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Le Cri du Choeur Chorale militante Montpellier Livret de paroles.

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1 Le Cri du Choeur Chorale militante Montpellier Livret de paroles

2 ACCORD El pueblo unido jamas sera vencido! (x2 pr les ♀, x4 pr les ♂)
TRADUCTION ACCORD El pueblo unido jamas sera vencido! (x2 pr les ♀, x4 pr les ♂) De pie cantar que vamos a triunfar avanzan ya banderas de unidad y tu vendras marchando junto a mi y asi veras tu canto y tu bandera florecer la luz de un rojo amanacer annuncia ya la vida que vendra De pie luchar el pueblo va a triunfar sera mejor la vida que vendra, a conquistar nuestra felicidad y en un clamor mil voces de combate se alzaran diran cancion de libertad, con decision la Patria vencera Y ahora el pueblo que se alza en la lucha con voz de gigante gritando: adelante! La Patria esta forjando la unidad, de norte a sur se movilizarà desde el Salar ardiente y mineral al bosque austral, unidos en la lucha y el trabajo iran la Patria cubriran, su paso ya anuncia el porvenir De pie cantar el pueblo va a triunfar miliones ya imponen la verdad, de acero son, ardiente batallon sus manos van llevando la justicia y la razon mujer con fuego y con valor ya estas aqui junto al trabajador Lam Do Rem Mi7 De pie cantar que vamos a triunfar Lam Rem Mi7 Lam avanzan ya banderas de unidad Rem Sol Do Fa Rem Mi7 y tu vendras marchando junto a mi y asi veras Lam La7 Rem tu canto y tu bandera florecer Sol Do Fa la luz de un rojo amanacer Rem Mi7 Lam La7 / Mi7 annuncia ya la vida que vendra REm Si7 Y ahora el pueblo que se alza en la lucha Lam MIm Mi7 con voz de gigante gritando: adelante! El pueblo unido jamas sera vencido! Le peuple uni ne sera jamais vaincu, Le peuple uni ne sera jamais vaincu ! Debout, chantons, que nous allons triompher. Ils avancent déjà, les drapeaux d'unité, Et tu viendras, marchant à mes côtés, Et ainsi tu verras fleurir ton chant et ton drapeau. La lumière rouge d'un lever de soleil, Annonce déjà la vie qui viendra. Debout, combattons, "Le peuple triomphera. La vie qui viendra sera meilleure Conquérir notre bonheur, Et en une clameur, mille voix de combat Se soulèveront, ils diront, Chanson de liberté, Décidée, la patrie vaincra. Et maintenant, le peuple qui se soulève dans la lutte Avec des voix de géants criants : En avant ! La patrie forge l'unité. De nord au sud, elle se mobilisera, Du Salar ardent et minéral A la forêt australe, Unis dans la lutte et dans le travail, ils iront Ils protègeront la patrie. Son pas annonce déjà l'avenir. Debout, luttons, que nous allons triompher Des millions déjà imposent la vérité. Ils sont d'acier, ardent bataillon. Leurs bras vont porter la justice Et la raison, femme, Avec feu et valeur, Déjà tu es ici, avec le travailleur.

3 El pueblo unido jamás será vencido, ou l’histoire d’une chanson devenue un hymne à la liberté
« 1973. Cela fait maintenant plus d’un siècle que les Etats Unis ont supplanté les puissances coloniales européennes pour faire de l’Amérique latine leur chasse gardée. Les intérêts économiques ont changé de mains, mais la stratégie est la même : soutenir l’oligarchie locale, et avec sa complicité, exploiter les richesses au profit des grandes fortunes nationales et des entreprises nord-américaines. La guerre froide qui fige le monde en deux blocs antagonistes à partir de 1947 ne fait qu’attiser la susceptibilité des Etats Unis, devenus hyper-réactionnaires face à l’émergence de partis socialistes et communistes aspirant à gouverner. A la fin des années 60, des dictatures militaires plus ou moins brutales et soutenues par l’oncle Sam sont déjà aux commandes au Paraguay (depuis 1954), et au Brésil (depuis 1964), tandis que la guérilla menée par Che Guevara en Bolivie s’est soldée en 1967 par un cuisant échec. Septembre 1970 : contre toute attente, à sa quatrième tentative, le socialiste Salvador Allende, candidat du parti de l’Unité populaire, remporte les élections présidentielles chiliennes. Elu pour six ans, il n’accomplira que trois années de son mandat. Le 11 septembre 1973 l’armée (avec à sa tête le général Augusto Pinochet) prend le pouvoir par la force, Salvador Allende se donne la mort dans le palais présidentiel assiégé. Ce coup d’Etat sonne le glas des espoirs démocratiques du Chili, et marque son entrée dans une période de dictature qui sera parmi les plus répressives du continent. C’est peu avant, en juillet 1973, qu’est enregistrée pour la première fois la chanson "El pueblo unido jamás será vencido" (phrase tirée d’un discours prononcé dans les années 40 par le leader populiste colombien Jorge Eliécer Gaitán). La musique est composée par Sergio Ortega, les paroles écrites et interprétées par le groupe Quilapayún (du mapuche "quila", trois, comme le