:

1 Avertissement Ce fichier powerpoint, transmis aux étudiants à leur demande pour les aider à préparer leur examen, est destiné à un usage strictement privé. Il ne s’agit pas d’un « syllabus ». La connaissance du contenu de ce fichier est (évidemment) tout à fait insuffisante pour réussir l’examen.

2 Introduction à la philosophie des sciences

3 Tél Permanence le vendredi à partir de 15h

4 Examen oral portant sur
La matière vue au cours Les textes du portefeuille de lectures (disponible à partir du 1er mars, dans mon bureau).

5 En guise d’introduction….
L’épistémologie, cette partie de la philosophie qui s’efforce de réaliser une analyse de la connaissance scientifique est une discipline aujourd’hui contestée

6 par les cognitivistes et les spécialistes de l’IA
par les scientifiques par les cognitivistes et les spécialistes de l’IA Texte 1 : W.V.O. Quine par les sociologues …et même par les philosophes des sciences Texte 2 : M. Serres

7 Introduction à la philosophie des sciences
L’espace science – culture – société Qu’est-ce que la science? Le statut épistémologique des sciences humaines

8 I. Science-culture-société
Les disciplines (Techno)sciences et démocratie Les philosophes et la science

9 1. Les disciplines Théorie de la connaissance (gnoséologie)
Recherche sur l’origine, la nature et les limites de la connaissance. Analyse a priori des formes de l’activité de la faculté de connaître Epistémologie Etude critique de la connaissance scientifique. Etude a posteriori de la formation des hypothèses, des concepts et des méthodes mises en œuvre par la science

10 1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie
Philosophie des sciences Toute réflexion de nature philosophique sur les sciences Etude de questions spécifiques à telle ou telle science

11 J. Monod, Le Hasard et la nécessité (1970)
Fr. Jacob, La logique du vivant (1970) I. Prigogine et I. Stengers, La nouvelle Alliance (1979) B. d’Espagnat, A la Recherche du réel (1979)

12 1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie
Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences

13 1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie
Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences

14 Sociologie des sciences
Une approche sociologique des sciences peut-elle être pertinente? texte 3 : B. Latour

15 Le point de vue de l’épistémologie « classique »
La sociologie des sciences ne peut expliquer que les aspects secondaires de la pratique scientifique (elle n’a rien à dire du contenu des théories) ou les erreurs (elle n’a rien à dire des théories vraiment scientifiques)

16 Le point de vue des sociologues des sciences
Le principe de symétrie de D. Bloor exemple : la controverse Pasteur-Pouchet sur la génération spontanée texte 4 : B. Latour En science, il n’y a pas de « péché originel » : de « bonnes » théories peuvent avoir été inspirées par des présupposés non-scientifiques

17 L’anthropologie constructiviste
de B. Latour Contrairement à ce que pourrait laisser penser la sociologie des sciences, la société n’est pas capable, à elle seule, de fermer une controverse. La société est (comme la nature) transformée, construite, inventée lors des controverses Exemple : Pasteur et les microbes texte 5 : B. Latour

18 Une proposition contestée…
Selon B. Latour, la solidité d’une science ne lui vient pas de l’intérieur, mais de la solidité des acteurs auxquels elle parvient à se lier. Une proposition contestée… Texte 6 : Latour Texte 7 : Stengers Texte 8 : Latour

19 Remarque : La philosophie des sciences doit-elle être normative ou descriptive?

20 récréation Vérifier que la règle suivante est respectée : si une carte porte un nombre pair d’un côté, elle porte une voyelle de l’autre 2 3 A B Rem. On sait que chaque carte porte un nombre d’un côté et une lettre de l’autre

21 La philosophie des sciences doit-elle être normative ou descriptive?
remarques L’épistémologie – plutôt normative – est plutôt mieux reçue par les scientifiques que la sociologie des sciences, qui se prétend descriptive Les positions ne sont pas tranchées. L’épistémologie normative s’inspire des pratiques des physiciens. Les critères de scientificité tendent à être des critères de proximité par rapport à la physique

22 1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie
Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences Histoire des sciences

23 L’histoire des sciences
L’histoire des sciences est intimement liée à la philosophie des sciences quelques exemples Fr. Jacob I. Prigogine et I. Stengers A. Koyré

24 La manière dont l’historien travaille est liée à sa position par rapport au couple épistémologie/sociologie des sciences Histoire internaliste et histoire externaliste Histoire nécessaire et histoire contingente

25 1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie
Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences Histoire des sciences Vulgarisation et journalisme scientifique

26 Vulgarisation et journalisme scientifique
Comment concilier l’indispensable recours aux experts et les exigences de la démocratie? La vulgarisation constituerait-elle une solution?

