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DIAPORAMA RÉALISÉ PAR : LE CLASSICISME A TRAVERS LA FONTAINE Morvan Margaux Thépaut Mélanie.

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1 DIAPORAMA RÉALISÉ PAR : LE CLASSICISME A TRAVERS LA FONTAINE Morvan Margaux Thépaut Mélanie

2 1- LE CLASSICISME - Généralités Château de Versailles – Panorama de 1715 (Source)Source

3 PERIODE LE CLASSICISME Ce mouvement est dominant entre 1660 et 1680 en France, soit dans la deuxième moitié du XVIIè siècle. Le classicisme désigne souvent la culture européenne du XVIIè siècle et s'oppose au romantisme. Le classicisme est un style artistique, architectural, musical et littéraire qui reprend les caractéristiques de l'art de la Grèce Antique et de l'art Romain, à savoir la raison, l'équilibre, l'objectivité, la retenue, un strict respect de la forme.

4 CARACTERISTIQUES PRINCIPALES LE CLASSICISME Idéal de l'esthétique et de l'humain, le classicisme est basé sur: L'imitation des Anciens, sans renoncer à la création d'œuvres personnelles La clarté, la mesure, l'ordre, le respect des règles La quête d'un Homme éternel, du Beau idéal, d'une vérité universelle.

5 LE CLASSICISME ECRIVAINS Pierre Corneille (1606 – 1684): Comédies: Mélite (1629, sa première œuvre) Tragédies: Le Cid (1637) Molière (1622 – 1673 ): Le Bourgeois gentilhomme (1670 ) La Fontaine (1621 – 1695 ): Ses fables, au nombre de 243 restent son chef d'œuvre Racine (1639 – 1699)/ Bérénice ( 1670)

6 AUTRES EXEMPLES ARTISTIQUES (peinture, architecture …) LE CLASSICISME Cette œuvre pictural de Nicolas Poussin est très représentative du classicisme. Le portique et les bâtiments ont pu être inspirés à Poussin par des vestiges antiques à Rome. De plus, les couleurs sont claires et les vêtements sont adaptés à l'époque. Et enfin on a l'impression que l'ange est un envoyé de Dieu et qu'il guide Marie, Joseph et Jésus. Nicolas Poussin, La fuite en Egypte, 1657.

7 2- LA FONTAINE et les valeurs du classicisme

8 Limitation des Anciens LA FONTAINE ET LE CLASSICISME La Tortue et les deux Canards par Pilpay Par une année de grande sécheresse, des canards abandonnèrent un étang où ils vivaient et vinrent faire leurs adieux à une tortue leur amie. Ce nest pas sans peine que nous nous éloignons de vous, mais nous y sommes obligées, et quant à ce que vous nous proposez de vous emmener, nous avons une trop longue traite à faire et vous ne pouvez pas nous suivre parce que vous ne sauriez voler ; néanmoins, si vous nous promettez de ne dire mot en chemin, nous vous porterons ; mais nous rencontrerons des gens qui vous parleront et cela sans cause de votre perte. Non, répondit la tortue, je ferai tout ce quil vous plaira. Alors les canards firent prendre à la tortue un petit bâton par le milieu, quelle serra bien fort entre ses dents et, lui recommandant ensuite de tenir ferme, deux canards prirent le bâton chacun par un bout et enlevèrent la tortue de cette façon. Quand ils furent au-dessus d'un village, les habitants qui les virent, étonnés de la nouveauté de ce spectacle, se mirent à crier tous à la fois, ce qui faisait un charivari que la tortue écoutait impatiemment. À la fin, ne pouvant plus garder le silence, elle voulut dire : Que les envieux aient les yeux crevés sils ne peuvent regarder Mais, dès quelle ouvrit la bouche, elle tomba par terre et se tua La Tortue et les deux Canards par La Fontaine Une Tortue était, à la tête légère, Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays, Volontiers on fait cas d'une terre étrangère : Volontiers gens boiteux haïssent le logis. Deux Canards à qui la commère Communiqua ce beau dessein, Lui dirent qu'ils avaient de quoi la satisfaire : Voyez-vous ce large chemin ? Nous vous voiturerons, par l'air, en Amérique, Vous verrez mainte République, Maint Royaume, maint peuple, et vous profiterez Des différentes moeurs que vous remarquerez. Ulysse en fit autant. On ne s'attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. La Tortue écouta la proposition. Marché fait, les oiseaux forgent une machine Pour transporter la pèlerine. Dans la gueule en travers on lui passe un bâton. Serrez bien, dirent-ils ; gardez de lâcher prise. Puis chaque Canard prend ce bâton par un bout. La Tortue enlevée on s'étonne partout De voir aller en cette guise L'animal lent et sa maison, Justement au milieu de l'un et l'autre Oison. Miracle, criait-on. Venez voir dans les nues Passer la Reine des Tortues. - La Reine. Vraiment oui. Je la suis en effet ; Ne vous en moquez point. Elle eût beaucoup mieux fait De passer son chemin sans dire aucune chose ; Car lâchant le bâton en desserrant les dents, Elle tombe, elle crève aux pieds des regardants. Son indiscrétion de sa perte fut cause. Imprudence, babil, et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage. Ce sont enfants tous d'un lignage.

