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L’émergence de la Chine et ses impacts sur les entreprises québécoises

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Présentation au sujet: "L’émergence de la Chine et ses impacts sur les entreprises québécoises"— Transcription de la présentation:

1 L’émergence de la Chine et ses impacts sur les entreprises québécoises
Dr. Zhan SU Professeur titulaire de management international et de stratégie de l’entreprise Directeur du Groupe d’Études et de Recherche sur l’Asie Contemporaine (GÉRAC) Université Laval Mars 2006

2 1. La compétitivité de l'économie chinoise: mythe ou réalité?
2. Les relations commerciales entre le Canada/ le Québec et la Chine: une relation gagnant/perdant, perdant/perdant ou gagnant/gagnant? 3. Les entreprises québécoises face à la Chine: quel positionnement et quelles stratégies? 

3 1. La compétitivité de l'économie chinoise: mythe ou réalité?

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5 Caractéristiques fondamentales de la Chine
Un pays en développement Un pays en transition Ce dont la Chine ne manque pas aujourd’hui, ce sont les PROBLÈMES. Mais, tant et aussi longtemps que la croissance est au rendez-vous, …

6 Le « miracle économique chinois »
Croissance: 9.4% de 1978 à 2004, de 147 milliards $US à 1586 milliards PIB par habitat: de 340 $US à plus de 1700 US$ en 2005 Commerce international: de 20 milliards $US en 1978 à Milliards en 2004; de moins de 1% du commerce mondial à 6%; 3ème puissance actuellement Réserves en devises: de 0.17 milliards $US en 1978 à 820 milliards en 2005 Réduction de la pauvreté: de 300 millions à moins de 100 millions

7 La Chine a dépassé l’Inde de façon brusque et rapide
Source: Banque Mondiale, Global Insight Inc.

8 Croissance exceptionnelle des pays surlignés Chine : % Malaisie : + 600% Mexique : + 600% Brésil : % Source OMC

9 Les facteurs déterminants de la croissance chinoise
Introduction du système de marché Pouvoir de mobilisation et de contrôle du gouvernement Investissements Marchés internationaux Consommations internes

10 la Chine a-t-elle intérêt à continuer d’être le «col bleu du monde »?
6% de la production industrielle mondiale (Japon: 15%, États-Unis: 20%) 40 à 100 Md $ de l’excédent annuel emplois ( emplois directs) Apprentissage technologique et managérial Cependant: 60% sont réalisées par les firmes étrangères implantées en Chine 85% pour des marques étrangères 40% des produits exportés ne sont dotés que d’une faible valeur ajoutée: 800 millions de chemises contre 1 Airbus A-380; poupée Barbie: 2$ vs 16$; prix moyen du produit textile: 4$; … Compétitivité au détriment du bien-être des travailleurs chinois Coûts élevés en approvisionnement (facture du pétrole importé: 2% de PIB de plus) Conséquences écologiques désastreuses (15% de PIB)

11 Nouvelle stratégie chinoise de développement
Plus d’efficacité Plus de valeur ajoutée Plus sociale Plus écologique Plus proactive Plus diplomatique Objectifs visés: - Croissance: doubler, en 2010, le PIB par habitant de 2000 - Efficacité (consommation des ressources énergétiques par chaque unité du PIB): 20% de moins en 2010 qu’en 2005 - Capacité d’innovation: pays avancé en 2020 - Niveau de vie: un pays développé en 2050

12 La Chine: Un pays en développement, mais atypique
Des avantages absolus au niveau des coûts, des avantages comparatifs au niveau de la productivité et des avantages compétitifs dans plusieurs segments du secteur technologique: - 30% des produits exportés en 2004 sont des high-tech; - selon une étude de McKinsey (2002), la productivité chinoise dans quelques secteurs manufacturiers est déjà 20% plus élevée que celle des pays européens; - 3ème pays en importance dans les investissements en R&D (60MM$); - environ 1 million de demandes pour des brevets, marques et dessins industriels ont été reçues entre 2000 et 2004, dont 90% provient de l’intérieur; - de plus en plus de MNE implantent leurs centres de R&D en Chine (déjà plus que 700). - plus de étudiants chinois à l’étranger