27 17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science
B. Bensaude-vincent : La science contre l’opinion. Histoire d’un divorce. (texte 7) 17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science Le public (choisi) qui assiste aux expé-riences contribue à conférer à ces expériences solidité, fiabilité, universalité

28 -         Von guericke : L’expérience d’Otto von Guericke,pour démontrer la force du vide, avec deux hémisphère de cuivre dont l’air a été aspiré

29 17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science
B. Bensaude-vincent : La science contre l’opinion. Histoire d’un divorce. 17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science Le public (choisi) qui assiste aux expé-riences contribue à conférer à ces expériences solidité, fiabilité, universalité Des amateurs éclairés participent à la production et à la diffusion de la science

30 Emilie du châtelet

31 Portrait of Antoine-Laurent and Marie-Anne Lavoisier par David
1788 Oil on canvas Metropolitan Musuem of Art, New York

32 -         Leçon astro : une leçon sur le système héliocentrique à une famille anglaise. Tableau de Joseph Wright de Derby, vers Pour la science, Newton

33 Wright, une expérience sur le vide.

34 Fin du 18ème : l’engouement pour la science est immense
Séance d’électrification chez L’Abbé Nollet : D. Raichvarg, Science et spectacle, p. 22

35 Mongolfière : En 1783, la dernière merveille de la science s’envole de Versailles : un ballon gonflé à l’air chaud auquel est suspendu une cage renfermant un mouton, un coq et un canard. Ce genre de manifestation rencontre beaucoup de succès.

36 Magnétisme : Nicole Dhombres, Les savants en révolution,Cité des sciences. Le médecin allemand Mesmer ( ) prétend appliquer les découvertes de Newton à la guérison des maladies : les corps célestes, en vertu des mêmes forces qui produit leur attraction mutuelle, exercent une influence sur les corps animés, en particulier sur le système nerveux par l’intermédiaire d’un fluide subtil qui les pénètre. Mesmer : le baquet. Au milieu de l’assemblée, une cuve couverte d’où partent une série de cordes et de tiges de fer. On passe une des cordes du baquet autour du corps du malade, et on applique une des tiges métallique sur la partie souffrante.

37 D’Alembert est, à l’époque de l’Encyclopédie, l’hôte privilégié du salon de Mme Geoffrin.

38 Fin du 18ème : l’engouement pour la science est immense
L’époque révolutionnaire : la rupture La science écarte l’opinion : l’affaire Mesmer

39 Mesmer 2 : Gravure de Le « mesmeriste » dirige les lignes de force de ses mains vers le visage d’une patiente qui entre en « crise ».

40 « Les seuls témoins qu’on doive croire sur les faits extraordinaires sont ceux qui en sont les juges compétents. Il [existe], dit-on, un fluide universel dont les effets s’étendent depuis les astres les plus éloignés jusqu’à la terre. Eh bien je n’y peux croire que sur l’autorité d’un physicien »

41 Pour provoquer la crise libératrice, il faut souvent magnétiser la personne directement ; pour cela, le magnétiseur se met en rapport physique avec le malade (souvent une femme) , rive ses yeux aux siens, tient ses genoux embrassés, et promène doucement ses doigts sur les parties du corps les plus sensibles

42 - Mesmer 1 : J. Meadows, Les grands scientifiques, p
-         Mesmer 1 : J. Meadows, Les grands scientifiques, p. 215 ; la thérapie de Mesmer a été exposée en 1785 devant l’académie de sceicnes de Paris. Sur cette gravure de 1785, Benjamin Franklin tient le compte rendu de la commission, Mesmer est représenté comme un âne et des patients crédules volent sur des balais.

