René Descartes Xème partie

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1 René Descartes Xème partie

2 René Descartes « Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. »

3 Le fait de douter, comme la construction du rêve, témoigne encore de notre pensée, et donc de notre existence, mais pas seulement. Descartes apprend autre chose. « de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais »

4 Par là-même, Descartes est amené à considérer l’être humain comme « une substance pensante dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'au­cun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle. » La proposition dans son ensemble est présentée comme une évidence, l’observation d’un fait.

5 Pourtant la seconde partie de la phrase n’est pas aussi logique qu’il y paraît. Pour penser, l’être a besoin d’un lieu, ne serait-ce qu’un lieu où l’on puisse vivre, respirer. Il a aussi besoin d’un corps. Il est probable que la pensée ait besoin d’un corps, un cerveau pour naître et se développer, et notre corps est bien une chose matérielle.

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