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TRYPANOSOMIASES HUMAINES AFRICAINES

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Présentation au sujet: "TRYPANOSOMIASES HUMAINES AFRICAINES"— Transcription de la présentation:

1 TRYPANOSOMIASES HUMAINES AFRICAINES
Pr Y.DIENG

2 OBJECTIFS Décrire les caractères morphologiques des trypanosomes humains africains Décrire les caractères biologiques des trypanosomes humains africains Citer au moins 3 signes cliniques et biologiques des THA Pr Y.DIENG

3 TRYPANOSOMIASES HUMAINES AFRICAINES
GENERALITES AGENTS PATHOGENES VECTEURS RESERVOIR DE PARASITE MODES CONTAMINATION REPARTITION GEOGRAPHIQUE FACTEURS FAVORISANTS CLINIQUE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PROPHYLAXIE Pr Y.DIENG

4 1.GENERALITES - Maladie du Sommeil
Affections provoquées protozoaires flagellés, trypanosomes Piqûre insecte, mouche tsé-tsé, glossine Deux formes : Ouest-Centre africaine : Trypanosoma gambiense, évolution lente et sommeilleuse Sud-Est africaine : T. rhodesiense, évolution plus rapide Maladie Tropicale Négligée, 7216 cas recensés en 2012 (baisse de 73% entre 2000 – 2012) . On estime cependant à le nombre réel de cas et à 70 millions de personnes de la population exposée au risque. Elimination maladie en tant que problème de santé publique d’ici 2020. Pr Y.DIENG

5 2. AGENTS PATHOGENES 2.1. Classification - Phylum : Sarcomastigophora
- Classe : Zoomastigophorea - Ordre : Kinetoplastida - Famille : Trypanosomatidae - Genre : Trypanosoma - Section : Salivaria -S/genre : Trypanozoon - Espèce : T.brucei - S/espèces : T.b. gambiense, T.b. rhodesiense Pr Y.DIENG

6 2. AGENTS PATHOGENES 2.2. Morphologie a. Trypomastigote:
Deux aspects au cours évolution : a. Trypomastigote: - Allongé, fusiforme, microns/ 3-5 - Noyau central, arrondi - Kinétoplaste (corps parabasal) en arrière du noyau à coté du - Kinétosome = grain basal, blépharoplaste, sur lequel s’insère le - Flagelle qui se dirige vers l’extrêmité antérieure - Membrane ondulante : accolement flagelle à la membrane cytoplasmique - Flagelle libre à la partie terminale - Polymorphisme sanguine : longues, intermédiaires, courtes Pr Y.DIENG

7 2. AGENTS PATHOGENES b. Epimastigote
- Allongée, fusiforme, 7-14 microns - Noyau central - Kinétoplaste, antérieur, juste au dessus du noyau - Membrane ondulante courte - Flagelle libre Pr Y.DIENG

8 Pr Y.DIENG

9 TRYPOMASTIGOTE

10 Trypomastigotes Pr Y.DIENG

11 2. AGENTS PATHOGENES 2.3. Constitution antigénique
Antigènes de surface : situés dans membrane - Chaque clone ou variant caractérisé par glycoprotéine spécifique : VSG (variant surface glycoprotein), présente sur formes parasitaires mammifères,sauf stades procyclique et épimastigote. Il protège vis-à-vis des mécanismes de défense non spécifique et surtout spécifique. Antigènes communs : cytoplasmiques et nucléiques - Ne possèdent pas de variant. - Détectables par méthodes sérologiques classiques - Libérés dans le courant sanguin lors des crises trypanolytiques Pr Y.DIENG

12 2. AGENTS PATHOGENES 2.4. Biologie a. Habitat
- Trypomastigote : extra cellulaire,sang, LCR, ganglions, multiplication par scissiparité (division longitudinale) - Epimastigote : tube digestif du vecteur Pr Y.DIENG

13 b. Cycle évolutif : dixène
2. AGENTS PATHOGENES b. Cycle évolutif : dixène Chez l’homme : multiplication sous forme trypomastigote au point de piqûre et dans la circulation sanguine. Ensuite apparition formes courtes et crises trypanolytiques. Finalement,trypanosomes retrouvés dans ganglions, LCR et système nerveux. Pr Y.DIENG

14 2. AGENTS PATHOGENES Chez le vecteur :
multiplication sous forme trypomastigote procyclique dans jabot,estomac. Passage dans espace ecto-péritrophique, sous membrane péritrophique et multiplication sous forme procyclique Passage dans les glandes salivaires où ils se multiplient sous forme épimastigote et deviennent trypomastigotes métacycliques infestantes dans la trompe (Hypopharynx) . Durée du cycle est de jours Taux d’infection : 0,2-5% dans glandes salivaires Pr Y.DIENG

15 Pr Y.DIENG

16 3. VECTEUR Mouche tsé-tsé, Glossine Diptère grande taille, 6-13 mm
Trompe horizontale Ailes croisées comme 2 lames paire de ciseaux Mâles et femelles hématophages, piquent le jour Attirées par objets mobiles et teintes sombres Femelles vivipares : ponte sur sol sableux, sec au dessous troncs arbres tombés à terre ou pied arbres Espèces hygrophiles : Glossina palpalis (T.gambiense) Espèces xérophiles: Glossina morsitans (T.rhodesiense) Pr Y.DIENG

