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BONSOIR A TOUS Pour bien commencer, mettons-nous en prière en invoquant le Saint Esprit à la fois pour l’auditoire et pour l’enseignant 1. Viens, Esprit.

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1 BONSOIR A TOUS Pour bien commencer, mettons-nous en prière en invoquant le Saint Esprit à la fois pour l’auditoire et pour l’enseignant 1. Viens, Esprit Créateur  (Veni Créator ) Viens, Esprit créateur, Visite l'âme de Tes fidèles, emplis de la grâce d'en-haut les cœurs que Tu as créés. Toi qu'on appelle Conseiller, Don du Dieu Très Haut, Source vive, Feu, Charité, Invisible Consécration. Tu es l'Esprit aux sept Dons, Le doigt de la main du Père, L'Esprit de Vérité promis par le Père, C'est toi qui inspire nos paroles. Allume en nous Ta flamme, emplis d'Amour nos cœurs, affermis toujours de ta force, la faiblesse de nos corps, Repousse l'Adversaire au loin, donnes-nous Ta paix sans retard, pour que sous Ta conduite et Ton conseil, nous évitions tout mal et toute erreur. Fais-nous connaître le Père, révèle nous le Fils, et Toi, leur commun Esprit, fais nous toujours croire en Toi. Gloire, soit à Dieu le Père, au Fils ressuscité des morts, et à l'Esprit Saint Consolateur maintenant et toujours et dans tous les siècles.

2 La nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église
Résumé des conférences précédentes Chapitre premier de la constitution Sacrosanctum Concilium La nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église L’Eglise Le Christ 1ère conférence : Liturgie et Vie La liturgie est « l’œuvre du Christ prêtre et de son corps qui est l’Église » (SC n° 7), l’œuvre où « le Christ s’associe toujours l’Église, son Épouse bien-aimée, qui l’invoque comme son Seigneur et qui, par la médiation de celui-ci, rend son culte au Père éternel » (SC n°7). 2ème conférence : Liturgie, Cosmos et Histoire « LE RÉDEMPTEUR DE L'HOMME, Jésus-Christ, est le centre du cosmos et de l'histoire. » (Première encyclique du Pape Jean-Paul II, 1979). « En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, « s’exerce l’œuvre de notre rédemption », contribue au plus haut point à ce que les fidèles, en la vivant, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église. » (SC n°2) « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. (…) Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. » (Jn 2, 19-21) « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. » (Jn 6, 53)

3 La nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église
AUJOURD’HUI Chapitre premier de la constitution Sacrosanctum Concilium La nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église 3ème conférence : Liturgie et Réconciliation Nous allons commenter et partager sur cette affirmation du Concile : « C’est pourquoi dans le Christ « est apparue la parfaite rançon de notre réconciliation, et en lui la plénitude du culte divin est entrée chez nous ». (SC n° 5)

4 « De quoi a-t-on besoin d'être sauvé ? »
Partons du concret : Je posais la question suivante aux enfants qui se préparent à la 1ère communion dans notre paroisse, au début de la messe de dimanche dernier aux Brouzils ; « De quoi a-t-on besoin d'être sauvé ? » La réponse est venue sans trop tarder ; « du MAL ». Avec cette excellente réponse, j'en ai profité pour pousser jusqu'au bout la réponse en affirmant à la suite de la Révélation biblique ; le mal par excellence c'est la mort. « Oui, Dieu a créé l'homme pour l'incorruptibilité, il en a fait une image de sa propre nature; c'est par l'envie du diable que la mort est entrée dans le monde ils en font l'expérience, ceux qui lui appartiennent !  » (Sg 2, 23-24) L'homme s'est corrompu en obéissant au Malin, entraînant avec lui le monde dans la corruption. Ainsi le Concile affirme : « C’est pourquoi dans le Christ « est apparue la parfaite rançon de notre réconciliation, et en lui la plénitude du culte divin est entrée chez nous ». (SC n° 5) Pour comprendre le lien entre Liturgie et Réconciliation ; il est nécessaire avant tout de se poser les questions suivantes : De qui sommes-nous séparés et comment nous sommes-nous séparés ? Il faut comprendre cela avant de comprendre avec qui a-t-on besoin de se réconcilier et comment se réconcilier ?

