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L’entreprise comme vecteur du progrès social: la fin ou le début d’une époque? Corinne Gendron CRIMT et Chaire de responsabilité sociale et de développement.

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1 L’entreprise comme vecteur du progrès social: la fin ou le début d’une époque?
Corinne Gendron CRIMT et Chaire de responsabilité sociale et de développement durable-UQAM Série de séminaires - Éthique et régulation sociale de l’entreprise, Montréal, 15 janvier 2009

2 L’entreprise socialement responsable:
Une nouvelle génération d’entreprises pour relever le défi du développement durable? Comment aborder la question de la RSE Déconstruire la RSE Les transformations institutionnelles en cours et l’esquisse d’un nouveau système

3 Définir la RSE La responsabilité sociale comme pratique volontaire et dialogue avec les parties prenantes Les limites d’une définition institutionnalisée issue des gestionnaires praticiens et chercheurs L’intérêt d’une approche sociologique de la responsabilité sociale La notion se pose en réalité, alors que le concept scientifique pose des questions/questionne la réalité Afin de construire le concept de la RSE, il est nécessaire d’analyser la notion de RSE notamment à travers sa signification dans le temps, ainsi que les débats auxquels elle donne lieu. La notion de vieillesse: être vieux Le concept de vieillesse: qu’est-ce qu’être vieux? Qu’est-ce qui fait qu’un jour, on est considéré comme vieux

4 Définir la RSE De la pré-notion au concept analytique: s’affranchir de la pré-notion et déconstruire le discours pour mettre au jour Les enjeux entre acteurs sociaux Les transformations objectives

5 Définir la RSE Les exigences d’une démarche sociologique
Établir une distance avec le discours des acteurs Analyser les pratiques pour ce qu’elles sont Prendre en compte le discours des acteurs

6 Historique de la responsabilité sociale
La question de la responsabilité sociale toujours posée en regard du contexte économique de l’époque 1920- … production, profits, emploi. L’éthique en affaires 1960-… prise en compte des impacts de la production dans un contexte social adverse sur fond de débat idéologique La construction du concept Si vous me permettez, afin de mieux construire ce concept, j’aimerais faire un détour historique qui nous permettra d’éclairer la notion de responsabilité sociale et son évolution, pour nourrir une conceptualisation théorique de la responsabilité sociale. Il y a quatre grandes ruptures dans la conception de la RSE au cours de l’histoire. Les années 1920 et ss: l’éthique en affaire. SI l’on parle de responsabilité sociale au début du siècle, c’est surtout dans une perspective paternaliste imprégnée de protestantisme, où le riche qui a réussi doit faire la charité et se comporter généreusement avec les moins nantis. Connotation morale Les années 1970 et ss: la responsabilité sociale comme alternative au communisme. l’entreprise et le capitalisme mis au banc des accusés. La réponse de GM avec un programme de responsabilité proposé par la direction (synthèse ou socialisation du capitalisme face à la menace idéologique du communisme), et débat avec Friedman qui prône au contraire l’ultralibéralisme. Grande rupture car on passe d’une connotation morale à une connotation politique, mais le concept reste managérial. Pendant les années 1990, la responsabilité sociale s’institutionnalise dans les discours et les pratiques managériales. Il n’est plus marginal, il devient mainstream par l’hypothèse gagnant gagnant, mais reste porté par les acteurs économiques et leurs écoles. « good ethics is good business » La rupture à laquelle on assiste pendant les années 2000, c’est une appropriation du concept par les autres acteurs de la société qui, auparavant, y étaient réfractaires. Et j’aimerais faire un lien ici avec le mouvement inverse qui se produisait au même moment avec le concept de développement durable, proposé par les écolo puis réapproprié par le monde des affaires qui a su faire une synthèse en définissant la responsabilité sociale par ses piliers économique, environnemental et social….synthèse par toujours efficace car elle recoupe mal le découpage effectif des aires de responsabilité de l’entreprise tel qu’il émerge d’ailleurs de la plupart des rapports de RSE-DD des entreprises.