43 Fin du 18ème : l’engouement pour la science est immense
L’époque révolutionnaire : la rupture La science écarte l’opinion La révolution française contre la science académique La question de la compatibilité de la science et de la démocratie est posée

44 Début du 19ème : un jeu à trois entre science, public et pouvoir
-         Institut : l’académie des sciences, supprimée en 93, renaît sous la forme d’un institut national et 95. La cérémonie d’ouverture a lieu dans la salle des Cariatides du Louvre.

45 Début du 19ème : un jeu à trois entre science, public et pouvoir
Faut-il répandre la science dans le public et si oui, comment? L’Académie des sciences à l’époque d’Arago : la publication des Compte rendus L’Académie après la mort d’Arago A. Comte : champion d’une conception dogmatique de la science Partisan d’un contrôle de la science par le public

46 Fin du 19ème siècle : un public docile
Les deux fonctions du public de la vulgarisation Fonction politique Fonction épistémologique

47 - Pasteur 2 : : J. Meadows, Les grands scientifiques, p. 177
-         Pasteur 2 : : J. Meadows, Les grands scientifiques, p EN 1863, Napoléon III demande à Pasteur d’étudier les maladies des vins français. Dans un laboratoire improvié dans l’arrière-salle d’un café, il montre que la « maladie de l’aigre » est provoquée par le développement de mycoderma aceti aux dépens de mycoderma vini, et peut être évitée par la neutralisation de l’acide acétique formé (vinaigre) avec de l’hydroxyde de potassium.

48

49 Fin du 19ème siècle : un public docile
Les deux fonctions du public de la vulgarisation Fonction politique Fonction épistémologique Deux fonctions qui, selon les savants de l’époque, exigent la docilité Au 20ème siècle : l’achèvement du processus

50 Texte 9 B. Bensaude-Vincent Quelques épisodes de l’histoire du divorce entre science et opinion.
Texte 10 I. Stengers Ce qui nous manque, ce sont des « critiques » en matière de science, comme il y a des critiques en matière de musique. Texte 11 J.-M. Lévy-Leblond Il manque à la science une composante essentielle de toute activité culturelle : la dimension critique.

51 I. L’espace science-culture-société
I.1. Les disciplines I.2. (Techno)science et démocratie I.3. Les relations entre science et philosophie

52 I.2. (Techno)science et démocratie
Texte 12 : J.-M. Lévy-Leblond La science ne suppose pas la démocratie, elle ne la garantit pas non plus. Mais elle ne peut constituer un obstacle à la démocratie.

53 I.3. Les relations entre science et philosophie
M. Serres : la philosophie cherche sans cesse à occuper un site d’où elle puisse s’approprier la science Texte 12 : M. Serres

54 Quatre tentatives illégitimes pour parler de la science sans parler du dedans de la science
Voir la science « du dessus » : le site grec Voir la science « du dessous » : le site kantien Voir la science « de l’avant » : le site des Lumières Voir la science « de l’arrière » : le site des penseurs du soupçon.

55 Remarque à propos du deuxième site :
le projet fondationnaliste la critique de Quine L’  « épistémologie naturalisée » Remarque à propos du quatrième site : Les « penseurs du soupçon » ont tendance à démolir une thèse non en la réfutant, mais en la « dévoilant », en exhibant sa véritable fonction. Texte 13 : I. Hacking (Mannheim)

56 M. Henry La science prétend ramener la subjectivité à des données objectives. En cela, elle est l’ennemie de la vie et de la culture. La phénoménologie a, de plus, montré que le projet galiléen était paradoxal Fascinées par le modèle galiléen, les sciences humaines paient leur quête de légitimité scientifique de la disparition de leur objet. Texte 14 et 15 : M. Henry, La Barbarie

57 II. Qu’est-ce que la science?
II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les « paradigmes » de Th. Kuhn II.6. La question du relativisme

58 - A. Chalmers, Qu'est-ce que la science
-    A. Chalmers, Qu'est-ce que la science? Biblio essais, 1987 (Bibliographie après chaque chapitre). -  L. Soler, Introduction à l’épistémologie, ellipses, 2000. -  A. Barberousse, M. Kistler, P. Ludwig, La philosophie des sciences au XXème siècle, Champs Flammarion, 2000.