5 La LITURGIE - combat dans la chair pour garder le commandement de Dieu et ainsi s'ouvrir à Lui
Une nouvelle fois le récit révélé du commencement (Genèse 2-3) va nous éclairer pour donner des réponses à ces questions essentielles, car ce commencement est toujours à l'oeuvre aujourd'hui dans le monde et dans nos vies. L’Anti-liturgie fermant la chair à la vie (Gen 3, 1-19) Liturgie dans la chair ouverte à la vie “Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. » (Gen 2, 15) Et le serpent dit à la femme: « Vous ne mourrez point certainement; car Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. » Et Yahvé Dieu commanda à l'homme, disant : « Tu mangeras librement de tout arbre du jardin; mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement. » (Gen 2, 16) Conséquences : 3 ruptures 1. Rupture avec Dieu : Yahvé Dieu appela l'homme : “Où es-tu ?” dit-il. (…) L’homme répondit, “j'ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché.” (Gen 3, 9.10) “Yahvé Dieu dit : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie» (…) Puis, de la côte qu'il avait tirée de l'homme, Yahvé Dieu façonna une femme et l'amena à l'homme.” (Gen 2, 18.22) 2. Rupture sociale ; Il reprit : « Et qui t'a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ». L'homme répondit : « C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m'a donné de l'arbre, et j'ai mangé ! » (Gen 3, 11.12) VIE 3. Rupture cosmique Yahvé Dieu dit à la femme : “Qu'as-tu fait là ?” et la femme répondit : “C'est le serpent qui m'a séduite, et j'ai mangé.” (Gen 3, 13) C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront CHAIR UNE. » (Gen 2, 24) La chair est fermée à l'amour par la convoitise pour soi, ce qui la condamne à la mort La chair est ouverte et unifiée dans l'amour pour se donner, à travers le prochain, au DIEU UN. MORT RECEVOIR D’UN AUTRE POUR SE DONNER À L’AUTRE SAISIR SOI-MÊME POUR SOI-MÊME

6 Rendre gloire à Dieu pour faire justice à l'homme dans l'amour
Un monde coupé de la relation d'amour à Dieu devient un monde inhumain ; un monde où le prochain devient une menace à dominer ou à éliminer ; un monde qui sera toujours trop étroit pour l'homme qui cherchera toujours à agrandir les frontières de sa domination au détriment du voisin. « Un ordre social qui ne connaît pas Dieu diminue l’homme. » (Benoît XVI) La révélation chrétienne enseigne que l'homme dans sa réalité charnelle s'est coupée de Dieu. La chair est devenue hermétique à l'Esprit de Dieu qui vivifie, elle s'est désacralisée, limitée à l'exploitation de ce monde pour survivre un temps avant de se corrompre dans la mort. C'est devenu héréditaire. Mais Dieu n'abandonne pas l'homme au néant de la mort ; « Comme il avait perdu ton amitié en se détournant de toi, tu ne l´as pas abandonné au pouvoir de la mort. Dans ta miséricorde, tu es venu en aide à tous les hommes pour qu´ils te cherchent et puissent te trouver. » (Prière eucharistique IV). « lorsque vint la plénitude des temps, envoya son Fils, le Verbe fait chair, oint par le Saint-Esprit, pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, pour guérir les cœurs brisés, comme un « médecin charnel et spirituel » le Médiateur de Dieu et des hommes . Car c’est son humanité, dans l’unité de la personne du Verbe, qui fut l’instrument de notre salut. » (SC n°5) « Déchirez votre coeur, et non vos vêtements, revenez à votre Dieu, » (Joel 2, 13)