9 INTERPRETATION Limitatio n des Anciens Nous pouvons voir que dans la fable de Pilpay, que ce sont les canards qui proposent un voyage à la tortue. Cette tortue est perturbée par le bruit, et donc elle lâche le bâton. De plus la morale chez Pilpay est quil ne faut pas faire confiance à ses amis. Chez La Fontaine, la tortue lâche le bâton car elle est distraite. En revanche, la morale est différente, car on nous dit qu'il ne faut pas être indiscret, sinon cela peut nous causer malheur.

10 Limitatio n des Anciens LA FONTAINE ET LE CLASSICISME LE CORBEAU ET LE RENARD, Pilpay. Un corbeau, ayant volé un morceau de viande, sétait perché sur un arbre. Un renard laperçut, et, voulant se rendre maître de la viande, se posta devant lui et loua ses proportions élégantes et sa beauté, ajoutant que nul nétait mieux fait que lui pour être le roi des oiseaux, et quil le serait devenu sûrement, sil avait de la voix. Le corbeau, voulant lui montrer que la voix non plus ne lui manquait pas, lâcha la viande et poussa de grands cris. Le renard se précipita et, saisissant le morceau, dit : « Ô corbeau, si tu avais aussi du jugement, il ne te manquerait rien pour devenir le roi des oiseaux. » Avis aux sots. LE CORBEAU ET LE RENARD, La Fontaine. Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé! bonjour, Monsieur du corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois." A ces mots le corbeau ne se sent plus de joie ; Et pour montrer sa belle voix, il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie Le renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute." Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

11 Limitatio n des Anciens INTERPRETATIO N Dans la fable de Pilpay, le corbeau possède un morceau de viande tandis que dans celle de La Fontaine, le corbeau a dans son bec un fromage. Chez La Fontaine, la morale est qu'il faut apprendre que tout flatteur vit aux dépens de celui qui lécoute. Le corbeau, par vanité, montre le peu de richesse quil a et il se le fait voler. Le renard, lui ne possède rien, mais il repart la bouche pleine. En revanche, chez Pilpay, la morale est qu'il faut éviter d'être sot. Dans les deux fables, nous voyons que le corbeau lâche sa proie, et que le renard se précipite pour la récupérer.

12 Les valeurs esthétiques Ordre Clarté Symétrie Règle … LA FONTAINE ET LE CLASSICISME La Cigale et la Fourmi La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien! dansez maintenant. Ces valeurs se manifestent dans les fables par la règle des 3 unités soit un seul lieu, une seule action et cette action doit se dérouler sur 24 heures. Comme par exemple dans la Cigale et la Fourmi, le lieu est la maison de la fourmi, il y a une seule action: la cigale crie famine à la fourmi et l'action se déroule sur une seule journée.

13 Les valeurs philosophiques Vérité Raison Mesure … LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Ici, dans Le Cerf malade, nous pouvons penser que La Fontaine dénonce « les braves âmes » qui veulent le secourir. Le Cerf malade En pays pleins de Cerfs, un cerf tomba malade. Incontinent maint camarade Accourt à son grabat le voir, le secourir, Le consoler du moins multitude importune. « Eh! messieurs, laissez-moi mourir. Permettez qu' en forme comme une La Parque m'expédie ; et finissez vos pleurs.» Point du tout les consolateurs De ce triste devoir tout au long s'acquittèrent, Quand il plut à Dieu s'en allèrent Ce ne fut pas sans boire un coup, C'est à dire sans prendre un droit de pâturage. Tout se mit à brouter les bois du voisinage. La pitance du cerf en déchut de beaucoup. Il ne trouva plus rien à faire D'un mal il tomba dans un pire, Et se vit réduit à la fin A jeûner et mourir de faim. Il en coûte à qui vous réclame, Médecins du corps et de l'âme! O temps, ô moeurs ! J'ai beau crier, Tout le monde se fait payer.

14 Les buts : instruire et plaire LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Les fables parviennent à plaire grâce au registre comique, à la gaieté, à l'aspect enfantin, à la musicalité qui permet de s'instruire en s'amusant, une leçon de morale souvent vraie qui peut servir de guide, les vers et les figures de styles. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant: "Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez? dites-moi: n'y suis-je point encore? Nenni- M'y voici donc? -Point du tout. M'y voilà? -Vous n'en approchez point."La chétive pécore S'enfla si bien qu'elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages. Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.


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