59 Remarque : la question de la démarcation entre science et non-science a des répercussions sur le plan éthique et politique. Texte 16 : I. Lakatos

60 II.1. G. Bachelard ( ) La science contre l’opinion : la « coupure épistémologique » La formation de l’esprit scientifique (1938) : une psychanalyse de la con-naissance objective.

61 La science se développe en surmontant les « obstacles épistémologiques »
Obstacle verbal Obstacle substantialiste Obstacle pragmatiste La connaissance première Textes 17 à 21

62 La connaissance première comme obstacle épistémologique
En science, selon Bachelard, « rien n’est donné, tout est construit ». rem. Comment « sortir du laboratoire » Faire de la science, c’est abandonner le pittoresque de l’observation première. La science désenchante le monde. La critique de B. Latour

63 II.2. Le positivisme La science contre la métaphysique
II.2.1. Le positivisme d’A. Comte II.2.1. Le positivisme logique : le Cercle de Vienne. II.2.3. Les scientifiques et le positivisme

64 II.2.1. A. Comte ( ) Le projet d’A. Comte : organiser la société sur une base scientifique. Le système des sciences : Mathématique Astronomie Physique Chimie Biologie Sociologie

65 La place de la philosophie dans le système de Comte
La loi des trois états état théologique état métaphysique état scientifique ou positif Textes 22 à 24 La place de la philosophie dans le système de Comte

66 II.2.2. Le positivisme logique
Un empirisme sophistiqué et radical. Un empirisme compatible avec l’existence des vérités logiques et mathématiques, qui ne dépendent pas de l’expérience Un empirisme radical : seules les propo-sitions scientifiques ont un sens

67 Propositions analytiques et propositions synthétiques
Les propositions analytiques sont des propositions dont la vérité ou la fausseté ne dépend que du sens des mots qu’elles contiennent. Les propositions qui ne possèdent pas cette propriété sont synthétiques. Les propositions synthétiques sont les seules à pouvoir nous dire quelque chose sur le monde.

68 Le statut des propositions mathématiques
Pour le Cercle de Vienne, les propositions mathématiques sont analytiques. Les propositions mathématiques ne peuvent donc rien nous apprendre sur le monde. La question de l’articulation des mathéma-tiques au réel.

69 Le dogme du positivisme logique : il n’y a pas de proposition synthétique a priori.
Toute proposition qui n’est pas tautologique doit être fondée sur l’expérience. Le sens d’une proposition n’est rien d’autre que sa méthode de vérification. les (pseudo)énoncés métaphysiques sont dépourvus de sens. Textes 25, 26 : Carnap

70 Le dépassement de la méta-physique par l’analyse du langage
Les « pseudo-énoncés » métaphysiques n’ont pas de sens Parce qu’ils contiennent des mots qui n’ont pas de sens Ou parce qu’ils contiennent des « erreurs de catégorie » texte 27 : Heisenberg

71 La métaphysique profite des imperfections des langues naturelles
La métaphysique profite des imperfections des langues naturelles. Dans une langue logiquement correcte, les questions métaphysiques ne pourraient même pas être formulées.

72 Es gibt nicht etwas das drauben ist
Non-sens Traduction dans un langage logiquement correct Drauben ist nichts Es gibt nicht etwas das drauben ist Wir suchen das Nichts Wir finden das Nichts Wir kennen das Nichts Pas de traduction possible

73 Le positivisme logique entreprend de « dissoudre » les questions méta-physiques grâce à l’analyse du langage. Pour Carnap, les « questions métaphysiques » doivent être ramenées à des considérations linguistiques Ex. des questions d’existence : Texte 29 : Carnap

74 II.2.3. Les physiciens et le positivisme
Rappel Pour un positiviste, il faut s’en tenir à l’observable, se contenter de « sauver les phénomènes ». La science n’a pas à décrire le réel, mais à fournir des « recettes qui marchent »

75 Le positivisme a pu passer pour la philosophie spontanée du savant
Pourtant, les scientifiques ont souvent résisté au positivisme Ex. de Galilée

76

77 Le positivisme a pu passer pour la philosophie spontanée du savant
Pourtant, les scientifiques ont souvent résisté au positivisme Ex. de Galilée Ex. de Planck Texte 30 : Einstein Texte 31, 32 : Heisenberg

