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3. Beth Juda : la maison. Les maisons Ce sont des constructions rectangulaires de pierres naturelles ou d’argile. Elles donnent sur une cour emmurée qui.

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1 3. Beth Juda : la maison

2 Les maisons Ce sont des constructions rectangulaires de pierres naturelles ou d’argile. Elles donnent sur une cour emmurée qui forme un élément essentiel. La cour contient le four à cuire et il y a souvent un puits pour collecter les eaux pluviales. Les toits plats reposent sur des poutres en bois. La couverture des toits est en paille ou en roseaux, enduits d’argile.

3 Les matériaux La maçonnerie était fort grossière ; on peut en juger par les ruines nombreuses dont le pays est aujourd’hui couvert. Il était rare que la pierre y fût employée ; les plus luxueuses maisons étaient en briques du pays. On fabriquait ces briques en foulant la terre grasse ou l’argile avec les pieds ; on y mêlait de la paille, puis on les cuisait au four. Ces maisons de briques étaient très communes dans les villes, mais n’étaient habitées dans les campagnes que par les personnes dans l’aisance. Quant aux maisons de terre, elles donnaient asile aux agriculteurs et aux gens des basses classes. Leurs murs n’étaient qu’un grossier clayonnage revêtu d’argile pétrie et séchée au soleil. Sur cette terre poussait çà et là une chétive végétation, et à l’intérieur, le salpêtre, appelé par les habitants la lèpre, faisait souvent invasion.

4 Une pièce rectangulaire Aujourd’hui, le logement de toute une famille arabe se compose en Palestine d’une grande chambre voûtée sans fenêtre. Il en était ainsi au premier siècle. L’établi, la cuisine, la chambre à coucher, tout devait être réuni dans une unique pièce. Les maisons sont toutes aménagées sur le même modèle : une pièce rectangulaire coupée en deux par une différence de niveau. La partie basse sert à loger les animaux domestiques. À l’intérieur de la paroi se situe la mangeoire. La partie surélevée abrite les gens et quelques meubles : caisses à blé, cruches, pots et casseroles.

5 Les objets essentiels Les caisses qui recevaient le blé étaient bouchées en bas par des bouchons de bois. Des étagères accrochées aux murs servaient de support aux menus objets et aux nattes. Outre les tapis, nattes et coussins sur lesquels on s’asseyait à la mode orientale et les outils du père pour le travail, chaque maison avait une lampe, un boisseau, des outres ou des jarres pour le vin, un balai et un moulin. Le boisseau était un objet aussi essentiel dans l’humble demeure du villageois. Il servait de mesure comme son nom l’indique, mais aussi de tiroir et de sac. Placé à terre et retourné, il remplaçait la table absente.

6 Le moulin Chaque maison avait un moulin à bras. La meule intérieure (Pelack) était immobile et très dure. La supérieure (Pelach-Récheb) était mise en mouvement par une manivelle assez semblable à celle des moulins à café de nos jours. Deux vases en pierre servaient à conserver le grain. Tourner la meule était fort pénible. Parfois on avait une « meule d’âne », mais, d’ordinaire, la meule était à la main. Le soin de la tourner était laissé aux femmes esclaves de la dernière condition ou aux prisonniers. Les femmes étaient toujours deux ensemble à la meule et travaillaient tour à tour.

7 La lumière Pour s’éclairer, la famille ne possédait en général qu’une seule lampe ou chandelier. Quelquefois, on se servait, comme aujourd’hui, d’une pierre faisant saillie dans le mur et sur laquelle on plaçait la lampe. La lampe possédait un ou plusieurs becs dans lesquels on brûlait de l’huile. Elle ne fumait pas parce qu’on utilisait de l’huile d’olive pressée à froid, donc très pure. Celle du pauvre était en argile.