nombre de membres du groupe, et "payún", barbe, l’attribut commun aux trois camarades). Les paroles militantes et engagées, l’énergie de la scansion qui évoque une troupe en marche, un couplet en forme de cri de révolte : "El pueblo unido jamás será vencido" est l’archétype de la "canción de protesto" (chanson de protestation), un style courant en Amérique latine. Lors du coup d’Etat, les artistes sont en tournée en Europe (ils se produisent notamment à l’Olympia le 15 septembre 1973). Ils feront le choix d’y rester, et, comme pour des milliers d’artistes et intellectuels chiliens, leur exil durera 15 ans. Rapidement, ils s’imposent comme des figures centrales lors des manifestations de solidarité avec le peuple chilien, et continuent d’enregistrer des disques engagés. Mais c’est "El pueblo unido ..." qui s’impose comme LA chanson emblématique de la lutte pour la démocratie au Chili, et devient au fil du temps symbole d’unité et de solidarité populaire à travers le monde, dépassant son rapport direct avec le Chili. Traduite en plusieurs langues, reprise par quantité d’interprètes de toutes nationalités, servant d’inspiration à des albums entiers, la chanson a également été adoptée et adaptée par de nombreux mouvements révolutionnaires, notamment au Portugal (durant la Révolution des Oeillets de 1974), en Iran (lors de la Révolution Islamique de 1979) ou en Ukraine (durant la Révolution Orange de 2004).  Note : créé en 1965, le groupe Quilapayún a changé plusieurs fois de configuration et de participants. Il compte aujourd’hui une dizaine de membres, est toujours actif et se produit régulièrement en concert, au Chili et dans le monde entier. «  Article tiré du site

4 EL PASO DEL EBRO ACCORDS CONTEXTE D- El ejercito del Ebro  A7 Rum  balabum  balabum  bam  bam  D- C Una noche el rio paso  Bb A7 Ay Carmela, ay Carmela El paso del Ebro (ou El Ejército del Ebro ou ¡Ay, Carmela!) est un chant composé à l'origine en 1808 contre l'envahisseur français pendant la Guerre d'indépendance espagnole et réactualisé par les soldats républicains pendant la guerre civile. Le chant de 1808 ne peut être qualifié ni d'anarchiste ni de révolutionnaire. C'est un chant de résistance : Après la reddition de Madrid en 1808, les Espagnols firent aux Français une guerre de rochers, de buissons, d'embuscades : une guerilla, à laquelle les troupes de Napoléon ne purent à la longue résister. Des petits groupes de résistants embusqués ne cessaient de harceler l'envahisseur, pourtant venu en promettant de mette à bas la féodalité et l’absolutisme espagnols. De reculade en reculade, les Français durent admettre leur défaite et en 1813 ce fut le retour de l’ancien roi d’Espagne, Ferdinand VII. Histoire de la bataille de l'Ebre : page suivante "Les combattants de la guerre civile espagnole ont beaucoup chanté. Qu’ils soient républicains ou nationalistes, miliciens ou phalangistes, communistes ou franquistes, les acteurs de ce que l’on peut considérer aujourd’hui à juste titre comme l’un des plus atroces conflits du XX° siècle ont saisi tout le parti idéologique qu’il y avait à tirer de chansons bien écrites, populaires, reprises d’une seule voix à l’instant de la bataille comme pour mieux éprouver la cohésion des troupes et dévoiler aux regard de l’adversaire la force de sa détermination. Des chansons où chacun des deux camps porte témoignage d’un engagement politique, d’une vision de la guerre qui n’est pas celle du soldat d’en face, d’une société idéalisée pour laquelle on accepte finalement de mourir." extrait d'analyse tiré du site El ejercito del Ebro  Rum  balabum  balabum  bam  bam  Una noche el rio paso  Ay Carmela, ay Carmela Y las tropas invasoras  Rum balabum balabum bam bam  Buena paliza les dio  Ay Carmela, ay Carmela El furor de los traidores  Rum balabum balabum bam bam  Lo descarga su aviacion  Ay Carmela, ay Carmela Pero nada pueden bombas  Rum balabum balabum bam bam  Donde sobra corazon  Ay Carmela, ay Carmela Contrataques muy rabiosos  Rum balabum balabum bam bam  Deberemos resistir  Ay Carmela, ay Carmela  Pero igual que combatimos  Rum balabum balabum bam bam  Prometemos combatir  Ay Carmela, ay Carmela  El ejercito del Ebro  Rum  balabum  balabum  BAM BAM x2 x2 TRADUCTION L'armée de l'Èbre Rum balabum balabum bam bam ! Une nuit passa le fleuve Ay Carmela, ay Carmela. Et aux troupes d'envahisseurs Elle donna une bonne raclée L'aviation des traîtres passe sa fureur sur nous Mais les bombes ne peuvent rien Là où il y a plus de cœur qu'il n'en faut À des contre-attaques enragées Nous devrons résister Comme nous avons combattu Nous promettons de résister

5 La Bataille de l'Ebre : éléments historiques
