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APOCALYPSE 5 Les sept Trompettes.

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1 APOCALYPSE 5 Les sept Trompettes

2 La septième trompette : le troisième malheur
Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, en disant: Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout-puissant, qui es, et qui étais, de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. Les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle. (Apocalypse 11:15-19).

3 Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient :
Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ : On aurait pu croire le royaume du monde aux mains de Satan qui semblait y régner en maître tout- puissant. Il n'en est rien. Il appartient à Dieu qui a toujours régné. Satan n'a pu faire que ce que le Dieu du ciel et de la terre lui permettait de faire. Dieu et lui seul est Roi! Le mot traduit par «royaume» a un sens plus dynamique que local. Il désigne plutôt le règne ou la royauté, la domination et le gouvernement exercés par le Seigneur. Avec cette précision que l'Agneau de Dieu immolé pour le salut du monde participe à cette domination. Il est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16). Il régnera mille ans (Apocalypse 20:4-6), c'est-à-dire d'éternité en éternité (Apocalypse 22:5).

4 Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, en disant: Le temps est venu de juger les morts, de récompenser... et d'exterminer : C'est le dernier chapitre dans le petit livre qu'on avait demandé à Jean d'avaler. Il était doux à la bouche et amer aux entrailles. L'annonce du retour du Christ pour le jugement du monde sera pour les uns une bonne nouvelle et pour les autres quelque chose de terrifiant. Dieu récompensera ses serviteurs les prophètes et tous les saints qui craignent son nom, et il exterminera les autres. La récompense divine est une récompense de grâce, quelque chose que personne ne peut mériter, mais que le Seigneur offrira à ceux qui ont craint son nom et qui l'ont servi fidèlement. Ils seront vengés du mal qu'on leur a fait dans ce monde et éternellement consolés. Mais ce jour-là, Dieu détruira aussi ceux qui détruisent la terre (= le monde, la planète, l'humanité, la nature). Quand le temps des nations qui est le temps de la grâce sera écoulé, il les fera comparaître devant son trône et leur versera le salaire qu'ils méritent. Les vingt-quatre vieillards célèbrent ainsi la souveraineté du Seigneur, chantent sa grâce et confessent sa justice.

5 et sur ses têtes sept diadèmes.
Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. Apocalypse 12:1-6.

6 Un grand signe parut dans le ciel : une femme...
Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, Dans l'Évangile de Jean, les miracles accomplis par Jésus sont appelés des signes. Ils «signifient», montrent du doigt, démontrent que Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu devenu homme, est investi d'une mission divine. Ils indiquent qu'en lui le Royaume de Dieu est venu. Le grand signe que le visionnaire Jean voit dans le ciel est la représentation d'une réalité de la fin des temps. Il aperçoit une femme. Elle lui apparaît dans le ciel car il s'agit d'une vision que lui accorde Dieu, mais l'histoire que vit cette femme est on ne peut plus terrestre. Ses souffrances et son combat ont lieu ici-bas. Le jour en effet où elle sera élevée au ciel, personne n'aura plus aucun pouvoir sur elle. Elle aura remporté la victoire finale. Elle est enveloppée du soleil et a la lune sous les pieds, signes de la gloire que le Seigneur lui accorde et en même temps de la mission universelle qui lui est confiée. Mais il serait sans doute tout aussi juste de dire que le soleil symbolise la lumière de la vérité divine dont l'Eglise est parée, dans laquelle elle marche et qu'elle irradie autour d'elle, et que l'astre de la nuit qu'elle tient sous les pieds rappelle qu'elle a vaincu les ténèbres spirituelles de l'incrédulité, du péché et de la mort.