8 Quelques textes sur la lumière La création : Gn 1, 3-5; Gn 1, 14-18 L’appel de Samuel : 1 Samuel 3, Le sel et la lumière : Mt 5, 15; Lc 8, 16 Au commencement : Jn 1, 1-14

9 Concordances bibliques : la lumière Genèse 1:3 Et Dieu dit : Que la lumière soit. Et la lumière fut.Genèse 1 Exode 10:23 On ne se voyait pas l'un l'autre, et nul ne se leva du lieu où il était pendant trois jours ; mais pour tous les fils d'Israël il y eut de la lumière dans leurs habitations. Nombres 6:25 L'Éternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi ! Juges 16:2 [Et on rapporta] aux Gazites, disant : Samson est venu ici. Et ils l'entourèrent, et le guettèrent toute la nuit à la porte de la ville, et se tinrent tranquilles toute la nuit, disant : À la lumière du matin, nous le tuerons. 1 Samuel 14:36 Et Saül dit : Descendons de nuit après les Philistins, et pillons-les jusqu'à la lumière du matin, et n'en laissons pas un homme de reste. Et ils dirent : Fais tout ce qui est bon à tes yeux. Et le sacrificateur dit : Approchons-nous ici de Dieu.Exode 10 Nombres 6 Juges 16 1 Samuel 14 Job 3:9 Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies ; qu'elle attende la lumière, et qu'il n'y en ait point, et qu'elle ne voie pas les cils de l'aurore !Job 3 Job 18:5 Or la lumière des méchants sera éteinte, et la flamme de son feu ne luira point.Job 18 Psaumes 27:1 L'Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurai-je peur ? L'Éternel est la force de ma vie : de qui aurai-je frayeur ? Psaumes 27 Ésaïe 42:6 Moi, l'Éternel, je t'ai appelé en justice ; et je tiendrai ta main ; et je te garderai ; et je te donnerai pour [être] une alliance du peuple, pour [être] une lumière des nations, Ésaïe 42 Matthieu 5:14 Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Matthieu 5 Marc 13:24 Mais en ces jours-là, après cette tribulation, le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière, Marc 13 Actes 22:9 Et ceux qui étaient avec moi virent la lumière, et ils furent saisis de crainte, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait.Actes 22 2 Corinthiens 4:4 en lesquels le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées des incrédules, pour que la lumière de l'évangile de la gloire du Christ qui est l'image de Dieu, ne resplendît pas [pour eux]. 2 Corinthiens 4 Éphésiens 5:8 car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumièreÉphésiens 5 Apocalypse 22:5 Et il n'y aura plus de nuit, ni besoin d'une lampe et de la lumière du soleil ; car le *Seigneur Dieu fera briller [sa] lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles. Apocalypse 22

10 La symbolique : la lumière Un symbole : la lumière – La lumière et les ténèbres, le jour et la nuit, la vie et la mort : ces couples antithétiques ont toujours frappé l'imaginaire et se sont chargés, depuis les temps les plus reculés, d'une connotation religieuse qui s'est ensuite enrichie d'une signification morale avec les notions de Bien et de Mal. Le culte du soleil, source de vie et de fécondité, a été universel : l'ont célébré, à des époques différentes, aussi bien les Européens préhistoriques que l‘Égypte antique ou les Incas d'Amérique. Les dieux classiques comme Apollon l'ont incarné, entre autres spécificités. Même à la fin du paganisme, sous l'influence de la philosophie grecque et des mystères orientaux, on a assisté à une évolution vers un monothéisme solaire. D'abord conçu comme le centre du monde dont il ordonne la marche, puis assimilé à une lumière intelligente qui dirige l'univers, le soleil devient, sous l'influence des néo-platoniciens, un intermédiaire entre l‘Être Suprême, situé hors du monde sensible, et l'humanité. Il est donc naturel que la lumière ait aussi une valeur symbolique chez les judéo-chrétens. Dans l'Ancien Testament, la Genèse rend compte des étapes de la Création qui commence par l'apparition de la lumière: « Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut. » (1, 1) Puis elle est séparée des ténèbres : d'où la distinction du jour et de la nuit : « Ce fut le premier jour », qui introduit le Temps, lequel découle de la succession des jours et des nuits. Vient ensuite la mise en place « au firmament » du soleil, de la lune et des astres, « luminaires » d'intensité variée et de rôles complémentaires (1, 14-18). Le cycle du soleil entraine celui des saisons et l'on progresse dans un monde de plus en plus complexe où apparaissent les plantes, les animaux et les hommes. En un saisissant raccourci de six jours, on a vu émerger et s'organiser l'ensemble de l'univers, après quoi un septième jour consacré au repos imprime à la vie humaine un rythme hebdomadaire.