« Malheureusement, la vieille chanson des guérilleros espagnols, composée en 1808 dans la lutte contre Napoléon Ier et actualisée 130 années plus tard par les soldats républicains pendant la Guerre Civile espagnole ( ) pêchait d’un optimisme exagéré. La Bataille de l’Ebre, qui a duré 114 jours, l’une des plus longues de l’histoire, s’est soldée par morts des deux camps et a laissé littéralement exsangue l’armée populaire qui menait alors sa dernière offensive. Cet événement épique fut en effet la dernière tentative de la République pour freiner l’avance des armées de la coalition de droite dirigée par Franco qui s’était soulevée deux ans plus tôt, le 17 juillet 1936. La Bataille de l’Ebre de juillet 1938 avait connu son prologue un mois plus tôt lorsque, le 23 juin, les troupes franquistes parvenaient à prendre Castellon de la Plana, dans la région de Valence. Avec cette prise, elles obtenaient une victoire décisive: couper le territoire républicain en deux avec d’un côté la Catalogne et de l’autre les territoires sous le contrôle de Madrid. Séparant ces deux parties et traçant la nouvelle ligne de front courait l’immense fleuve de l’Ebre. De plus, à partir de leur nouvelle position conquise, l’armée franquiste pouvait raisonnablement espérer prendre Valence elle-même, la troisième grande ville qui était encore aux mains des autorités légales du Front Populaire. C’est à ce moment que les Républicains ont commencé à échafauder les plans d’une contre-offensive destinée à changer le cours des événements. Et c’est ainsi que, comme le dit la chanson, «L’Armée de l’Ebre, une nuit, a traversé le fleuve. » Ce fut à 00h15 le 25 juillet Quelques soldats, sans beaucoup de logistique, aux ordres du général Juan Modesto, appuyés par une centaine d’avions de chasse d’origine soviétique et à bord d’embarcations de tous types, ont traversé l’Ebre en trois points distincts sur un front de 65 Km donnant ainsi le coup d’envoi d’une des plus importantes batailles de l’histoire. Au nord se trouvaient les troupes de la 42e Division qui sont parvenues à progresser jusqu’au premier août, jour où débuta une violent une contre-attaque fasciste qui obligea républicains à retraverser le fleuve en sens inverse le 6 août. Au sud, les franquistes ont résisté avec succès dès le début, forçant les républicains à se replier. Le grand succès de la phase initiale de l’offensive des troupes républicaines s’est donc seulement produit dans la zone centrale du front. En deux jours à peine, elles allaient effectuer une percée de 50 Km en territoire ennemi, à prendre 7 agglomérations et furent à deux doigts d’en libérer trois autres. Dans l’une de ces dernières, Gandesa, les franquistes ont lancé une grande contre-attaque appuyée par l’aviation allemande envoyée par Hitler. Cette contre-attaque provoqua un dramatique repli, rendu encore plus difficile par la rupture des écluses du fleuve provoquant l’inondation de plusieurs secteurs du front. L’offensive républicaine était stoppée, une dure lutte pour maintenir les positions occupées commençait. A plusieurs endroits, il y eut des combats féroces se prolongeant sur plusieurs journées. Le 10 août débuta l’un d’eux à Pinell de Brai où les Républicains, aux ordres du général Enrique Lister (qui participa par la suite à d’importantes batailles de la Seconde guerre mondiale, dont Stalingrad), ont lutté sans arrêt pendant 5 jours jusqu’à épuisement mutuel. Le 19 août, une nouvelle contre-attaque franquiste était brisée mais, avec de nouvelles réserves, ils revinrent à la charge le 20 et parvinrent finalement à leur objectif. A partir de ce moment et jusqu’en septembre et octobre, les combats se sont alors concentrés autour de Gandesa, Villalba de los Arcos et Corbera d’Ebre. Les Républicains résistaient de pied ferme malgré une artillerie franquiste et une aviation nazie allemande qui leur déversait des milliers de tonnes de bombes. Ce fut le 15 novembre seulement, près de 4 mois après le succès initial de la percée qui donna naissance à l’optimiste « Ay Carmela! » que les derniers restes de la XVe Armée Républicaine ont retraversé définitivement l’Ebre en sens inverse à celui du 25 juillet. La suite des événements ne fut plus qu’une longue et pénible retraite vers Barcelone et Madrid jusqu’à la défaite finale. Mais l’héroïsme de l’Armée de l’Ebre est resté à tout jamais gravé dans les annales. Personne ne pensait, à ce moment là, après deux épuisantes années de guerre, que la République pouvait encore tenter un semblable effort face à l’ancienne armée espagnole insurgée, aux troupes italiennes envoyées par Mussolini et à la puissante aviation hitlérienne. La Bataille de l’Ebre fut le Chant du Cygne d’une lutte épique. Aujourd’hui, 65 ans après les faits, plusieurs survivants républicains de la Bataille, parfois nonagénaires, se sont rassemblés à Corbera d’Ebre, un village du sud de la Catalogne qui est resté en ruine depuis l’époque, pour commémorer leur épopée. On a pu y voir les vieux combattants des Brigades Internationales; les italiens de la Brigade « Garibaldi »; les étasuniens de la Brigade « Abraham Lincoln »; les britanniques de la « Connoly Column »; les français de la Brigade « Marseillaise », de toutes les nationalités encore qui furent regroupés dans la XVe Brigade Internationale. C’est là que Lise London, brigadiste de 86 ans, attendait des hommes et des femmes tels que René Landrieux, Georges Sossenko, Theo Francos, Lola González, Jorge Pasha, Kosta Grecos… et tant d’autres qui ne viendront plus. D’après un article de Fernando Del Corro (Rébellion) / tiré du site