17 GLOSSINE Pr Y.DIENG

18 LARVES GLOSSINE Pr Y.DIENG

19 4. RESERVOIR PARASITE T. gambiense : homme mais présence chez porc trypanosome avec mêmes isoenzymes que formes humaines T. rhodesiense : réservoir animal Sauvage : antilopes, phacochères, hyènes, etc.. Domestique : bovins, ovins, caprins, chiens, etc.. Pr Y.DIENG

20 5. MODE CONTAMINATION Habituellement : piqûre glossine infestée
Rarement : Voie transplacentaire Lactation transfusion Pr Y.DIENG

21 6. FACTEURS FAVORISANTS Existence et maintien endémie:
- Causes écologiques : pullulation et dispersion vecteur - Causes favorisant contact homme-vecteur Extension endémie - Absence ou insuffisance mesures de lutte - Migrations populations ( travail, guerres, troubles sociaux) Pr Y.DIENG

22 TRYPANOSOMIASES HUMAINES AFRICAINES
7. REPARTITION GEOGRAPHIQUE 15° degré latitude Nord et 15° latitude Sud en foyers disséminés : 24 pays Afrique Ouest et Centre, 13 pays Afrique Australe et Orientale Pr Y.DIENG

23 8. CLINIQUE 8.1. Incubation - Secondaire piqûre infestante
- Chancre inoculation : trypanome,furonculoïde, douloureux ou prurigineux - parfois adénopathies satellites Pr Y.DIENG

24 CHANCRE INOCULATION TRYPANOSOME
Pr Y.DIENG

25 TRYPANOME

26 8. CLINIQUE - Fièvre, adénopathies , hépatosplénomégalie
8.2. Phase lymphatico-sanguine ou généralisation - Fièvre, adénopathies , hépatosplénomégalie - Signes cutanés : prurit, oedèmes, trypanides Pr Y.DIENG

27 ADENOPATHIE JUGULO-CAROTIDIENNE
Pr Y.DIENG

28 8. CLINIQUE 8.3. Phase méningo-encéphalitique ou polarisation cérébrale - Troubles sensitifs : hyperesthésie profonde,crampes - Troubles psychiques : délire, dépression - Troubles du sommeil, tardifs : somnolence diurne au début et insomnie nocturne, plus tard, état hébétude permanent. - Troubles moteurs : paralysies, tremblements - Troubles neuro endocriniens: perte libido, aménorrhée, stérilité Pr Y.DIENG

29 8. CLINIQUE 8.4. Evolution - Sans traitement : cachexie terminale de pronostic fatal - Traité précocément : pronostic meilleur - Guérison complète et facilement obtenue à la phase lymphatico-sanguine - Résultats moins brillants à la phase méningo- encéphalitique - Pour T. rhodesiense, évolution plus rapide vers la mort en 3- 6 mois ne permet pas l’apparition de la phase de généralisation Pr Y.DIENG

30 9. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
9.1. Phase généralisation a. Eléments de présomption: Hémogramme : anémie; hyperleucocytose avec monocytose et surtout plasmocytose Présence de cellules de Mott (grands plasmocytes bourrés de vacuoles) Protidogramme : augmentation des gamma globulines surtout les IgM dont le taux est > 4 fois la normale VS est augmentée Pr Y.DIENG

31 9. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
b. Eléments immunologiques spécifiques: Mise en évidence des AC spécifiques par : - Immunofluorescence indirecte (IFI) - Agglutination directe ( CATT = Card Agglutination Test forTrypanosomiasis) - Elisa Mise en évidence antigènes circulants par anticorps monoclonaux Pr Y.DIENG

32 9. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
c. Eléments de certitude : mise en évidence du trypanosome dans: Sang : état frais, coloration, centrifugation ( en tube hépariné, après lyse des GR à la saponine), filtration sur colonne échangeuse d’ions, hémoculture : NNN (Novy, Neal,Nicolle), inoculation à l’animal sensible : rat de Gambie Ganglions : état frais, inoculation à l’animal sensible Pr Y.DIENG

33 9. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
9.2. Phase polarisation cérébrale a. Eléments de présomption - Cellules de Mott dans LCR - Protéinorachie faite surtout d’IgM -Protidogramme avec IgM élevées Pr Y.DIENG

34 9. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
b. Eléments immunologiques spécifiques: mise en évidence anticorps et antigènes circulants dans le LCR c. Eléments de certitude : mise en évidence de trypanosomes dans : - LCR : état frais, coloration, centrifugation, culture, inoculation à l’animal sensible - Moelle : Pr Y.DIENG

35 10. TRAITEMENT Suramine 20 mg/kg/j, IV, première période T.rhodesiense
2. Pentamidine 4 mg/kg/j, IM, première période T.b.gambiense Pr Y.DIENG

36 10. TRAITEMENT 3. Mélarsoprol
3,6 mg/kg/j IM, stade 2 des deux formes de l’infestation. 4. Difluoro Méthyl Ornithine : Eflornithine 400 mg/kg/j en 4 perfusions IV, actif au stade 2 de l’infection  par T. gambiense, peu actif chez l’enfant. 5. Nifurtimox + Eflornithine Pr Y.DIENG

37 11. PROPHYLAXIE - Insecticides Lutte contre glossines
- Pièges imprégnées d’insecticides - Débroussaillement gîtes Pr Y.DIENG

38 PIEGE A GLOSSINE Pr Y.DIENG

39 11. PROPHYLAXIE 2. Protection homme sain
- Dépistage et traitement hommes malades - Chimioprophylaxie discutée Pr Y.DIENG

40 11. PROPHYLAXIE 3. Lutte contre réservoir animal
- Antilopes en Afrique de l’Est : réprobation générale du fait conséquences écologiques certaines Pr Y.DIENG


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