11 Créateur de la lumière, Dieu est lui-même lumière: « Dieu est lumière et il n'y a aucune obscurité en lui. » (1° Epître de Jean, 1,5) Aussi sous des apparences variées, la lumière révèle-t-elle Sa présence. Sur le mont Sinaï (Exode 3, 2-3), Il apparaît à Moïse sous la forme d'un buisson ardent qui brûle sans se consumer, puis sous celle d'une colonne de feu entourée d'une épaisse fumée: la lumière émise est si redoutable que Moïse tombe la face contre terre; quant aux Hébreux, ils ont dû rester dans la plaine et n'aperçoivent que de loin le sommet de la montagne embrasé. Les visions d'Ezéchiel rappellent les manifestations de Dieu au Sinaï: le prophète distingue « une forme d'apparence humaine (...) [qui] scintillait (...) et paraissait entourée de feu (...) C'était le reflet de la glorieuse présence du Seigneur. » Pour Paul, nourri de l'Ancien Testament, « Dieu habite une lumière dont personne ne peut s'approcher. » (Epître à Timothée 6, 16) Mais loin de Dieu, l'homme est plongé dans les ténèbres. D'où les affirmations des Psaumes: « Le Seigneur est ma lumière et mon salut » (27,1) « Ta Parole est lumière devant mes pas, une lumière qui éclaire ma route. » (119, 105-106) La lumière symbolise donc la Vérité et la Sagesse divine qui fait connaître le Bien. Mais, à la différence de la lumière du jour qui s'efface devant la nuit, la lumière divine n'est jamais vaincue par les ténèbres, c'est-à-dire par le Mal. D'où la déclaration du Psalmiste: « Découvrir Ta Parole apporte la lumière, elle donne du discernement. » (119, 130-131) C'est la Loi qui permet cette découverte: la respecter et prier aident à vaincre le Mal et conduisent au salut par-delà la mort: « Le Seigneur est mon berger (...) si je traverse les ravins de la Mort, je ne crains aucun mal, car Tu m'accompagnes, Ton bâton et Ta houlette me rassurent. » (Psaume 22), les rafraîchissantes et apaisantes images pastorales relayant le symbole de la lumière. Or ce rôle de guide incombe tout particulièrement au Verbe, Fils du Père, lui-même lumière qui a participé à la Création et dont la mission – amener les hommes à faire leur salut – a été annoncée par les Prophètes: « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. » (Isaïe 9, 1). Cette lumière est concrétisée par l'étoile qui annonce aux Mages la naissance de Jésus et les guide jusqu'à l'étable de Bethléem (Matthieu 2,9). Notons que les premiers à remarquer l'étoile, à en comprendre la signification et à venir la révéler à Jérusalem sont des païens, ce qui préfigure la mission universelle du Christ et sans doute aussi les obstacles, incarnés par Hérode, qu'il rencontrera dans le peuple élu: « Il était la lumière véritable qui éclaire tous les hommes (...) Il est venu chez lui et les siens ne l'ont pas accueilli. Mais à tous ceux qui l'ont accueilli, Il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (Jean,Prologue, 9-12) Quelques-uns seulement vont l'identifier: d'abord, lors de la Présentation au Temple, le vieux sage Siméon dit de lui: [ cet enfant ] « C'est la lumière qui Te [Dieu] fera connaître aux nations du monde et qui sera la gloire de ton peuple Israël », puis la prophétesse Anne (Luc 2, 30-38). Plus tard Jean-Baptiste annonce sa venue et sa mission: « Vient Celui qui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu » (Luc 3, 16). Jésus sera ensuite suivi, sinon aussitôt identifié, par les disciples car la lumière divine brille en lui: ses paroles sont des paroles de Vérité qui impressionnent, montrent le chemin à suivre et il affirme lui-même: « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde »(Jean 9, 5); il insiste:

12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit aura la lumière de la Vie et ne marchera plus dans l'obscurité » (Jean 8, 12 et 12, 46). Et lorsque, au terme de sa Passion, il a subi l'épreuve des ténèbres et de la mort, c'est au lever de l'aurore que les femmes qui se rendent à son sépulcre pour embaumer son corps, ont la révélation de sa Résurrection, celle-ci s'associant ainsi à la lumière. Or cette lumière qui brille en Jésus se communique également à tout homme qui croit en Dieu. Elle est représentée de façon symbolique par le visage irradiant de Moïse lorsqu'il redescend du Sinaï (Exode 34, 29-33) et dont les autres hommes ne peuvent supporter l'éclat, ce qui l'oblige à voiler sa face quand il reste auprès des siens après s'être entretenu avec Dieu. Il en va de même pour Jérusalem: « Moi, le Seigneur ton Dieu, je t'éclairerai pour toujours et je t'illuminerai de tout mon éclat » (Isaïe 60, 19-20). Et Jérusalem, à son tour éclairera les nations: « Des nations marcheront vers la lumière dont tu rayonnes, des rois seront attirés par l'éclat dont tu te mettras à briller. » La lumière se communique aussi à tous ceux qui croient en Jésus: « Croyez donc en la lumière pendant que vous l'avez, afin que vous deveniez des êtres de lumière »(Jean 12, 36). Les disciples que Jésus envoie en mission pour guider les hommes sur la voie du salut sont « la lumière du monde »: « Votre lumière doit briller devant les hommes afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5, 14-16). Et les langues de feu qui, le jour de la Pentecôte, se posent sur chacun des Apôtres, sont le signe que l'Esprit Saint vient inspirer chacun d'eux et le rendre apte à remplir sa mission. Nous aussi, nous pouvons devenir « des êtres de lumière » si nous suivons la voie tracée et incitons, par notre exemple, les autres à nous imiter. Mais tous les hommes ne sont pas prêts à suivre Jésus: « La lumière est venue dans le monde, mais les hommes préfèrent l'obscurité à la lumière parce qu'ils agissent mal » (Jean, Prologue). Dieu laisse donc à l'homme son libre arbitre: Il lui envoie la lumière; libre à lui d'y pénétrer ou de demeurer dans les ténèbres. Le cheminement vers le salut implique la lutte contre les ténèbres du Mal avec l'aide de la prière pour obtenir de l'Esprit Saint le discernement et la volonté. « Viens, Esprit Saint dans nos coeurs et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. » La lumière est omniprésente dans les textes sacrés. Tout à la fois lumière extérieure du jour, lumière divine communicable à ceux qui écoutent et transmettent la Parole, elle est synonyme de Vérité, de Sagesse, de Résurrection et de Vie. Hélène LARTIGOU

13 Chants Le soleil donne : Laurent Voulzy La ténèbre n’est point ténèbre : Taizé Lumière dans ma nuit Allume une lumière : Théo Mertens La lampe est toujours allumée : Mannick et Jo Akepsimas (La chanson de l’évangile) Allume une lumière : Mannick et Noël Clombier (Aux quatre chemins de l’évangile) Enfants de lumière : Mannick et Noël Clombier (Aux quatre chemins de l’évangile) Ta lumière à Toi Seigneur : Mannick et Jo Akepsimas (Comme un câlin)

14 Le feu En Palestine, on vit en plein air et comme on vient de le voir, la maison de l’homme du peuple est très vide et nue. Comme le climat peut se montrer rigoureux, les maisons sont très solides afin de se protéger du froid et de la pluie. À l’intérieur, il n’y a pas de cheminée et quand il faisait trop froid, on se bornait à allumer un feu au milieu de la chambre. Celui permettant également de cuisiner.