6 L'ESTACA (chanson originale) LE PIEU (traduction libre)
ACCORDS L'ESTACA (chanson originale) LE PIEU (traduction libre) L'avi Siset em parlava De bon matí al portal, Mentre el sol esperàvem I els carros vèiem passar. Siset, que no veus l'estaca On estem tots lligats ? Si no podem desfer-nos-en Mai no podrem caminar ! Si estirem tots, ella caurà I molt de temps no pot durar : Segur que tomba, tomba, tomba ! Ben corcada deu ser ja. Si tu l'estires fort per aquí I jo l'estiro fort per allà, Segur que tomba, tomba, tomba I ens podrem alliberar. Però, Siset, fa molt temps ja : Les mans se'm van escorxant, I quan la força se me'n va Ella és més ampla i més gran. Ben cert sé que està podrida Però és que, Siset, pesa tant Que a cops la força m'oblida. Torna'm a dir el teu cant É L'avi Siset ja no diu res, Mal vent que se l'emportà, Ell qui sap cap a quin indret I jo a sota el portal. I mentre passen els nous vailets Estiro el coll per cantar El darrer cant d'en Siset, El darrer que em va ensenyar Du temps où je n'étais qu'un gosse Mon grand-père me disait souvent Assis à l'ombre de son porche En regardant passer le vent Petit vois-tu ce pieu de bois Auquel nous sommes tous enchaînés Tant qu'il sera planté comme ça Nous n'aurons pas la liberté Mais si nous tirons tous, il tombera Ca ne peut pas durer comme ça Il faut qu'il tombe, tombe, tombe Vois-tu comme il penche déjà Si je tire fort il doit bouger Et si tu tires à mes côtés C'est sûr qu'il tombe, tombe, tombe Et nous aurons la liberté Petit ça fait déjà longtemps Que je m'y écorche les mains Et je me dis de temps en temps Que je me suis battu pour rien Il est toujours si grand si lourd La force vient à me manquer Je me demande si un jour Nous aurons bien la liberté Mais si nous... Puis mon grand-père s'en est allé Un vent mauvais l'a emporté Et je reste seul sous le porche En regardant jouer d'autres gosses Dansant autour du vieux pieu noir Où tant de mains se sont usées Je chante des chansons d'espoir Qui parlent de la liberté Mais si nous... Et nous aurons la liberté x2 B- F#7 B- Du temps où je n'étais qu'un gosse B- F#7 Mon grand-père me disait souvent E- F# B- Assis à l'ombre de son porche G F# B- En regardant passer le vent B- F#7 B- Mais si nous tirons tous, il tombera F#7 B- Ca ne peut pas durer comme ça E- B- Il faut qu'il tombe, tombe, tombe E- F#7 B- Vois-tu comme il penche déjà CONTEXTE L'Estaca (c'est-à-dire « le pieu » en catalan) est une chanson composée par le chanteur Lluís Llach en 1968. Composée durant la dictature du général Franco en Espagne, c'est un cri à l'unité d'action pour se libérer de l'oppression, pour atteindre la liberté. D'abord symbole de la lutte contre l'oppression franquiste en Catalogne, elle est devenue un symbole de la lutte pour la liberté. Pour une traduction plus littérale allez voir là :

7 L'estaca de Lluis Llach : Éléments historiques
Le grand-père Siset, personnage principal de la chanson, est inspiré d'un personnage réel, le barbier Narcís Llansa i Tubau. Ne cachant pas ses opinions, il était connu pour être républicain, catalaniste et anticlérical, et faire de sa boutique un lieu de débat politique. Lorsque la république fut proclamée en 1931, il fut élu conseiller municipal sous l'étiquette d'ERC, la gauche républicaine catalane. Suite à la guerre civile, il fut soumis à diverses humiliations : forcé à nettoyer les églises et à assister aux messes. Il n'échappa finalement à ses obligations qu'en prétextant que le dimanche était le jour où il était le plus chargé de travail comme barbier. À partir du début des années 1960, il passa ses étés dans la maison de sa deuxième fille, à Verges. C'est là que le jeune Lluís Llach, fils du médecin et maire — franquiste — du village, et ami de son petit-fils Ponç Feliu, l'aurait connu, en jouant au jeu de la botifarra, une variante catalane de la manille. Le vieil homme et l’adolescent passent du temps ensemble, en particulier à pêcher. C'est lors de ces parties de pêche près du Ter que le grand-père Siset ouvre les yeux de Lluís Llach sur les fondements et la réalité du régime franquiste. En 1968, Lluís Llach écrivit les paroles de la chanson, s'inspirant