7 Le châtiment de Dieu (Gen 3, 14-19) :
sa miséricorde et la pédagogie du sacrifice « Car celui qu'aime le Seigneur, il le corrige, et il châtie tout fils qu'il agrée. C'est pour votre correction que vous souffrez. C'est en fils que Dieu vous traite. Et quel est le fils que ne corrige son père ? Si vous êtes exempts de cette correction, dont tous ont leur part, c'est que vous êtes des bâtards et non des fils. » (Hb 12, 6-7) Dans l’énoncé du châtiment, Dieu annonce d’abord un Sauveur né de la femme en disant au serpent : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon. » (Gen 3, 15) Puis, la collaboration de l’humanité à travers la pédagogie du sacrifice pour éduquer l'humanité dans sa chair ; 1- à se rouvrir à la vie de Dieu, 2- à la solidarité fraternelle et, 3- au respect de la nature. « dans la peine tu enfanteras des fils. » (Gen 3, 16) «  À la sueur de ton visage tu mangeras ton pain » (Gen 3, 19). C’est d’abord le Christ et son Eglise qui l’ont accompli sur la croix et dans le sacrifice eucharistique pour que nous en recevions la force de le vivre nous-mêmes.

8 Partagez en petit groupe autour des questions suivantes :
1- Souvenez-vous de l'éducation que vous avez reçue. Vos parents vous demandaient-ils de faire des sacrifices ? - Si oui, quel était le sacrifice qui vous coûtait le plus ? - Ces sacrifices, étaient-ils toujours bons ou y en avaient-ils de mauvais ? Pourquoi ? 2- Est-il bon de sacrifier du temps à Dieu lorsque vos enfants ou petits-enfants sont à la maison ? En particulier, est-il toujours bon de donner la priorité à la messe dominicale même si vos enfants ne pratiquent pas ?

9 La liturgie dans l’A.T. ; une pédagogie du Sacrifice
Sens de l’histoire sainte : vers l'ouverture de la chair à Dieu pour la vie La liturgie dans l’A.T. ; une pédagogie du Sacrifice Douloureux apprentissage pour rouvrir la chair à Dieu et son prochain dans la confiance et l’amour 1ère partie - La relation fraternelle Caïn et Abel; le sacrifice pour soi et le sacrifice de soi (Gn 4,3-8) « Le temps passa et il advint que Caïn présenta des produits du sol en offrande à Yahvé, et qu'Abel, de son côté, offrit des premiers-nés de son troupeau, ainsi que de leur graisse. Yahvé porta ses regards vers Abel et vers son oblation, mais vers Caïn et vers son oblation il ne les porta pas. Caïn entra en grande colère et eut le visage abattu. » 2 sacrifices apparemment similaires mais profondément différents Caïn offre un peu du tout-venant Abel offre le 1er choix et tout Sacrifice pour soi Se servir de l’autre par intérêt égoïste (nécessité ou besoin) = amour contraint Sacrifice de soi Servir l’autre par amour désintéressé = amour libre Beaucoup de querelles et de jalousies naissent d’une attitude semblable à celle de Caïn dans nos services liturgiques. Il y a ainsi une recherche inavouée de reconnaissance et de mise en valeur de soi. Sans don de soi à Dieu-Père, le prochain n'est plus un frère à aimer mais devient un concurrent à dominer ou à éliminer Yahvé dit à Caïn : “Pourquoi es-tu en colère et pourquoi as-tu le visage abattu ? Si tu agis bien, ne te relèveras-tu pas ? Mais si tu n’agis pas bien, le péché n'est-il point tapi à la porte ? Vers toi son désir, mais à toi de dominer sur lui.” Caïn dit à Abel, son frère : “Allons dehors”. Or tandis qu’ils étaient dans la campagne, Caïn se dressa contre Abel, son frère, et le tua.” Conséquence = l’homme se fait dominer par ses convoitises et ses peurs de l’autre. Il n’est plus libre mais esclave, dominé par le péché ; « quiconque commet le péché est esclave. » (Jn 8,31-36)