7 …et une couronne de douze étoiles sur sa tête
La femme porte sur la tête une couronne de douze étoiles. Douze est le chiffre de l'Église. Elle est donc l'image du peuple de Dieu, tout d'abord de celui de l'ancienne alliance avec ses douze tribus, puis de celui de l'alliance nouvelle avec ses douze apôtres (Esaïe 66:6-10), notre «mère», comme l'appelait l'apôtre Paul, la femme qui pleurait sur sa stérilité et que Dieu a rendue féconde, qui donne naissance à de nombreux enfants (Galates 4:26.27; 6:26). L'Église est décrite dans toute sa beauté céleste. Jean l'oppose peut-être à cette autre femme vénérée dans le monde de son époque, la déesse Artémis ou Diane aux seins multiples, qui était réputée rendre les femmes fécondes et présider à la naissance des humains. Il est certain, par contre, qu'il l'oppose à une autre femme de mauvaise réputation, Babylone la prostituée, assise sur l'une des deux bêtes qui sont les agents de Satan (Apocalypse 17:3-6).

8 Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement
L'éclat et la splendeur de cette femme contrastent avec sa situation présente : elle souffre et pousse des cris, car elle va enfanter. Elle va mettre un enfant au monde, l'Enfant-Messie. Dieu avait promis à Abraham que toutes les nations de la terre seraient un jour bénies en sa postérité (Genèse 22:18), et Jésus déclara un jour que le salut venait des juifs (Jean 4:22). C'était la mission du peuple d'Israël de donner naissance à celui qui allait être à la fois son Messie et le Sauveur du monde, et c'est la mission de l'Église chrétienne de l'enfanter chaque jour, au prix de bien des souffrances et au milieu de nombreux dangers, en le présentant et l'offrant au monde comme son Sauveur. C'est l'enfantement permanent qui a lieu par l'évangélisation du monde. L'heure tant attendue de la délivrance approche. La femme se réjouit d'être bientôt soulagée et de pouvoir serrer son enfant dans les bras. Hélas, un grave danger le guette

9 Un autre signe parut encore dans le ciel;
et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Un grand dragon rouge feu se tint devant la femme : Sa puissance est symbolisée par ses dix cornes et les diadèmes qu'il porte sur ses sept têtes. Il est, comme le dit Jésus, le prince de ce monde (Jean 14:30). Il est la quintessence du mal, puissant, persistant, dangereux. La représentation de cet animal aux têtes et aux cornes multiples provient de l'ancien Testament. Cf. par exemple le terrible animal aux dix cornes de Daniel 7:7.8 et l'apparition du Christ sous les traits d'un agneau à sept cornes (Apocalypse 5:6). Jean semble vouloir dire que Satan veut qu'on se méprenne à son sujet, qu'on le prenne pour le Christ alors qu'en réalité on a affaire à lui. Il veut qu'on le prenne pour le Sauveur du monde et que, assoiffé de salut, on tombe dans ses griffes. Jean met en garde ses lecteurs : Satan est le loup déguisé en grand-mère du petit Chaperon rouge.

10 lorsqu'elle aurait enfanté.
Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. ... afin de dévorer l'enfant : Ce qui intéresse avant tout le dragon, c'est la femme et surtout l'enfant auquel elle va donner naissance. Sa haine pour l'enfant ( = le Peuple de Dieu, l'Église) est aussi vieille que le monde. La femme s'enfuit dans le désert... mille deux cent soixante jours : Le Christ est au ciel. Il a accompli sa mission, racheté les hommes, c'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et couronné de gloire et de majesté. L'Église, par contre, est encore sur terre, dans un désert où le Seigneur lui a préparé une place, un lieu aride et inhospitalier, semblable à celui qu'Israël dut traverser avant de parvenir dans le pays qui lui avait été promis. L'Église chrétienne connaît comme Israël bien des épreuves, mais Dieu est avec elle.