des conversations qu'il avait eues avec Siset. Il dit par ailleurs de lui : « Siset me parlait toujours le regard droit les yeux lumineux d'un homme bon ». Source : Wikipédia « La chanson sonne clairement comme un chant de résistance au fascisme en même temps qu'un chant d'espoir et une invitation à ne jamais cesser de lutter contre le pouvoir autoritaire car le temps peut remplacer la force quand celle-ci fait défaut. Au bout d'un an, cette chanson est censurée par Franco et interdite. Une décision qui intervient trop tard tant les paroles et la mélodie qui l'accompagne sont connues de tous. A aucun moment Lluis Llach ne reculera devant la pression et les menaces. Pour ne pas se mettre en danger, il lui arrive de jouer les notes sans paroles et de laisser à son public la liberté d'entonner le texte. En 1970, Llach se produit ainsi au Théâtre espagnol de Madrid. Sa popularité naissante lui attire les foudres du pouvoir et tous les textes interprétés en public doivent préalablement être soumis à la censure. Au garde à vous devant son micro, il explique alors la situation pendant que son pianiste continue à jouer le refrain de l'Estaca. Trois mille personnes se mettent à chanter. Lui reste muet. Pour se conformer à l'interdiction. » Source : La chanson de Lluis Llach a été reprise dans son texte catalan par Zebda, qui l'a inclus dans son album Motivés de 1998, où la chanson côtoie d'autres chansons à caractère révolutionnaire ou résistant. Les Femmouzes T. la reprennent en 2005 dans leur album Tripopular, tout comme Jean-Bernard Plantevin en 2007 dans son album Cigalejado. Enfin, la chanson, toujours dans sa version catalane, a été choisie comme hymne officieux du club de rugby à XV de Perpignan, l'USAP. La chanson a aussi été plusieurs fois traduites en langues étrangères. On peut remarquer les versions françaises du chanteur engagé Marc Ogeret, sous le titre l'Estaque, et de Marc Robine, sous le titre le Pieu. Le groupe de musique corse I Chjami Aghjalesi l'interprète en langue corse sous le titre A Catena. Enfin, le syndicat polonais Solidarność l'a adopté comme son hymne dans sa version de Jacek Kaczmarski, Mury (les murs)6.Le chanteur basque Gorka Knorr la reprend également sous le titre Agurre Zaharra dans son album Txalaparta en 1976, avec un caractère autonomiste et anti-franquiste. Le chanteur tunisien Yasser Jeradi a repris la mélodie, accompagnée de paroles mélancoliques en arabe tunisien, spécifiquement en darja. Sous le titre Dima Dima, elle a également été chantée par Amel Mathlouthi. Une nouvelle version de Dima, dima, par Lakadjina et Yasser Jeradi, connait un relatif succès durant la révolution tunisienne de 2011. Le chanteur occitan, Patric, l'a intégrée, dans une version occitane dans son dernier disque, paru en 2010, Colors. Source : Wikipédia

8 LA JAVA DES BONS ENFANTS
ACCORDS C- Dans la rue des Bons Enfants, C G7 On vend tout au plus offrant, G7 Y avait un commissariat G C- Et maintenant il n´est plus là C F- Un poulet zélé vint vite, Bb Eb Y porter une marmite, Ab DbMaj7 Qui était à renversement Et la r'tourne imprudemment Dans la rue des Bons Enfants, On vend tout au plus offrant, Y'avait un commissariat Et maintenant il n´est plus là Une explosion fantastique N´en a pas laissé une brique, On crut que c´était Fantomas Mais c´était la lutte des classes Un poulet zélé vint vite, Y porter une marmite, Qui était à renversement Et la r'tourne imprudemment Le brigadier, l' commissaire, Mêlés aux poulets vulgaires, Partent en fragments épars Qu´on ramasse sur un buvard Contrairement à s'qu´on croyait, Y en avait qui en avaient, L´étonnement est profond, On peut les voir jusqu´au plafond Voilà bien ce qu´il fallait Pour faire la guerre au palais, Sache que ta meilleure amie, Prolétaire, c´est la chimie Les socialos n´ont rien fait Pour abréger les forfaits De l´infamie capitaliste Mais heureusement vient l' anarchiste Il n´a pas de préjugés, Les curés seront mangés, Plus d'patrie, plus d'colonies, Et tout le pouvoir, il le nie Encore quelques beaux efforts, Et disons qu´on se fait fort De régler radicalement Le problème social en suspens Les socialos n´ont rien fait Pour abréger les forfaits De l´infamie capitaliste Mais heureusement vient l´anarchiste Plus de misère salariée Mise à prix sur le marché Plus de patron, plus d' patrie Se tuer pour eux c'est fini C'en est assez des réformes Des rebellions dans la norme Faut régler radicalement Dans la rue des Bons Enfants, On vend tout au plus offrant, Y avait un commissariat Et maintenant il n´est plus là Viande à vendre au plus offrant, L´avenir radieux prend place Et le vieux monde est à la casse ! CONTEXTE « La Java des Bons-Enfants est une chanson anarchiste de Guy Debord pour les paroles et Francis Lemonnier pour la musique. Chanson figurant dans le disque « Pour en finir avec le travail. Chansons du prolétariat révolutionnaire — Vol. 1 » chez RCA elle fut attribuée par détournement situationniste à Raymond Callemin, dit Raymond la Science, célèbre membre de la bande à Bonnot. La réédition de l'album chez EMP crédite à la chanson les vrais auteurs.  