78 II. Qu’est-ce que la science?
II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les « paradigmes » de Th. Kuhn II.6. La question du relativisme

79 II.3. K. Popper : La science contre les pseudo-sciences
II Critique de l’inductivisme II.3.2. Le falsificationisme

80

81 II.3.1. Critique de l’inductivisme
Définition de l’inductivisme « naïf » L’inductivisme repose sur une conception erronée des rapports théorie - expérience. Il faut des présupposés théoriques pour entreprendre une observation ou une expérience. Texte 33 : Hempel

82

83 II.3.1. Critique de l’inductivisme
Définition de l’inductivisme « naïf » L’inductivisme repose sur une conception erronée des rapports théorie - expérience. Il faut des présupposés théoriques pour entreprendre une observation ou une expérience. Les faits observés ne le sont que parce qu’ils sont sélectionnés pour leur pertinence par rapport à une problématique qui précède l’observation. Les faits sont faits.

84

85 une conception erronée des rapports théorie - expérience.(suite)
L’observation ne prend son sens que par rapport à un arrière-plan théorique. Texte 34 : Fr. jacob On ne peut déterminer quels sont les « paramètres pertinents » qu’en fonction de présupposés théoriques. Texte 35 : K. Popper Texte 36 et 37 : A. Einstein Texte 38 : I. Stengers

86

87 Le problème de l’induction Texte 39 : Popper
Réponse à l’objection : la distinction entre contexte de découverte et contexte de justification Le problème de l’induction Texte 39 : Popper Une nouvelle énigme de l’induction Comment distinguer les propriétés que l’on peut projeter inductivement des propriétés pour lesquelles une telle projection est illégitime? Texte 40 : Goodman

88 Toutes les émeraudes sont vertes
Vleu : vert jusqu’au 1/1/2007 bleu ensuite Les nombreuses observations d’émeraudes que j’ai réalisées me permettent d’affirmer que Toutes les émeraudes sont vleues et donc, après le 1/1/2007, que Toutes les émeraudes sont bleues

89 Toutes les émeroses sont vleues et donc, après le 1/1/2007, que
Emerose : émeraude jusqu’au 1/1/2007 rose ensuite Les nombreuses observations d’émeraudes (vertes) que j’ai réalisées me permettent d’affirmer que Toutes les émeroses sont vleues et donc, après le 1/1/2007, que Toutes les roses sont bleues

90 Malgré ces difficultés,
beaucoup d’épistémologues ont choisi de rester inductivistes parce qu’ils ne voulaient pas renoncer à l’empirisme. Mais ce choix risque de faire de notre connaissance « une croyance ration-nellement indéfendable ».

91 II.3.2. Le falsificationisme
La démarche du scientifique selon le falsificationisme La force du falsificationisme

92 La démarche scientifique selon le falsificationisme
Les théories sont des conjectures librement créées par l’esprit. La confrontation avec l’expérience n’intervient que dans un second temps. Cette confrontation doit être comprise en termes de « réfutation » et non de « vérification ». La science progresse par conjectures et réfutations.

93 La force du falsificationisme
La résolution du problème de l’induc-tion. Il est possible d’être empiriste sans être inductiviste Mais cette solution suppose que l’on renonce à la notion de « vérité scientifique ». Texte 41, 42 : K. Popper

94 Un critère de scientificité : la réfutabilité
Une hypothèse est réfutable s’il est possible d’imaginer au moins un énoncé d’observation qui lui est contradictoire. Le critère de réfutabilité doit permettre d’éliminer les affirmations vagues, sans véritable contenu informatif. Textes 43 et 44 : K.Popper

95 La prise en compte de la dimension historique
La science progresse en remplaçant des théories réfutées par de nouvelles théories au moins aussi réfutables que les précédentes.