7 Historique de la responsabilité sociale
1990- … un comportement « obligatoire » et publicisé à l’ère d’une mondialisation où l’emploi et le travail se précarisent La RSE comme principe de bonne gestion et la concordance des missions publique et privée de l’entreprise 2000-… appropriation de la notion de responsabilité sociale par les acteurs sociaux et polarisation du débat autour des modalités de contrôle de la production et de la distribution de la richesse La construction du concept Si vous me permettez, afin de mieux construire ce concept, j’aimerais faire un détour historique qui nous permettra d’éclairer la notion de responsabilité sociale et son évolution, pour nourrir une conceptualisation théorique de la responsabilité sociale. Il y a quatre grandes ruptures dans la conception de la RSE au cours de l’histoire. Les années 1920 et ss: l’éthique en affaire. SI l’on parle de responsabilité sociale au début du siècle, c’est surtout dans une perspective paternaliste imprégnée de protestantisme, où le riche qui a réussi doit faire la charité et se comporter généreusement avec les moins nantis. Connotation morale Les années 1970 et ss: la responsabilité sociale comme alternative au communisme. l’entreprise et le capitalisme mis au banc des accusés. La réponse de GM avec un programme de responsabilité proposé par la direction (synthèse ou socialisation du capitalisme face à la menace idéologique du communisme), et débat avec Friedman qui prône au contraire l’ultralibéralisme. Grande rupture car on passe d’une connotation morale à une connotation politique, mais le concept reste managérial. Pendant les années 1990, la responsabilité sociale s’institutionnalise dans les discours et les pratiques managériales. Il n’est plus marginal, il devient mainstream par l’hypothèse gagnant gagnant, mais reste porté par les acteurs économiques et leurs écoles. « good ethics is good business » La rupture à laquelle on assiste pendant les années 2000, c’est une appropriation du concept par les autres acteurs de la société qui, auparavant, y étaient réfractaires. Et j’aimerais faire un lien ici avec le mouvement inverse qui se produisait au même moment avec le concept de développement durable, proposé par les écolo puis réapproprié par le monde des affaires qui a su faire une synthèse en définissant la responsabilité sociale par ses piliers économique, environnemental et social….synthèse par toujours efficace car elle recoupe mal le découpage effectif des aires de responsabilité de l’entreprise tel qu’il émerge d’ailleurs de la plupart des rapports de RSE-DD des entreprises.

8 Historique de la responsabilité sociale
Un nouvel imaginaire reposant sur l’abandon de l’hypothèse smithienne comme principe de légitimation L’entreprise a des responsabilités qui s’ajoutent à sa mission économique L’entreprise peut (et doit) embrasser une mission d’intérêt général La sphère économique n’est pas indépendante des dynamiques et réalités sociales et environnementales La construction du concept Si vous me permettez, afin de mieux construire ce concept, j’aimerais faire un détour historique qui nous permettra d’éclairer la notion de responsabilité sociale et son évolution, pour nourrir une conceptualisation théorique de la responsabilité sociale. Il y a quatre grandes ruptures dans la conception de la RSE au cours de l’histoire. Les années 1920 et ss: l’éthique en affaire. SI l’on parle de responsabilité sociale au début du siècle, c’est surtout dans une perspective paternaliste imprégnée de protestantisme, où le riche qui a réussi doit faire la charité et se comporter généreusement avec les moins nantis. Connotation morale Les années 1970 et ss: la responsabilité sociale comme alternative au communisme. l’entreprise et le capitalisme mis au banc des accusés. La réponse de GM avec un programme de responsabilité proposé par la direction (synthèse ou socialisation du capitalisme face à la menace idéologique du communisme), et débat avec Friedman qui prône au contraire l’ultralibéralisme. Grande rupture car on passe d’une connotation morale à une connotation politique, mais le concept reste managérial. Pendant les années 1990, la responsabilité sociale s’institutionnalise dans les discours et les pratiques managériales. Il n’est plus marginal, il devient mainstream par l’hypothèse gagnant gagnant, mais reste porté par les acteurs économiques et leurs écoles. « good ethics is good business » La rupture à laquelle on assiste pendant les années 2000, c’est une appropriation du concept par les autres acteurs de la société qui, auparavant, y étaient réfractaires. Et j’aimerais faire un lien ici avec le mouvement inverse qui se produisait au même moment avec le concept de développement durable, proposé par les écolo puis réapproprié par le monde des affaires qui a su faire une synthèse en définissant la responsabilité sociale par ses piliers économique, environnemental et social….synthèse par toujours efficace car elle recoupe mal le découpage effectif des aires de responsabilité de l’entreprise tel qu’il émerge d’ailleurs de la plupart des rapports de RSE-DD des entreprises.

