Gottfried Wilhelm Leibniz VIème partie. Leibniz 1646-1716 La Monadologie On devrait donc concevoir le monde comme étendue et pensée. Or, ce sont là non.

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1 Gottfried Wilhelm Leibniz VIème partie

2 Leibniz 1646-1716 La Monadologie On devrait donc concevoir le monde comme étendue et pensée. Or, ce sont là non pas des substances mais bien des modes ou des attributs. Ceci revient à affirmer que le monde n’est pas véritablement quelque chose mais tout simplement le mode ou l’attribut de quelque chose.

3 Le système de Leibniz s’oppose aussi à celui de Spinoza. Selon lui, le monde ou la nature, Dieu, est une substance unique ; l’étendue et la pensée en sont les attributs. On en vient à considérer les corps comme les modes de l’étendue divine et les esprits comme les modes de la pensée divine.

4 Leibniz présente donc la force inhérente à la monade. Ce qui est force agit et, de fait, ne peut être un simple mode ou un attribut. Il s’agit bien d’une substance. Chaque substance est simple. La matière est un composé, un agrégat de substances simples. L’univers comprend ainsi une infinité de substances et ne peut être, comme le soutient Spinoza, une substance une.

5 L’unité de la substance ne tient pas puisque les monades sont différentes. Si elles étaient semblables, elles auraient des attributs identiques et seraient indiscernables Or, précisément, Leibniz s’attache à montrer qu’il existe bien différentes sortes de monades. Il va les nommer et ses classes lui permettront de développer une morale fondée cette fois sur la raison et non pas sur la révélation

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