96 II. Qu’est-ce que la science?
II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme

97 II.4. 1. La critique de la base empirique
Le problème de la « base empirique » et l’évolution du Cercle de Vienne Quine, la critique du réductionnisme et la relativité de l’ontologie. La question de la fiabilité de la base empirique selon K. Popper

98 Le problème de la « base empirique » et l’évolution du Cercle de Vienne
Selon l’empirisme, la connaissance doit se fonder sur des « énoncés d’observation » ou « énoncés protocolaires ». Que sont ces énoncés de base? Les thèses de Carnap La critique de Neurath

99 Les trois thèses de Carnap (1928-1931)
Le contenu des énoncés protocolaires est indépendant de toute théorie Les énoncés protocolaires n’ont besoin d’aucune justification. Tout le reste est justifié à partir d’eux. Le langage protocolaire est un langage privé, propre à chaque sujet. Texte 45 : les trois thèses du premier Carnap

100 La critique de Neurath (1933)
Tout énoncé d’observation est « imprégné de théorie » Il n’y a pas de « vérité primitive ». Tous les énoncés exigent une justification. Les énoncés d’observation sont, d’emblée, formulés dans le langage (intersubjectif) de la physique. Texte 46 : Neurath

101 Les suites de la critique de Neurath :
Cohérentisme vs fondationnalisme Ou bien on considère qu’il faut à la science une base empirique absolue; mais alors, il doit s’agir d’impressions subjectives incommunicables Ou bien on considère qu’il faut à la science un fondement objectif; mais alors, ce fondement ne peut pas être absolu, il dépend nécessairement de l’ensemble du système.

102 Quine et la relativité de l’ontologie
Une version radicale de la thèse de l’imprégnation de tout énoncé par la théorie : Nos perceptions sensorielles n’imposent pas le découpage en objets auquel nous sommes habitués. Ce découpage en objets, cette ontologie est toujours relative à un langage. Texte 47 et 48 : Quine

103 La question de la fiabilité de la base empirique selon K. Popper
Les énoncés d’observation sont faillibles parce qu’ils présupposent des théories elles-mêmes faillibles Les énoncés d’observation sont faillibles parce que ce que nous observons peut dépendre de nos attentes ou d’autres paramètres person-nels. Popper en vient à affirmer que notre acceptation des énoncés de base résulte d’une décision ou d’un accord. Texte 49 : Popper

104 II.4. La critique de l’empirisme
II.4.1. La critique de la base empirique II.4.2. La sous-détermination des théories et les objections conventionnalistes II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences

105 II.4. La critique de l’empirisme
II.4.1. La critique de la base empirique II.4.2. La sous-détermination empirique des théories scientifiques II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences

106 II.4.2. Sous-détermination des théories et objections conventionnalistes
Selon les conventionnalistes, le choix des théories scientifiques est affaire de convention. ex. du principe d’inertie Les données empiriques ne suffisent pas, à elles seules, à désigner les théories qu’il faut conserver ou abandonner. La théorie est empiriquement sous-déterminée. Il n’y a ni vérification ni réfutation concluante.

107 Il n’y a pas de réfutation concluante, parce qu’il est toujours possible de protéger la théorie en ajoutant une hypothèse ad hoc. le caractère « ad hoc » d’une modification se reconnaît à ceci que l’introduction de cette modification diminue le degré de réfutabilité de la théorie.

108 Il n’y a pas de réfutation concluante parce qu’il est toujours possible de dévier la réfutation sur une autre hypothèse. (thèse de Duhem-Quine).

109

110 Il n’y a pas de réfutation concluante parce qu’il est toujours possible de dévier la réfutation sur une autre hypothèse. (thèse de Duhem-Quine). Texte 50 : Hempel Texte 51 : Quine La réponse de K. Popper : un vrai scientifique n’utilise pas les stratagèmes conventionnalistes. Texte 52 : Popper

111 II.4. La critique de l’empirisme
II.4.1. La critique de la base empirique II.4.2. Les objections conventionnalistes II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences

112 II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences
L’histoire des sciences montre que l’expérience ne fournit pas un verdict immédiat. C’est seulement à long terme que l’on décide de conserver ou d’abandonner une théorie.

113 Si l’on appliquait strictement le principe méthodologique du falsificationnisme, aucune théorie ne parviendrait à se développer. ex. de l’héliocentrisme

114 Les « programmes de recherche » selon I. Lakatos :
Lorsque le programme de recherche est mis en difficulté, le scientifique s’efforce de modifier quelques hypothèses auxiliaires (la « ceinture protectrice ») pour conserver le « noyau dur » du programme.

