LA MORT DU CHRIST ET LA LOI

Présentation au sujet: "LA MORT DU CHRIST ET LA LOI"— Transcription de la présentation:

1 LA MORT DU CHRIST ET LA LOI
Leçon pour le 10 mai 2014

2 CE QUE LA LOI PEUT FAIRE « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Jamais de la vie ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Ainsi, je n’aurais pas su ce qu’était le désir si la loi n’avait pas dit : Tu ne désireras pas. » (Romains 7.7) La loi définit ce qui est péché. Sans la loi nous ne saurions pas ce qui est correct et ce qui est incorrect ; nous ne saurions pas si nous péchons ou non. Pour cette raison, la loi à le pouvoir (puissance) de nous déclarer coupable, parce qu’elle nous montre notre péché ; et « le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6.23). Comme le dit Paul, « L’aiguillon de la mort, c’est le péché, et la puissance du péché, c’est la loi » (1 Corinthiens 15.56). LA LOI nous montre le péché Le péché produit LA MORT

3 CE QUE LA LOI NE PEUT PAS FAIRE
« Mes frères, sachez-le donc : c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé ; de tout ce dont vous n’avez pas pu être justifiés par la loi de Moïse. » (Actes 13.38) La loi définit le péché, mais ne peut en aucune façon le pardonner. La loi ne peut pas rendre juste le pécheur. Pour cette raison, Dieu a conçu un plan pour sauver l’homme de son péché : la mort de Jésus. « Car — chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force — Dieu, en envoyant son propre Fils dans une condition semblable à la chair du péché, en rapport avec le péché, a condamné le péché dans la chair » (Romains 8.3)

4 LA MALEDICTION DE LA LOI
« Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous — car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois. » (Gálatas 3:13) Tous nous sommes sous la malédiction de la loi : « Tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3.23) Bien que la possibilité existe que nous gardions parfaitement la loi maintenant et dans le futur, nous ne pourrons jamais nous débarrasser de la malédiction de nos péchés passés ; nous méritons la mort. « Mais grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15.57) Quelle relation y a-t-il donc entre Christ et la loi ? Jésus a-t-il annulé la loi pour que nous puissions obtenir la victoire sur le péché ?

5 Le travail de médiation du Christ a commencé en même temps que la culpabilité, la souffrance et la misère humaine, sitôt que l'homme est devenu transgresseur. La loi n'a pas été abolie pour sauver l'homme et lui permettre de parvenir à s’unir avec Dieu. Mais le Christ a assumé le rôle d'être son garant et son libérateur après être devenu péché pour l'homme, afin que l'homme devienne justice de Dieu en Lui et par Lui, qui était [et est] un avec le Père. Les pécheurs peuvent être justifiés par Dieu seulement quand celui-ci leur pardonne leurs péchés, quand il les libère du châtiment qu'ils méritent, et qu’il les traite comme s'ils étaient vraiment justes et comme s’ils n'avaient pas péché, en les recevant dans la faveur divine et en les traitant comme s’ils étaient réellement droits. Ils sont uniquement justifiés par la justice de Christ qui est accréditée au pécheur. Le Père accepte le Fils, et en vertu de son sacrifice expiatoire, il accepte le pécheur. (E. G. WHITE, Messages choisis, vol. 3, p. 221, (traduction libre).

6 CHRIST ET LA LOI (I) « Par conséquent, mes frères, vous aussi vous avez été mis à mort pour la loi, au moyen du corps du Christ, pour être à un autre, celui qui s’est réveillé d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. » (Romains 7.4) Paul essaie d'expliquer la différence entre vivre sous la loi et vivre sous la grâce (Romains 6.14), à l'aide de trois exemples : le baptême (Romains 6.1-8), l'esclavage (Romains ) et la relation dans le mariage (Romains 7.1-6). Dans l'illustration, la mort du mari libérait l'épouse de la loi [du mariage]. Dans l'application, la mort de la vieille nature coupable libère le croyant de la condamnation et du domaine de la loi, pour s’unir au Christ. « Ainsi, la mort libère l'épouse des obligations qu’impose la loi du mariage, de même, la crucifixion (ou la mort) du chrétien avec le Christ le libère du domaine du péché et de la loi. Alors il peut commencer une nouvelle union spirituelle avec le Sauveur ressuscité.» (Commentaire Biblique Adventiste, sur Romains 7.4)

7 CHRIST ET LA LOI (II) « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de la vie en Jésus-Christ t’a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8.1-2) Quelle est la loi de l'Esprit qui me libère de la loi du péché et de la mort ? La différence n'est pas la loi elle-même, mais de la relation du croyant avec la loi avant et après sa conversion. La même loi qui était mort pour moi quand j'étais « sous l’empire de la chair » (Romains 8.08), est maintenant « loi de l'Esprit de vie » parce que je suis « dans l'Esprit de Dieu qui habite en moi » (Romains 8.09). Si je vis en Christ, je me réjouirai d’accomplir sa loi avec le pouvoir (puissance) de l'Esprit, parce que « la loi est sainte, et le commandement saint, juste et bon » (Romains 7.12). « Quand l’Esprit de Dieu révèle à un homme la pleine signification de la loi, un changement de cœur se produit. » (E.G WHITE, Messages choisis, vol.1, p. 249.)

8 « En résumé, la mort de Jésus a puissamment démontré la permanence de la loi de Dieu. Quand nos premiers parents ont péché, Dieu aurait pu abolir ses lois et supprimer les sanctions encourues pour transgression. Pourtant, pour les habitants de la terre, cela aurait signifié une existence misérable dans une société anarchique. Au lieu de cela, Dieu a choisi d’envoyer son Fils comme notre substitut, en ceci qu’il a reçu la juste sanction pour le péché, comme la loi l’exige, et cela, au nom de tous les humains. Par la mort de Jésus, notre espèce entière se retrouve dans une nouvelle relation avec Dieu. Cela veut dire que n’importe lequel d’entre nous, par la foi en Jésus, peut avoir le pardon de ses péchés, et se tenir parfait aux yeux de Dieu. » (EDS, vendredi 9 mai 2014)