10 La liturgie dans l’A.T. ; une pédagogie du Sacrifice
Douloureux apprentissage pour rouvrir la chair à Dieu et son prochain dans la confiance et l’amour 2ème partie - La relation parent-enfant Une parole de Dieu qui paraît scandaleuse Dieu mit Abraham à l'épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l'offriras en sacrifice sur la montagne que je t'indiquerai. » (Gen 22,1-2) Obéissance du fils à son père confiant en Dieu Et Isaac parla à Abraham, son père, et dit: « Mon père! » Et il dit: « Me voici, mon fils. » Et il dit: « Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? » Et Abraham dit: « Mon fils, Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste. » Et ils allaient les deux ensemble. (Gen 22,7-8) Dieu offre lui-même le sacrifice libérateur de la mort L'ange lui dit : « Ne porte pas la main sur l'enfant ! (…). » Abraham leva les yeux et vit un bélier, qui s'était pris les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils. (22,12-13) Obéissance qui restaure la bénédiction pour la vie du monde Du ciel l'ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham : « Je le jure par moi-même, déclare le Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique, je te comblerai de bénédictions. (…) Puisque tu m'as obéi, toutes les nations de la terre s'adresseront l'une à l'autre la bénédiction par le nom de ta descendance. » (22,15-18) Purification de l’amour parental ; 2 logiques s'affrontent saisir soi-même et faire un enfant pour soi ou le recevoir de Dieu pour le donner à Dieu À sa vue, ils furent saisis d'émotion, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés. " Et il leur dit : " Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? " (Lc 2, 48.49)

11 La Liturgie dans l’A.T. ; une pédagogie du Sacrifice
Douloureux apprentissage pour rouvrir la chair à Dieu et son prochain dans la confiance et l’amour 3ème partie - La relation conjugale I - De l’esclavage à la liberté (Ex 12) La Pâque - rançon pour échapper à la mort … à condition d'être circoncis « Vous aurez un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous le prendrez d'entre les moutons ou d'entre les chèvres » (v.5) « On prendra de son sang et on en mettra sur les deux montants et le linteau des maisons où on le mangera. » (v.7) Mystère du Mal : Qui frappe ? Et pourquoi ? « Lorsque Yahvé traversera l'Égypte pour la frapper, il verra le sang sur le linteau et sur les deux montants, il passera au-delà de cette porte et ne laissera pas l'Exterminateur pénétrer dans vos maisons pour frapper. » (v. 23) « Et quand vos fils vous diront : "Que signifie pour vous ce rite ?" vous leur direz : C'est le sacrifice de la Pâque pour Yahvé qui a passé au-delà des maisons des Israélites en Égypte, lorsqu'il frappait l'Égypte, mais épargnait nos maisons. » (v ) Une condition pour communier : avoir la chair ouverte par obéissance à Dieu « Yahvé dit à Moïse et à Aaron : Voici le rituel de la pâque : aucun étranger n'en mangera. Mais quand tu l'auras circoncis il pourra en manger. » (v. 43) ; C'est un repas liturgique nécessitant l'ouverture de la chair selon la parole de Dieu et non une table ouverte sans adhésion de la part de l'homme.

12 La Liturgie dans l’A.T. ; une pédagogie du Sacrifice
Douloureux apprentissage pour rouvrir la chair à Dieu et son prochain dans la confiance et l’amour 3ème partie - La relation conjugale Après la liberté acquise, condition préalable à toute alliance d'amour, Israël en chemin ne découvre pas au bout de trois jours le sacrifice que Dieu exige de lui (ce qui suggèrent les entretiens avec Pharaon), mais après un cheminement préparatoire de trois mois, où enfin les enfants d’Israël atteignirent le désert du Sinaï (Ex 19, 1). Là, au troisième jour, Dieu descend sur le sommet de la montagne (19, 16-20), parle à son peuple, lui révèle sa volonté dans les dix commandements (20, 1-7) puis, à travers Moïse, fait alliance avec lui (Ex 24). II - Les noces célébrées à la montagne de Dieu Un peuple à purifier et un médiateur : Moïse Moïse descendit de la montagne et vint trouver le peuple qu'il fit se sanctifier, et ils lavèrent leurs vêtements. Puis il dit au peuple : « Tenez-vous prêts pour après-demain, ne vous approchez pas de la femme. » (Ex 19, 15) Il ne s'agit plus de l'alliance entre l'homme et la femme dans la chair, mais de l'alliance avec Dieu toujours dans la chair. « Yahvé descendit sur la montagne du Sinaï, au sommet de la montagne. Yahvé appela Moïse au sommet de la montagne et Moïse monta. » (Ex 19, 20) Échange de consentements : la Loi « Tu as fait promettre aujourd'hui à l'Éternel qu'il sera ton Dieu, pour que tu marches dans ses voies, et que tu gardes ses statuts, et ses commandements, et ses ordonnances, et que tu écoutes sa voix ; … et l'Éternel t'a fait promettre aujourd'hui que tu seras pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, comme il t'a dit, et que tu garderas tous ses commandements » (Deut 26). Le but du cheminement dans le désert, tel qu’il a été présenté au Pharaon, est atteint : Israël a appris à adorer Dieu de la façon voulue par Lui. Cette adoration lui est rendue principalement dans une « liturgie », c’est-à-dire une forme de culte minutieusement réglée.