115 Il n’y a pas d’expérience cruciale
Il n’y a pas d’expérience cruciale. La décision de conserver ou d’abandonner une théorie dépend de l’évaluation à long terme de son caractère progressif ou dégénératif. Texte 53 : I. Lakatos Texte 54 : Th. Kuhn Lakatos et l’échec de l’épistémologie démarcationniste Texte 55 : I. Stengers

116 II. Qu’est-ce que la science?
II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les paradigmes de Kuhn

117 II. 5. Les paradigmes de Kuhn

118 Deux types de disciplines (deux manières de former les experts)
Celles qui mettent les étudiants en contact avec l’histoire de leur science Celles dont l’instrument fondamental est le manuel remarque : L’importance des exercices Textes 56 et 57

119 Définition d’un paradigme
Le paradigme est un modèle, un exemple, qui définit implicitement les problèmes et les méthodes légitimes d’un domaine de recherche

120 Les deux régimes des sciences sous paradigme
La science normale Une activité de résolution d’énigmes Le paradigme n’est pas mis en cause Textes 58,59 Les révolutions scientifiques Le paradigme ne fait plus autorité On rediscute les fondements de la discipline Textes 60,61

121 Le caractère dogmatique de la science normale
La science normale est dogmatique et elle a raison de l’être La science normale refuse de considérer certaines questions et elle a raison de le faire.

122

123 Le caractère dogmatique de la science normale
La science normale est dogmatique et elle a raison de l’être La science normale refuse de considérer certaines questions et elle a raison de le faire. La science normale résiste avec acharnement au changement et elle a raison de le faire Texte 62 Le scientifique s’en tient à une seule interpré- tation, qu’il transmettra à la génération suivante.

124 Le dogmatisme de la science normale est nécessaire à l’apparition des révolutions scientifiques.
Textes 63, 64 Les enjeux politiques de cette question Textes 65,66

125 L’incommensurabilité des paradigmes
Il y a, dans l’histoire des sciences, des ruptures radicales La compétition entre paradigmes est, pour Kuhn, un thème essentiel. La scène privilégiée n’est plus l’expérience cruciale Mais La controverse entre les paradigmes

126 Or La comparaison des paradigmes fait problème. Changer de paradigme, c’est changer toute sa grille d’interprétation du monde

127

128

129 Les partisans de paradigmes différents
Ne se posent pas le même genre de questions Ne considèrent pas comme légitime le même type d’explications Ne « vivent pas dans le même monde »

130 Deux paradigmes différents ont des manières différentes d’évaluer la valeur des théories scientifiques Introduire une théorie vraiment nouvelle, c’est aussi introduire une nouvelle conception de la science. Il n’y a pas de mesure de la valeur scientifique qui soit universellement reconnue. Les paradigmes sont incommensurables

131 En conséquence Il n’y a pas d’argument purement logique qui pourrait forcer un savant à abandonner un paradigme pour en adopter un autre. Textes 67, 68, 69, 70

132 Le statut des sciences humaines selon Th. Kuhn
Les sciences humaines sont dans un état « préparadigmatique » caractérisé par une absence de consensus sur les questions méthodologiques Les sciences humaines n’entretiennent pas le même rapport avec leur passé que les sciences dures.

133 Remarque à propos de l’extension du terme « paradigme »

134 II. Qu’est-ce que la science?
II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les paradigmes de Kuhn II.6. La question du relativisme

135 Définition du « relativisme »
Deux questions : Y a-t-il un critère simple, éternel, universel, qui permettrait de juger qu’une théorie est, de manière absolue, meilleure qu’une autre? Le partage science/non-science est-il clairement établi?

136 Les « non-relativistes » répondent « oui » aux deux questions
ex. des inductivistes des falsificationnistes

137 Pour les relativistes, au contraire,
il n’y a pas de critère simple, éternel, universel, qui permettrait de juger qu’une théorie est, de manière absolue, meilleure qu’une autre. Le partage science/non-science perd son caractère absolu.

