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Publié parDidier Cartier Modifié depuis plus de 8 années
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Introduction: Emergence de la nouvelle société du savoir 1) Aujourd’hui, plusieurs Études et Rapports établissent l’avènement des Sociétés du savoir qui se caractérisent par le fait que la richesse d’une nation dépend de sa capacité à transformer les connaissances. On peut en citer au moins deux: le Rapport de l’UNESCO sur les sociétés du savoir et celui de l’OCDE sur les Perspectives de la science, de la technologie et de l’industrie. 2) Les théories de la croissance endogène confirment que la croissance est désormais déterminée par l’économie de l’immatériel: la recherche, la connaissance, les ressources humaines converties en valeur ajoutée
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3) La production des richesses déplace son centre de gravité vers le savoir qui devient la variable clef du développement. Le travail n’est plus capable de concurrencer les formes de production nouvelles comme chaînes, la robotisation, les réseaux alors il se réfugie dans les pays à faible coût de main d’œuvre. 4) En conséquence, les États opèrent des investissements massifs dans la Recherche–développement: 330 milliards de dollars aux États-unis, 240 en Europe. La Chine met l'accent sur la recherche pour passer du statut d'atelier du monde" à celui d'une économie du savoir avec des investissements de l’ordre 136 milliards de dollars. Elle fait plus que le Japon. 5) L’Afrique est larguée pour un secteur aussi déterminant.
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I/ Les enjeux d’une politique de recherche 1) La théorie économique de Marx à Lucas, Romer et Barro en passant par J.Schumpeter confirme que les innovations et le progrès technique sont des déterminants du développement. 2) La Recherche-Développement exerce sur l'évolution de la science une forte pression pour améliorer sa compétitivité. Elle se traduit par - un couplage de plus en plus serré entre la formation et la recherche, - une interaction accrue de la recherche publique et de la recherche industrielle, - l'importance croissante attachée à la technologie qui est la source principale des mutations dans le secteur productif, dans l'industrie mais dans l'évolution scientifique elle -même
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3) Jadis Monopole de l'université, la recherche se caractérise par - son élargissement à d’autres secteurs surtoutl'industrie - son interactivité: multidisciplinarité, associativité, mobilité - la nouvelle organisation du travail avec le passage du travail individuel au travail en équipe ou en réseau: la recherche se décline plus en termes de programmes. 4) Ces programmes sont de trois ordres: - développement technologique pour la création d’objets industriels surtout à haut risque technologique :énergie nucléaire, espace, aviation, océan - diffusion des technologies de base: matériaux, filière électronique, biotechnologies, pharmaceutique - traitent des effets sur l'homme et la culture: développement, pauvreté, technologie-emploi-travail, environnement
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II/ Le renouveau des politiques de recherche développement. 1) La nouvelle orientation des politiques de recherche – développement: deux idées - « Pour ne pas se laisser distancer, les pays doivent renforcer l’efficacité de leurs systèmes de recherche et d’innovation et trouver de nouveaux moyens de stimuler l’innovation dans un contexte mondial marqué par l’intensification de la concurrence » - - Les intérêts des bénéficiaires potentiels conduit les décideurs politiques et économiques à organiser et à financer la recherche.
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2) La gestion institutionnelle tripartite de la recherche: mise en synergie des acteurs impliqués: Etat, Entreprises et agences de la recherche 3) Des politiques plus opérantes de financement autour de trois sources principales - D’abord l’Etat qui finance la majeure partie de la recherche - Ensuite, les entreprises qui s’impliquent en mobilisant des ressources substantielles et en privilégiant leurs recherches propres - Enfin les fondations financent des recherches dans certains secteurs
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III/ L’Afrique larguée, marginalisée dans la recherche et le développement 1) Le constat : faible potentiel de recherche et de production scientifique et inégalement réparti - faible potentiel de chercheurs - maigre volume d’investissement - médiocre qualité des institutions de gestion et d’encadrement de la recherche - répartition très inégale 2) En définitive la recherche sur le continent africain engendre fort peu d’ effets externes positifs sur l’économique, le social et le politique.
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3) Quelles sont les raisons? Elles sont multiples
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