La chanson fait référence à la journée du 8 novembre 1892, durant laquelle l'anarchiste Émile Henry, âgé de 19 ans, dépose une bombe dite "à renversement" au siège des mines de Carmaux à Paris. Après sa découverte, l'engin explosif est emmené au commissariat de police de la rue des Bons-Enfants où il explose faisant 5 morts. Émile Henry est arrêté après quelques attentats le 27 avril 1894 et guillotiné un mois plus tard » Src : Wikipédia

9 QUAND LES CONS SONT BRAVES
ACCORDS VOCABULAIRE D A7 D Sans être tout à fait un imbécile fini, G B E- Je n'ai rien du penseur, du phénix, du génie. F d B- Mais je n'suis pas le mauvais bougre et j'ai bon coeur, E A D E7 Et ça compense à la rigueur A Quand les cons sont braves Comme moi, comme toi, comme nous, comme vous, C d 7 Ce n'est pas très grave. Qu'ils commettent, Se permettent des bêtises, des sottises, Fd D E7 Qu'ils déraisonnent, ils n'emmerdent personne. A Par malheur sur terre Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants, Cd7 Des crétins sectaires. Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient Fd- Leur zèle à la ronde, D E7 A  /A7 Ils emmerdent tout l'monde. Finale à la Brassens : D E7 A E7 A « Ils emmerdent tout l'mon-on-de » Lampiste : Employé chargé d'entretenir les lampes. Par extension, employé subalterne sur lequel retombe la responsabilité des fautes imputables à ses supérieurs. Jobastre (occitan) : Personne naïve, un peu folle Matamore : Faux brave, homme qui se vante d'exploits imaginaires. Personnage de la comédie espagnole qui se vante à tout propos de ses exploits guerriers contre les Maures et que l'on représente généralement en uniforme chamarré au geste large et au verbe haut. Pétaudière La "pétaudière" ou "La cour du roi Pétaud" se dit pour qualifier un lieu où règne un désordre total. Le roi Pétaud était le roi (imaginaire ?) des mendiants de la Cour des Miracles ; son nom proviendrait du verbe latin peto, petere, petivi, petitum, qui peut signifier demander - ici faire l'aumône Sans être tout à fait un imbécile fini, Je n'ai rien du penseur, du phénix, du génie. Mais je n'suis pas le mauvais bougre et j'ai bon coeur, Et ça compense à la rigueur. Quand les cons sont braves Comme moi, comme toi, comme nous, comme vous, Ce n'est pas très grave. Qu'ils commettent,Se permettent des bêtises, des sottises, Qu'ils déraisonnent, ils n'emmerdent personne. Par malheur sur terre Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants, Des crétins sectaires. Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient Leur zèle à la ronde, Ils emmerdent tout l'monde. Si le sieur X était un lampiste ordinaire, Il vivrait sans histoire avec ses congénères. Mais hélas ! Il est chef de parti, l'animal : Quand il débloque, ça fait mal ! Quand les cons sont braves... Si le sieur Z était un jobastre sans grade, Il laisserait en paix ses pauvres camarades. Mais il est général, va-t-en-guerre, matamore. Dès qu'il s'en mêle, on compte les morts. Quand les cons sont braves... Mon Dieu, pardonnez-moi si mon propos vous fâche En mettant les connards dedans des peaux de vaches, En mélangeant les genres, vous avez fait d'la terre Ce qu'elle est : une pétaudière ! Quand les cons sont braves... (+ rapide) CONTEXTE Écrit et mis en musique par Georges Brassens Interprété à titre posthume par Jean Bertola

10 SANS LA NOMMER ACCORDS CONTEXTE
Je voudrais sans la nommer Vous parler d'elle Comme d'une bien aimée, D'une infidèle, Une fille bien vivante Qui se réveille À des lendemains qui chantent Sous le soleil. C'est elle que l'on matraque, Que l'on poursuit, que l'on traque, C'est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève. C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit, qu'on abandonne, Qui nous donne envie de vivre, Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout. Lui rendre hommage : Jolie fleur du mois de mai Ou fruit sauvage, Une plante bien plantée Sur ses deux jambes Et qui traîne en liberté Où bon lui semble. C'est elle que l'on matraque... Vous parler d'elle : Bien-aimée ou mal-aimée, Elle est fidèle ; Et si vous voulez Que je vous la présente, On l'appelle Révolution permanente. « Sans la nommer » est une chanson écrite en 1969, composée et interprétée par Georges Moustaki, la première fois au festival de l'île de Wight. Elle sera reprise par de nombreux artistes dont la Compagnie Jolie Môme. Georges Moustaki a été le chantre et le héros d’une certaine révolte dans les années 70, nous laissant des chansons qui resteront dans