13 La Chine: Un pays en développement, mais atypique
La pauvreté assez présente Encore plus de 100 millions de pauvres Le PIB / hab. actuel n’est que celui des Coréens en 1982 et des Japonais en 1961 Il faudrait encore 25 ans pour atteindre le niveau actuel du PIB / hab. japonais et plus que 30 ans pour connaître la situation actuelle des Coréens en ce qui concerne l’écart par rapport aux Américains Mais, un marché de consommation très florissant Une classe moyenne représentant 20% de la population Une croissance annuelle de 20% sur les marchés de produits de luxe; la Chine sera le 2e plus grand marché en 2015 mariages célébrés par jour … 7e marché mondial en 2004 (3%), mais 2e en 2014 (11%)

14 La Chine va rester le géant des produits manufacturiers

15 La Chine: un lab mondial
La Chine: un lab mondial? Résultats d’un sondage réalisé par « The Economist » en 2005 Pays privilégiés pour l’implantation des centres de R&D dans les prochaines années : Chine (39%) États-Unis (29%) Inde (28%) Facteurs déterminants: Avantages fiscaux (70%) Marché intérieur actuel et futur Coûts de M-D Abondance de M-D qualifiée

16 La compétition des pays émergents
Tiré de Goldman Sachs, Octobre

17 Évolution du PIB mondial Source: Keystone India

18 2. Les relations commerciales entre le Canada / le Québec et la Chine: une relation gagnant/perdant, perdant/perdant ou gagnant/gagnant?

19 Punish Us, Please by Jim Stanford, Canadian Auto Workers, No 80, 25 avril 2004
Chinese officials have hinted darkly that if Canadian politicians express support for Tibetan independence in meetings with the Dalai Lama, there could be repercussions for our bilateral trade. We should take them up on that offer. Because the evidence is mounting that trade with China is doing us much more harm than good. A decade ago, we had a modest, balanced trading relationship. Since then, our exports to China have grown by $2 billion - but our imports have grown 8 times as much. That makes China our second-largest trading partner, and our $15 billion bilateral deficit is our largest anywhere. That imbalance represents at least 50,000 lost Canadian jobs. The bleeding is set to accelerate in the years to come, as Chinese exports become more diverse and technically sophisticated. Stop thinking about plastic toys from McDonald's; start thinking about cars, computers, and airplanes. Free-traders have a pat answer. China is a low-cost, labour-intensive country. It's good for us to import labour-intensive goods from them, in return for exports of knowledge-intensive goods and services from us. That's how "comparative advantage" works. Yet this standard free-trade model has never been more out to lunch than in explaining Canada-China trade. China's boom does not reflect a natural abundance of labour (which every poor country has). It reflects a deliberate, semi-planned strategy to construct advantage in increasingly sophisticated industries, with the help of powerful state interventions: subsidized capital, investments in infrastructure, a managed currency, and - of course - forcibly cheap and compliant labour.

20 What's more, our puny stake in China's phenomenal growth - $5 billion annual exports to a country with GDP approaching $10 trillion - does not mostly reflect our "brains." It is our traditional commodity industries (minerals, agriculture, and other resources) that will capture most of the crumbs coming our way from China's economic miracle. Believe it or not, trade with China is reinforcing our historical status as an exporter of staples, even as they work consciously to escape their role as a supplier of cheap labour. Standard responses to the Chinese trade threat won't even slow the coming explosion of our jobs-destroying bilateral deficit. Investing in education for Canadian workers is no panacea: workers in China, India, and elsewhere are just as capable of learning high-tech skills as Canadians are. Easing interest rates won't help much, either - beyond undoing some of the damage of last year's run-up in the loonie. Pressing China to float its currency (the current U.S. tactic) will make hardly any difference: the yuan could double tomorrow, and companies would still be flocking there. Ultimately, it will require direct measures to limit trade imbalances and force Chinese planners to buy as much from us as we buy from them. Fortunately, by threatening their own retaliation for our hospitality to the Dalai Lama, the Chinese have made it easy. We'll let them disrupt this one-sided relationship, instead of us. Applying my well-known diplomacy and tact, I therefore propose an escalating 8-point strategy to disrupt our trade. It's sure to get a rise out of China's touchy apparatchiks, and provoke the punishment we so richly deserve: Appoint Iona Campagnolo as our new ambassador to Beijing - after she takes an assertiveness-training course. Make the Dalai Lama an honorary citizen of Canada (his purchases of incense can stay GST-exempt). Keep Canada's team home from the 2008 summer Olympics in Beijing. (The only risk is that no-one might notice.) Lend Don Cherry to provide commentary for Tibetan hockey games (since his days at CBC are numbered anyway). Invite Tibet to join NAFTA - with appropriate dispensation for their softwood lumber exports. Pay $100 million to several ad agencies to sponsor patriotic Tibetan festivities. Organize an official bilateral cultural exchange. Tibet would send us a traveling exhibit of artifacts from Lhosa, and we would send them DVDs of the Trailer Park Boys. Send MP Dennis Mills to shout "Vive le Tibet libre!" from a balcony of the Imperial Palace. If all else fails, we could always just get down on our knees and plead for sanctions. I know it sounds kinky to beg for punishment. But in this case, the facts are clear: it's gonna hurt them far more than it hurts us. Jim Stanford is economist with the Canadian Auto Workers. He owns no handcuffs, whips, or leather straps.