11 C'est lui qui lui a préparé une place dans le désert.
C'est dans le désert que voulait se rendre Israël pour adorer son Dieu (Exode 5:1-3). C'est dans le désert que le Seigneur conduisit son peuple dans une nuée et une colonne de feu. C'est là qu'il le nourrit avec de la manne, après qu'il l'eut délivré des griffes du dragon, l'Égypte. Israël était dans le désert la fiancée bien-aimée de Dieu (Jérémie 2:2). Le désert où Dieu protège la femme qui vient d'accoucher est opposé dans l'Apocalypse à la grande cité où règne Jézabel, à Babylone la grande prostituée qui séduit ses amants. Le désert est l'endroit où Dieu fait vivre son peuple. Combien de temps? 1260 jours, soit les quarante-deux mois impartis aux deux témoins pour qu'ils prêchent la Parole de Dieu à ce monde (Apocalypse 11:2.3), le temps de l'Église qui est aussi celui de Satan et de l'Antichrist, le temps où le temple de Dieu est foulé aux pieds (Apocalypse 11:1-15), un temps d'épreuves et d'afflictions que Dieu abrège par égard pour ses élus (Matthieu 24:22). Le message de Jean est le suivant : Personne ne peut arracher ses brebis de la main de Jésus (Jean 10:28). Le royaume céleste leur est promis, mais c'est au prix de ces tribulations et de ce combat.

12 Et il y eut guerre dans le ciel.
Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. Apocalypse 12:7-12.

13 L'archange Michel, aidé de ses anges, fait la guerre à Satan et aux cohortes des anges déchus.
Un combat farouche a lieu dont l'Église sort victorieuse. Le grand message que Jean désire faire passer, c' est que Satan est un prince vaincu. Il est déchu de son rôle d'accusateur et n'a plus aucun pouvoir sur le peuple de Dieu. Il déchaîne sa colère et se démène tant qu'il peut; il parvient à malmener l'Église et à la faire souffrir, mais l'issue est certaine, la victoire du peuple de Dieu est inéluctable. En fait, Satan est déjà vaincu. Jésus a triomphé de lui. Si les anges lui font la guerre, c'est pour le chasser du ciel (Luc 10:18; Éphésiens 1:21; Colossiens 2:15; 1 Jean 3:8).

14 Et la terre secourut la femme, Et la terre ouvrit sa bouche
Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. Et la terre secourut la femme, Et la terre ouvrit sa bouche Et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. Et il se tint sur le sable de la mer. Apocalypse 12:13-18

15 Les versets 13 à 18 représentent à nouveau un combat
Les versets 13 à 18 représentent à nouveau un combat. Le dragon n'a pas pu vaincre l'«enfant mâle», le Christ qui, fidèle à sa mission, l'a terrassé et précipité du ciel en rachetant le monde. Aussi se tourne-t-il vers la femme, l'Eglise de Dieu, pour la persécuter. Mais elle s'enfuit, comme Marie et Joseph prirent la fuite avec l'enfant Jésus et se réfugièrent en Egypte pour échapper à Hérode. L'Eglise, elle, s'enfuit dans le désert, en un endroit que Dieu lui avait préparé. Dieu en effet a une place pour son peuple, alors qu'il n'en a pas pour Satan et ses anges (Apocalypse 12:8). Il prend soin de son peuple. A tel point que son Eglise ne s'enfuit pas dans le désert, mais c'est Dieu qui lui donne des ailes pour l'emporter dans son lieu de refuge. Le désert du Sinaï fut le salut d'Israël, et pour l'y emmener, Dieu sépara les eaux de la Mer Rouge. Pour emmener son Eglise dans un désert qui sera pour elle un refuge, il lui donne les ailes d'un aigle. L'image provient de l'Ancien Testament. Dieu avait fait dire à Israël par le prophète Moïse : «Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Egypte et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi» (Exode 19:4; Deutéronome 32:11; Esaïe 40:13). Il fait dire à son Eglise, par l'apôtre Jean, qu'il lui donne des ailes pour fuir dans le désert, loin de Satan. L'image est la même. Dieu est un Dieu de l'Exode, un Dieu des délivrances qui vient au secours de son peuple. Il est comparé à un aigle qui porte son peuple sur ses ailes.