l’histoire de la chanson française: "Le métèque", "Sans la nommer", "Ma liberté" (paroles ci-dessous); auparavant il avait écrit des chansons pour Piaf, Barbara, Montand, Reggiani… Cette chanson a été, durant les années 70, un symbole des mouvements d'extrême gauche et anarchistes. Elle sera reprise en 2006 par Christophe Alévêque dans son spectacle Debout !, en 2012 dans une vidéo sur le Printemps québécois publiée le 8 août et en 2012 sur le troisième EP (Le bal de la zone) de Z.E.P. - Zone d'expression populaire. Dm Je voudrais sans la nommer Gm Vous parler d'elle C7 Comme d'une bien aimée, F D'une infidèle, Une fille bien vivante Qui se réveille À des lendemains qui chantent F A7 Sous le soleil. C'est elle que l'on matraque, Que l'on poursuit, que l'on traque, C'est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève. C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit, qu'on abandonne, Qui nous donne envie de vivre, Qui donne envie de la suivre A Dm Jusqu'au bout, jusqu'au bout.

11 LE CONCEPT DE REVOLUTION PERMANENTE
La théorie de la révolution permanente n’est pas une spéculation métaphysique mais une tentative de répondre à une des questions les plus dramatiques de notre époque : comment résoudre les problèmes sociaux terribles dont souffrent les pays capitalistes dépendants — « coloniaux et semi-coloniaux » dans le langage de l’époque — comment leur permettre d’échapper à la paupérisation, aux dictatures, aux régimes oligarchiques, à la domination étrangère ? Cette théorie a été une des contributions les plus importantes et les plus novatrices de Trotsky au marxisme du XXe siècle. Source : Au Xxème la plupart des marxistes tant réformistes que révolutionnaires avaient, sciemment ou non, abandonné cette théorie esquissée par Marx. Trotsky s'intéressa tôt à cette question. En 1905 il commence à développer la théorie de la révolution permanente dans son œuvre "Bilan et perspectives". Mais ce n'est que durant son exil à Alma-Ata en 1928 qu'il écrivit la "Révolution permanente". Pour Trotsky, seule la classe ouvrière des pays dominés ou néo-coloniaux est en mesure de mener à bien le renversement des régimes monarchiques en réalisant simultanément sa propre révolution démocratique et la révolution socialiste. Dans cet ouvrage, il confronte son analyse et celle des staliniens. La vision par étape de la révolution : Les staliniens opposaient à Trotsky une vision "étapiste" de la révolution dans les pays dominés. Cette conception qui voulait que dans les pays où le mode de production féodale et la monarchie étaient encore en cours, comme en Russie avant 1905, la première révolution devait être une révolution de type bourgeois qui instaurerait le capitalisme et des régimes "démocratiques" de type parlementaire. Dans ce cadre, le prolétariat, encore en formation en tant que classe, devait n'être que l'allié de l'aile libérale de la bourgeoisie. Le capitalisme ainsi pourrait se développer durant des décennies et avec lui la classe ouvrière, qui pourrait se forger tranquillement ses armes politiques pour arriver à la seconde étape de la révolution : la révolution socialiste. La révolution permanente, pour Marx, signifie une révolution qui n'accepte avec aucune forme de domination de classe, qui ne s'arrête pas au stade démocratique mais passe aux mesures socialistes et à la guerre contre la réaction extérieure. La révolution russe en renversant le tsar et en instaurant un Etat socialiste en a d'ailleurs été l'exemple vivant. La révolution permanente : L'analyse de Trotsky s'appuyait sur le concept de développement inégal et combiné du capitalisme. Autrement dit, l'idée que le développement du capitalisme dans les pays dominés ne passe pas par les étapes de développement qu'ont connu les premiers pays capitalistes (Angleterre, France, USA par exemple). L'impérialisme économique des pays dominants donne immédiatement des caractères avancés du capitalisme à ces pays. Ces caractères avancés sont la concentration du capital, qui engendre la création de grandes entreprises où travaille un nombre important d'ouvriers ; la centralisation du capital, c'est-à-dire que le capital est détenu par un nombre restreint de propriétaires capitalistes des pays impérialistes. Mais dans le même temps, en réalité, les pays dominés par l'impérialisme des "vieux" pays capitalistes sont maintenus par tous les moyens nécessaires (économie, colonisation, guerre) à un niveau de développement inférieur aux pays dominants, souvent dans des économies agraires. Cela aboutit à une classe ouvrière, certes minoritaire, mais qui est déjà organisée comme dans les pays impérialistes et à une bourgeoisie locale peu développée en tant que classe et qui est donc incapable de réaliser la révolution bourgeoise. Les autres aspects de la théorie : Le