138 Il convient de ne pas céder à la caricature :
Dire qu’il n’y a pas de définition universelle de ce qu’est la science n’est pas nécessairement dire que « tout se vaut » et que les théories scientifiques sont des fictions parmi d’autres

139 La science « mauvais objet pour une définition » mais « bon sujet d’histoire » Les critères de scientificité ne peuvent être définis une fois pour toutes, indépendamment de l’histoire des sciences. Texte 71

140 Les positions des différents auteurs
Inductivistes et falsificationnistes Thomas Kuhn Texte 72 Texte 73

141 L’anarchisme épistémologique de P. Feyerabend

142 Feyerabend

143 L’anarchisme épistémologique de P. Feyerabend
Deux ouvrages polémiques : Contre la méthode. Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance (1975) Adieu la raison (1987)

144 Critique de l’épistémologie
La recherche d’une hypothétique « méthode scientifique » est un passe-temps pour philosophes. Les scientifiques sont des « opportunistes épistémologiques » La seule règle méthodologique qui survit à l’examen de l’histoire des sciences, c’est « tout est bon ». Texte 74 : Feyerabend

145 Critique des prétentions de la science
La généralisation du thème de l’incom-mensurabilité : Il n’y a aucun argument qui permette de conclure que la science est supérieure à d’autres savoirs, qui lui sont incommensurables. Pour Feyerabend, la science n’est qu’une idéologie parmi d’autres. Texte 75

146 III. Le statut épistémologique des sciences humaines

147 Quelques remarques introductives
Le problème de la scientificité des sciences humaines est souvent formulé en termes de comparaison avec les sciences exactes, dont on suppose a priori qu'elles ne font pas problème.

148 Le spécialiste des sciences dures n’accorde en général pas la même attention que le spécialiste des sciences humaines aux questions épistémo-logiques.

149 La question du statut épistémologique des sciences humaines est particulièrement délicate, du fait de la grande diversité des disciplines que l’on place sous le terme « science humaine »

150 III.1. La spécificité des sciences humaines
Les sciences humaines ont affaire à des intentions, à des significations. Le scientifique s’interroge sur la signification du comportement du sujet. Le sujet n’est pas indifférent à la manière dont on l’interroge. Le sujet s’interroge sur la signification du comportement du scientifique.

151 Les sciences humaines ont affaire à des intentions, à des significations.
Mais Les intentions ne sont pas observables Faut-il dès lors En conclure que l’intution est une notion entachée de mentalisme qu’il faut éliminer ou Chercher le moyen d’accéder à l’intention?

152 Retour sur une opposition classique :
Explication vs compréhension

153 D’où une série de difficultés
Dans le cas des sc. humaines, l’objet étudié n’est pas indifférent à la manière dont on l’étudie. D’où une série de difficultés Il est difficile d’être certain que ce que l’on croit observer n’est pas produit par le dispositif expérimental Exemples : L’effet Hawthorne L’expérience de Milgram L’effet Rosenthal L’expérience Valins

154 Il est difficile d’obtenir les sujets « récalcitrants » qui sont indispensables à l’évaluation des hypothèses Les catégories des sciences humaines sont interactives, et donc toujours provisoires. Texte 76 : Ian Hacking

155 Quelques mots à propos du constructivisme
Selon les constructivistes, beaucoup de notions, de distinctions, de classifications que l’on a tendance à considérer comme inévitables, comme déterminées par la nature même des choses sont en fait socialement construites. Texte 77 : Ph. Pignarre

156 III.2. Différentes attitudes devant la « spécificité » des sciences humaines
Il n’y a qu’une seule méthode scientifique, il n’y a qu’une seule manière d’être « vraiment scientifique ». Ou bien les sc. humaines ne parviendront jamais à se constituer comme sciences et seront, à terme, remplacées par d’autres disciplines. Ou bien la « spécificité » des sciences humaines est une situation provisoire qui sera un jour dépassée. Texte 78 : Durkheim

157 Il convient de développer une épistémologie spécifique pour les sciences humaines

158 Les sciences humaines, entre recherche de légitimité scientifique et souci de prendre en compte la spécificité de leur objet Texte 79 : I. Stengers


Télécharger ppt "Avertissement Ce fichier powerpoint, transmis aux étudiants à leur demande pour les aider à préparer leur examen, est destiné à un usage strictement privé."

Présentations similaires


Annonces Google