13 Pas de justice sociale sans référence à Dieu
Une justice sociale basée sur la Loi de Dieu pour entrer dans le Royaume des Cieux « Mais la liturgie ne se limite pas à cela : la vie en conformité à la volonté de Dieu en fait également partie et en est l’indispensable composante. En effet le peuple, au Sinaï, ne reçoit pas seulement des instructions précises au sujet du culte, mais encore un ensemble très complet de règles légales et éthiques. Ce sera la « Loi », qui fera d’Israël un peuple à part entière. (…). » «  N'allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis, en vérité : avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l'i, ne passera de la Loi, que tout ne soit réalisé. Celui donc qui violera l'un de ces moindres préceptes, et enseignera aux autres à faire de même, sera tenu pour le moindre dans le Royaume des Cieux ; au contraire, celui qui les exécutera et les enseignera, celui-là sera tenu pour grand dans le Royaume des Cieux. " Car je vous le dis : si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » (Mt 5, 17-20) Pas de justice sociale sans référence à Dieu « Une justice sans morale devient injustice ; de même qu’une morale et une justice qui ne font pas référence à Dieu dégradent l’homme, parce qu’elles le privent de sa mesure la plus exigeante, de ses possibilités les plus hautes, en lui barrant le regard sur l’infini et l’éternel. Cette apparente libération soumet l’homme à la dictature des majorités régnantes, à des mesures humaines arbitraires, qui finalement ne peuvent lui faire que violence. Un ordre social qui ne connaît pas Dieu diminue l’homme. » (Joseph Ratzinger, « L’Esprit de la liturgie », p. 19)

14 La Liturgie dans l’A.T. ; une pédagogie du Sacrifice
Douloureux apprentissage pour rouvrir la chair à Dieu et son prochain dans la confiance et l’amour 3ème partie - La relation conjugale III- Rupture des noces avant consommation : le veau d’or « Aaron reçut l'or de leurs mains, le fit fondre dans un moule et en fit une statue de veau ; alors ils dirent : « Voici ton Dieu, Israël, celui qui t'a fait monter du pays d'Égypte. » Voyant cela, Aaron bâtit un autel devant la statue et fit cette proclamation : "Demain, fête pour Yahvé. " Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, ils offrirent des holocaustes et apportèrent des sacrifices de communion. Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour se divertir. » (Ex 32, 4-6) « Et voici qu'en approchant du camp il aperçut le veau et des choeurs de danse. Moïse s'enflamma de colère ; il jeta de sa main les tables et les brisa au pied de la montagne. » L’homme ne fabrique pas sa liturgie ; il la reçoit de Dieu et l’accomplit par Dieu L’homme ne peut simplement « fabriquer » un culte. Rappelons-nous ce que Moïse dit à Pharaon : « nous ne saurons quel culte lui rendre » (Ex 10, 26) qui exprime la loi fondamentale de toute liturgie. Si Dieu ne se révèle pas, l’homme n’étreint qu’un espace vide. Il peut, il est vrai, suivre l’intuition du divin inscrite en son for intérieur et construire des autels « au Dieu inconnu » (cf. Ac 17, 23) ; il peut tendre vers Dieu mentalement, s’en approcher à tâtons. Toutefois la véritable liturgie demande que Dieu réponde et montre de quelle façon nous pouvons l’adorer ; elle présuppose la présence concrète de l’Autre qui, en se révélant à nous, nous montre l’orientation de notre propre existence. En un mot, la liturgie implique une forme d’institution.