deuxième aspect de la théorie de la révolution permanente concerne proprement la révolution socialiste. Pendant celle-ci les rapports sociaux se transforment continuellement au cours de la lutte de classe qui continue de perdurer contre les anciennes classes dominantes. Trotsky dit : "la société ne fait que changer sans cesse de peau. Chaque phase de reconstruction découle directement de la précédente. Les événements qui se déroulent gardent par nécessité un caractère politique, parce qu'ils prennent la forme de chocs entre les différents groupements de la société en transformation. Les explosions de la guerre civile et des guerres extérieures alternent avec les périodes de réformes "pacifiques". Les bouleversements dans l'économie, la technique, la science, la famille, les mœurs et les coutumes forment, en s'accomplissant, des combinaisons et des rapports réciproques tellement complexes que la société ne peut pas arriver à un état d'équilibre. En cela se révèle le caractère permanent de la révolution socialiste elle-même. Une révolution dont chaque étape est contenue en germe dans l'étape précédente, une révolution qui ne finit qu'avec la liquidation totale de la société de classe.” (Trotsky, La Révolution Permanente) Le troisième aspect fut d'envisager le caractère nécessairement international de la révolution socialiste. Cette idée a été combattue avec force par les staliniens et la bureaucratie. Elle pouvait remettre en cause leur pouvoir et leurs privilèges a fortiori quand ceux-ci visaient le statu quo avec les pays capitalistes. A cela la bureaucratie stalinienne opposa la théorie du "socialisme dans un seul pays". Pourtant après 70 années de caricature du communisme l'échec du bloc stalinien est criant. La révolution socialiste ne peut pas se maintenir dans un seul pays. Si les révolutions se font nécessairement dans un cadre national, la révolution socialiste au niveau national ne peut pas être un but en soi. Source :

12 ALLEZ LES GARS CONTEXTE ACCORDS
Oh, je n’oublierai pas devant nous, les casqués Les fusils lance-grenades et les grands boucliers Tout ça pour nous forcer quand nous n’avions pour nous Que nos poings, le bon droit, et puis quelques cailloux. D’abord on s’avançait en frappant dans les mains Y en avait parmi eux de vrais têtes de gamins Les regards s’affrontaient, face à face, de tout près Eux devaient la boucler, nous pas, et on chantait: Allez les gars combien on vous paye Combien on vous paye pour faire ça Combien ça vaut, quel est le prix De te faire détester ainsi Par tout ces gens qu’tu connais pas Qui sans ça n’auraient rien contre toi Tu sais nous on n’est pas méchants On ne grenade pas les enfants On nous attaque, on se défend Désolé si c’est toi qui prends Allez les gars combien on vous paye... Pense à ceux pour qui tu travailles Qu’on n’voit jamais dans la bataille Pendant qu’ tu encaisses des cailloux Les actionnaires ramassent les sous Avoue franchement, c’est quand même pas La vie qu’t’avais rêvé pour toi, Cogner des gens pour faire tes heures T’aurais mieux fait d’rester chômeur. Je ne me fais guère d’illusions Sur la portée de cette chanson Je sais qu’tu vas pas hésiter Dans deux minutes à m’castagner T’es bien dressé, baratiné, Mais au moins j’aurai essayé Avant les bosses de te causer. Allez les gars,combien on vous paye ? est une création du GAM (paroles de Michel Gilbert), groupe d’action musicale, basé en Belgique. Cette chanson fut particulièrement chantée pendant la lutte contre l’implantation d’une deuxième centrale nucléaire à Chooz, dans les Ardennes, côté français de la frontière. Le GAM a toujours associé luttes sociales et interventions musicales. Source : ACCORDS A Oh, je n’oublierai pas devant nous, les casqués E7 Les fusils lance-grenades et les grands boucliers Tout ça pour nous forcer quand nous n’avions pour nous Que nos poings, le bon droit, et puis quelques cailloux. Allez les gars combien on vous paye Combien on vous paye pour faire ça

13 El PUEBLO UNIDO Contexte et traduction
Chanson chilienne écrite par le groupe Quilapayún et composée par le musicien Sergio Ortega. Enregistrée pour la 1ère fois en juillet 1973. « Au fil du temps cette chanson est devenue un symbole d'unité et de solidarité populaire pour des citoyens opprimés de tous pays luttant pour la liberté et l'égalité,dépassant son rapport direct avec le Chili et a été traduite en plusieurs langues. En Iran, l'air a été repris par les militants de la révolution islamique en 1979 dans un chant nommé Barpakhiz. Le groupe punk Sham 69 a composé une chanson qui s'en inspire (et qui reprend le même air) intitulée If the kids are united, Le groupe Mano Negra a enregistré une chanson du même nom sur son album Casa Babylon. » Article tiré de Wikipédia


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