16 Le dragon crache de l'eau
Le dragon crache de l'eau. Un véritable fleuve sort de sa gueule, chargé de noyer la femme. Satan veut noyer l'Eglise de Dieu dans un fleuve de mensonges et de séductions (Apocalypse 2: ; 13:11-17; 16:13). C'est une parodie de l'Exode, de la façon dont Dieu noya dans la Mer Rouge le dragon d'Egypte et son armée (Exode 14:27.28; 15:1.4-10). Le fleuve de mensonges et de séductions ne parvient pas à noyer le peuple de Dieu. Moïse avait décrit en ces termes le jugement qui frappa l'armée de pharaon : «Tu as étendu ta droite ; la terre les a engloutis» (Exode 15:12). Le miracle se renouvelle dans cette vision de l'Apocalypse. La terre semble être le domaine, le royaume de Satan. Il n'en est rien. Elle appartient à Dieu qui en est le Maître (Psaume 24:1; 50:12; Apocalypse 11:15). La terre est une créature de Dieu qu'il met au service de son peuple. Aussi absorbe-t-elle l'eau dans laquelle le dragon voulait engloutir la femme. Celle-ci ne périra pas noyée, aucun mal ne sera fait au peuple de Dieu. Certes, l'Eglise aura à souffrir, mais comme l'a promis le Christ, les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle (Matthieu 16:18). Dieu s'est lié à elle comme un jeune marié à son épouse. Combien de temps dureront la mise à l'épreuve de l'Eglise et l'intervention miséricordieuse de Dieu? «Un temps, des temps et la moitié d'un temps», trois ans et demi, le temps assigné à ce monde déchu, en attendant la création des nouveaux cieux et de la nouvelle terre et l'entrée de l'Eglise militante dans la gloire du ciel.

17 Et il se tint sur le sable de la mer.
Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; Et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende! Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints. Apocalypse 13:1-10

18 Satan est l'adversaire acharné de Dieu et en même temps son singe
Satan est l'adversaire acharné de Dieu et en même temps son singe. Il est un véritable Anti-Dieu. Il a donc son Anti-Christ, quelqu'un en qui il incarne toute son opposition à Dieu. C'est la première bête du chapitre 13 que nous allons voir surgir de la mer. Et de même que le Saint-Esprit est chargé de rendre témoignage au Christ, il existe un Anti-Esprit satanique qui rend témoignage à l'Antichrist et oeuvre pour Satan. C'est la deuxième bête de ce chapitre, celle qui surgit de la terre. Ainsi, à la Trinité de Dieu s'oppose celle du diable.

19 Les commentateurs sont presque unanimes à estimer que la bête de l'Apocalypse représente les puissances politiques de ce monde régies et manipulées par Satan, et plus spécialement, comme la bête à dix cornes de Daniel 7, l'empire romain qui succéda aux grandes puissances qui avaient précédemment régné sur ce monde. L'animal avec ses têtes, ses cornes et ses diadèmes multiples et les noms de blasphèmes inscrits sur ses têtes illustre bien la puissance de cet empire qui s'était assujetti le monde entier de l'époque. Mais il symbolise aussi ce que cet empire avait d'abominable aux yeux des chrétiens. Certains souverains de cet empire, dont Domitien qui régnait à la fin du I siècle, à l'époque où l'Apocalypse fut écrite, se considéraient comme l'incarnation des dieux et exigeaient qu'on leur voue un culte divin. C'était, après l'«abomination de la désolation» instaurée dans le temple de Jérusalem par Antiochus IV quand il y érigea une statue de Jupiter (!) et qu'il y fit sacrifier un cochon (!) (Daniel 12:11; Matthieu 24:15), une nouvelle forme d'abomination, un culte idolâtre et blasphématoire que les chrétiens ne pouvaient en aucune façon approuver et encore moins pratiquer. Leur refus de vénérer l'empereur à l'égal d'un dieu fut à l'origine des terribles persécutions qui s'abattirent sur eux. Symbole de l'empire romain avec son faux culte et sa haine de l'Evangile et des chrétiens, l'animal de notre texte illustre ainsi tout ce qui dans ce monde s'oppose à Dieu et à son règne.