15 « Le divin sacrifice de l’eucharistie »
plénitude du culte « pour la gloire de Dieu et le salut du monde » Une liturgie céleste : pour passer de ce monde au Père et servir le frère « Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers le Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin. » (Jn 13, 1) « Au cours d'un repas, alors que déjà le diable avait mis au coeur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains et qu'il était venu de Dieu et qu'il s'en allait vers Dieu, » (Jn 13, 2-3) La vie chrétienne ne consiste donc pas seulement à construire un monde meilleure mais à faire passer de ce monde au Père. 8- Dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant- goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle. (SC n°8) “ il se lève de table, dépose ses vêtements, et prenant un linge, il s'en ceignit. » (Jn 13, 4) Par la liturgie, savoir que nous venons de Dieu et que nous allons vers Dieu, nous aide à servir nos frères comme le Maître nous en a laissé l’exemple.

16 « Le divin sacrifice de l’eucharistie » plénitude du culte
Une liturgie de réconciliation entre frères baptisés (circoncis de cœur) : « il se lève de table, dépose ses vêtements, et prenant un linge, il s'en ceignit. Puis il met de l'eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. » (Jn 13, 4-5) « Jésus lui dit : " Qui s'est baigné n'a pas besoin de se laver ; il est pur tout entier. Vous aussi, vous êtes purs ; mais pas tous. " Il connaissait en effet celui qui le livrait ; voilà pourquoi il dit : " Vous n'êtes pas tous purs. "  » (Jn 13, 10-11) « mais aucun incirconcis ne pourra en manger. » (Ex 12, 48) Une liturgie de réconciliation Père / Fils « De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Voici le pain descendu du ciel ; il n'est pas comme celui qu'ont mangé les pères et ils sont morts ; qui mange ce pain vivra à jamais. » (Jn 6, 57-58) Une liturgie de réconciliation de la relation conjugale : « Jésus donc voyant sa mère, et le disciple qu'il aimait se tenant là, dit à sa mère: « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voila ta mère. » Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19, 26-27)

17 « Le divin sacrifice de l’eucharistie »
Parfaite rançon de notre réconciliation et plénitude du culte « Car c’est son humanité, dans l’unité de la personne du Verbe, qui fut l’instrument de notre salut. C’est pourquoi dans le Christ « est apparue la parfaite rançon de notre réconciliation, et en lui la plénitude du culte divin est entrée chez nous ». » (SC n°5) « En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, « s’exerce l’œuvre de notre rédemption », contribue au plus haut point à ce que les fidèles, en la vivant, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église. » (SC n°2) «  En ceci consiste l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c'est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés. » (1 Jn 4, 10) « Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. » (1 Jn 4, 11) Dans le divin sacrifice de l’eucharistie, Dieu nous a donc tout donné. Mais encore faut-il que nous la recevions pour servir nos frères comme le Maître.

18 « Le divin sacrifice de l’eucharistie »
La place du Prêtre de Jésus-Christ Dans la collaboration de l’Eglise à l’œuvre de Rédemption accomplie par Jésus-Christ, où se situe le prêtre ? L’Eglise Le Christ Pour l’accomplissement d’une si grande œuvre, le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe , et dans la personne du ministre, « le même offrant maintenant par le ministère des prêtres, qui s’offrit alors lui-même sur la croix » et, au plus haut degré, sous les espèces eucharistiques. « L’évêque doit être considéré comme le grand prêtre de son troupeau ; la vie chrétienne de ses fidèles découle et dépend de lui en quelque manière. » (SC n°41) Prêtre « Pour vous je suis évêque. Avec vous je suis chrétien. » Saint Augustin Epoux Epouse Prêtre Le prêtre est à la fois « l’ami de l’époux » et le « fils de l’Eglise »

19 Questions et réactions

20 Le temps et l’espace dans l’Eucharistie
À la semaine prochaine, même heure, même lieu sur le thème 4ème conférence ; Jeudi 12 et vendredi 13 décembre Le temps et l’espace dans l’Eucharistie


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