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24 Impacts « cachés » sur le Canada
Une économie de plusieurs milliards par an pour les consommateurs Augmentation du niveau de vie de 5 à 10% Amélioration de la compétitivité internationale Effets pour la croissance économique Emplois crées dans des domaines reliés Revenus des entreprises canadiennes implantés en Chine

25 Jouets et équipement de sport 2049.37 6.38 Mobilier et literie 1634.58
Importations canadiennes en provenance de la Chine, millions de dollars canadiens Produit Valeur Variation (%) Machines 55.58 Matériel électrique 32.77 Jouets et équipement de sport 6.38 Mobilier et literie 29.99 Vêtements tissés 15.08 Chaussures 913.18 5.34 Vêtements tricotés 887.79 29.34 Produits de fer et d'acier 752.29 38.66 Plastique 721.32 12.35 Instruments médicaux et optiques 680.73 24.53 Sources: World Trade Atlas

26 Produits chimiques organiques 868.68 107.8 Céréales 766.57 1059.5
Exportations canadiennes à destination de la Chine, (millions de dollars canadiens) Produit Valeur Variation (%) Pâte de bois 23.36 Produits chimiques organiques 868.68 107.8 Céréales 766.57 1059.5 Machines 320.76 28.86 Poisson et fruits de mer 295.17 17.59 Engrais 274.86 7.52 Matériel électrique 251.67 -7.83 Nickel 232.15 152.27 Minerais, scories et cendres 161.13 9.12 Gras et huiles 152.79 158.45 Sources: World Trade Atlas

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28 La Chine est en train de «subventionner» les pays étrangers
Prix des produits Incitations fiscales Prix des ressources Coûts des capitaux Projets industriels nuisibles acceptés Conditions sociales des travailleurs Pertes financières (mauvaises créances étrangères: 5% vs %)

29 3. Les entreprises québécoises face à la Chine:
quel positionnement et quelles stratégies? 

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31 Le pire est-il à venir ?

32 Source: l’Observateur Économique Canadien, juin 2005

33 Stratégies concurrentielles possibles face à la Chine
Dans les industries intensives en main-d’œuvre et en capitaux Intégration par spécialisation (délocalisation) Confrontation par différenciation Évitement par focalisation (niche) Dans les industries intensives en connaissances Exploitation par pénétration Intégration par collaboration Positionnement! Positionnement!! Positionnement!!!

34 Choix stratégique fondamental
Faire seul? Faire faire? Faire ensemble? Ne pas faire? Ne plus faire?

35 Pour réussir dans les affaires avec la Chine, il faudrait une démarche
plus proactive plus réfléchie plus adaptée plus concertée plus continuelle plus soutenue

36 Chaire en stratégies d’affaires globales et marchés émergents asiatiques
Responsable: Dr. Zhan Su Faculté des sciences de l’administration, Université Laval Mission: la sensibilisation à la nouvelle réalité de la compétition asiatique; la veille stratégique sur l’évolution des marchés émergents asiatiques; le développement d’outils d’aide à la prise de décision; la formation de spécialistes en la matière; l’assistance et la consultation auprès des entreprises et des organisations.

37 Chaire en stratégies d’affaires globales et marchés émergents asiatiques
Responsable: Dr. Zhan Su Faculté des sciences de l’administration, Université Laval Activités envisagées: création d’un équipe de recherche spécialisée sur le monde asiatique; publication d’un bulletin mensuel thématique; organisation d’une série de conférences / séminaires pour les gens d’affaires; création et animation d’un cercle de gens d’affaires intéressés à l’Asie formations sur mesure pour les entreprises; … …

38 Nous devons réussir et nous pouvons réussir !
« Ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux au changement. » Charles Darwin


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