9 Discours et pratiques de la RSE
La responsabilité sociale comme pratique volontaire Pour pallier les déficiences du droit comme mécanisme de régulation dans un contexte de mondialisation Négation du droit international comme « vrai droit » Éviter l’analyse des problèmes de mise en œuvre Pour remplacer la loi Le paradoxe de l’action responsable rentable Le caractère intrinsèquement lié des initiatives volontaires et de la réglementation

10 Discours et pratiques de la RSE
Le droit comme élément incontournable des pratiques de RSE L’entreprise responsable affiche son légalisme S’appuie sur le droit pour déterminer ses engagements « volontaires » Promeut le droit comme bonne pratique Utilise le droit pour limiter ses engagements (subsidiarité et droit local)

11 Discours et pratiques de la RSE
La responsabilité sociale comme dialogue avec les parties prenantes La responsabilité sociale comme moyen au service de la mission économique Le modèle sous-jacent à la terminologie des parties prenantes Le modèle des parties prenantes: d’abord une ambition pratique Donc, mise au service de et pas nécessairement adéquation puisque une RSE non rentable ne sera pas mise de l’avant Modèle politique pluraliste

12 Discours et pratiques de la RSE
La responsabilité sociale comme dialogue avec les parties prenantes Les mouvements sociaux qui adressent directement leurs revendications aux entreprises Les nouvelles stratégies des mouvements sociaux qui investissent des statuts économiques Donc, mise au service de et pas nécessairement adéquation puisque une RSE non rentable ne sera pas mise de l’avant Modèle politique pluraliste

13 Discours et pratiques de la RSE
La responsabilité sociale comme dialogue avec les parties prenantes L’apparition de nouveaux espaces de dialogue et de débat Des espaces qui s’articulent avec un processus réglementaire remodelé en fonction d’une perspective de gouvernance Des rapports de performance destinés aux parties prenantes Soft law – normes privées

14 La RSE: un symptôme? Des tensions toujours présentes malgré des initiatives et un discours de RSE qui témoignent de: Une rupture du compromis à la base de l’entreprise capitaliste Provoquée par un hiatus grandissant entre l’entreprise comme structure de production et le modèle de développement en transformation Fragilisation de la légitimité de l’entreprise comme institution sociale privée Inefficacité de ls RSE pour calmer le climat social La cie toujours en lien avec le modèle de développement

15 Quelle entreprise pour les sociétés post-écologiques?
Au delà des discours et pratiques de la RSE, des transformations institutionnelles sont déjà en cours Discussion autour des organes de gouvernance des entreprises Participation des mouvements sociaux à l’évaluation des entreprises et à la structuration du marché Inefficacité de ls RSE pour calmer le climat social La cie toujours en lien avec le modèle de développement

16 Quelle entreprise pour les sociétés post-écologiques?
Au delà des discours et pratiques de la RSE, des transformations institutionnelles sont déjà en cours Confirmation des espaces de dialogue sociaux par une nouvelle génération de législations procédurales Instrumentalisation de la dynamique économique par les mouvements sociaux Inefficacité de ls RSE pour calmer le climat social La cie toujours en lien avec le modèle de développement

17 Quelle entreprise pour les sociétés post-écologiques?
Au delà des discours et pratiques de la RSE, des transformations institutionnelles sont déjà en cours Apparition de nouveaux acteurs (NMSÉ et agences de notation) Mode de réglementation a posteriori Comptabilité environnementale Inefficacité de ls RSE pour calmer le climat social La cie toujours en lien avec le modèle de développement

18 Quelle entreprise pour les sociétés post-écologiques?
Pourtant, la question de la conception et de la comptabilisation de la richesse reste entière et interroge le principe d’accumulation sur lequel est fondé le système économique actuel Hors de l’accumulation et de la consommation, quelle institution économique pour gérer une économie des passifs? Inefficacité de ls RSE pour calmer le climat social La cie toujours en lien avec le modèle de développement


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