15 Quelques textes sur le feu Le buisson ardent : Exode 3, 1-12 La colonne de feu : Exode 13, 17-22 La prédication de Jean Baptiste : Mt 3, 1- 11 La Pentecôte : Ac Ap 2, 1-13

16 Concordances bibliques Exode Lévitique Nombres Deutéronome Josué Juges Samuel Rois Chroniques Néhémie Job Psaumes Proverbes Esaië …

17 La symbolique : le feu Dans beaucoup de traditions, on distingue trois feux : le feu du monde terrestre : le feu ordinaire, qui correspond au cœur, aux passions et à la colère ; le feu du monde intermédiaire : les éclairs, la foudre, correspondant aux puissances intermédiaires le feu du monde céleste : le soleil, symbole du monde suprême ; Le feu est purificateur et régénérateur. Le feu de brousse permet aux champs de reverdir à neuf. " Symboliquement, le feu purificateur permet un passage à l'éternité. Les taoïstes entrent dans le feu (sans se brûler) pour se libérer du conditionnement humain. Elie monte au ciel dans un char de feu. " L'homme est feu ", dit saint Martin : sa loi comme celle de tous les feux est de dissoudre (son enveloppe) et de s'unir à la source dont il est séparé. Le bouddhisme indique une conception plus intérieure : j'attise une flamme en moi, mon cœur est l'âtre, la flamme est le soi dompté. L'aspect destructeur du feu a évidemment un aspect négatif. La maîtrise de ce feu est souvent considérée comme diabolique (Lucifer, caste des forgerons). C'est le feu dévorant des passions, le feu ravageur de la guerre et des incendies. Le feu, dans les rites initiatiques de mort et de renaissance, s'associe à son principe antagoniste l'Eau. Feu et eau assurent une purification complémentaire. La liturgie de la veillée pascale utilise cette dynamique. Dans certaines crémations, le feu est considéré comme véhicule, ou messager du monde des vivants vers le monde des morts. Le feu du monde intermédiaire, l'éclair ou la flèche, étant le prolongement de la lumière, possède une valeur de purification et d'illumination. Cette conception marque une étape importante de l'intellectualisation du cosmos et de l'éloignement de l'homme de la seule condition animale. Le feu serait ce dieu vivant et pensant qui prendra le nom d'Agni, d'Hathor, de Christ suivant les traditions religieuses. Le feu est considéré comme la meilleure image du divin, de l'essence des êtres célestes, intermédiaires ou suprêmes. Le feu symbolise la purification par la compréhension, jusqu'à sa forme la plus spirituelle, par la lumière et la vérité. L'eau symbolise la purification du désir jusqu'en sa forme la plus sublime, la bonté ". (extrait du Dictionnaire des symboles, J. Chevalier et A. Gheerbrant " Bouquins, Lafont-Jupiter)

18 Symboliques dans la Bible Le feu comporte un riche symbolisme : lumière rassurante, chaleur réconfortante, flamme destructrice et donc redoutable, force d'expansion. Ce symbolisme se retrouve à maintes reprises dans l'Ancien et le Nouveau Testament. * Dans l'Ancien Testament Inhabituel dans la nature, le feu est considéré comme signalant une présence, humaine ou divine. Lumière attirante qui éclaire la route (Exode 13, 21), mais cependant redoutable car on ne peut s'en emparer ou s'en approcher de trop près, le feu est mis en relation avec la sainteté de Dieu. Signe de la présence " brûlante de Dieu (Genèse 15, 17), il ne consume pas le buisson qu'il enflamme, lorsque Moïse se voit confier la mission de délivrer les Hébreux de l'esclavage égyptien (Exode 3). Selon le deuxième Livre des Rois (2R 2, 11), le prophète Elie est enlevé auprès de Dieu dans un char de feu, symbole de la puissance divine. Flamme destructrice, le feu apparaît comme purificateur ; il détruit ce qui est impur. Dans une vision, le prophète Isaïe voit ses lèvres purifiées par un charbon ardent afin d'être fidèle messager de Dieu (Isaïe 6, 3-8). Le feu en vient à symboliser la colère, l'ardeur et l'intransigeance de Dieu face au péché : il dévore comme paille toute œuvre mauvaise. Tout ce qui n'est pas compatible avec la sainteté de Dieu est détruit : le méchant ne tient pas devant lui, il est consumé (Genèse 19, 23-25) Mais celui qui traverse ce feu est purifié est transformé, comme le métal passé au feu est débarrassé de ses impuretés. Les prophètes annoncent de façon très brutale le jugement et la punition des nations ainsi que des royaumes d'Israël et de Juda en raison de leurs mauvaises actions, de leur rejet de Dieu. L'image de la destruction par le feu est fréquemment employée (Amos 1, 3 à 2, 5). Appel à la conversion pour ceux qui n'agissent selon la volonté de Dieu, c'est aussi l'espérance de purification et de délivrance pour ceux qui cherchent à être fidèles. * Dans le Nouveau Testament Le feu est fréquemment associé : à la force communicative de l'Esprit-Saint (Luc 3, 16 et 12, 49 ; Actes des apôtres 2, 3) et au zèle dans le service (Heb. 12, 28-29) ; à la chaleur d'une présence : " Notre cœur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous quand il nous parlait en chemin ? " (Luc 24, 32) ; Le Nouveau Testament reprend les images familières de l'Ancien testament concernant le feu du jugement, qui est manifestation de la sainteté purificatrice de Dieu et qui " éprouve " l'œuvre de chacun (Mathieu 13, 41-43)

19 * Dans la Tradition ultérieure La tradition reprend les images classiques du feu du jugement, mais avec une nuance punitive de rétribution et non plus seulement d'épreuve par le feu comme dans l'Ecriture. Il conviendrait d'en retrouver le sens premier. Feu de l'enfer : celui qui s'opposerait totalement à Dieu en choisissant de faire le mal serait consumé ; il ne resterait rien de lui et tout pouvoir lui serait ôté. Feu du purgatoire : toute vie humaine est traversée de difficultés qu'il faut affronter et vaincre. Elles peuvent " mettre à l'épreuve " notre fidélité à Dieu et l'affiner comme le métal passé au feu. La tradition a considéré que la mort biologique ne mettait pas un terme à cette purification ; vivants ou morts, appartenant au Christ, donc à l'Eglise, sont toujours associés dans la même prière les uns pour les autres. Plus qu'une punition qu'on craindrait pour après la mort, il faudrait prendre ces images comme le rappel pour aujourd'hui de nos responsabilités, et un message d'espérance de vie dans la chaleur et la lumière de l'amour de Dieu, au travers d'inévitables dépouillements. * Dans la tradition mystique, la brûlure du feu est comparable à celle de l'amour, son ardeur à celle de la charité (voir saint Jean de la Croix) * Enfin dans la liturgie chrétienne, le feu est tout spécialement utilisé au début de la Veillée pascale pour signifier la résurrection lumineuse du Christ au cœur de ténèbres, du mal et de la mort. C'est à ce feu qu'est allumé le cierge pascal. Sa flamme est signe de la présence vivante du Christ ressuscité au milieu de son peuple. Cette flamme est communiquée aux baptisés pour qu'ils soient témoins de la présence du Christ. Cette flamme est aussi ravivée auprès du cercueil des défunts pour dire qu'ils partagent maintenant la vie même de Dieu. (Document extrait de " Théo ")


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