20 Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.
Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? Sa blessure mortelle fut guérie Jean fait peut-être allusion à une légende concernant l'empereur Néron qui avait exigé qu'on le vénère comme un dieu et avait persécuté les chrétiens de Rome. Le 8 juin 68, il mourut de façon mystérieuse, sans doute en se suicidant, mais très peu de gens virent son cadavre et assistèrent à ses funérailles. C'est pourquoi le bruit circula qu'il n'était pas réellement mort, mais qu'il s'était réfugié chez les Parthes, le grand ennemi de Rome, et qu'un jour il reviendrait à la tête d'une armée Parthe et se vengerait de Rome qui l'avait haï et rejeté. Il est possible que Jean se soit souvenu de cette légende de Néron en faisant le portrait de la bête, qui se présente comme un duplicata du Christ, comme son «alter ego», et qui demande à être adoré comme lui.

21 Et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois.
Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; Et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Il lui fut donné... L'expression est utilisée quatre fois dans les versets 5 à 8. La bête a beaucoup reçu de son émissaire, le dragon. Mais Satan ment quand il se présente comme le propriétaire de l'univers et qu'il propose par exemple à Jésus de lui donner tous les royaumes de la terre à condition qu'il l'adore (Luc 4:6). Il ne peut rien donner, ou plutôt il ne peut donner que ce que Dieu lui permet de donner ou lui prête pour qu'il le donne. Satan est le chien que Dieu tient en laisse. La longueur de cette laisse et donc la liberté dont il dispose dépendent de la volonté souveraine du Seigneur. En un mot, Satan ou la bête qui agit en son nom ne peuvent faire que ce que Dieu leur permet de faire. Il n'y a aucune commune mesure entre la puissance de Satan et de la bête et l'autorité qu'exercent Dieu et son Christ. C'est Dieu qui donne à la bête une bouche, le pouvoir d'agir quarante-deux mois, celui de faire la guerre aux saints et l'autorité sur les nations.

22 Faut-il rappeler que son pouvoir d'agir ne dure que quarante-deux mois, c'est-à-dire trois ans et demi? La moitié de sept, le chiffre divin, le temps qui sépare la résurrection du Christ de son retour en gloire, le temps de l'Eglise et donc aussi de Satan, le temps que durera le témoignage de l'Eglise et donc le temps que durera l'action du diable, le prince des ténèbres? Ce verset révèle quelque chose de fondamental à propos de la mort de Jésus qu'on trouve aussi ailleurs dans le Nouveau Testament, à savoir qu'elle n'est pas simplement l'oeuvre de Satan et des hommes, mais aussi celle de Dieu, voulue et décrétée par lui (Actes 2:23; 1 Pierre 1:19.20). Elle fut la réalisation d'un plan que Dieu avait conçu avant la fondation du monde, de toute éternité. Il est vrai qu'il a «souffert sous Ponce Pilate», mais il est vrai aussi que Dieu a voulu sa mort et que lui-même, dans son obéissance jusque sur la croix, l'a acceptée. Voilà pourquoi nous sommes rachetés.

23 Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende!
Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints. Si quelqu'un est destiné à la captivité... Si quelqu'un tue par l'épée... Il n'y a pas de compromis possible dans le Royaume de Dieu. Le chrétien doit être prêt à suivre le Christ, dût-il pour cela aller en prison, porter des chaînes et même mourir pour sa foi. Nous sommes appelés à porter les stigmates du Christ, à le suivre en portant sa croix. C'est le prix que paieront bien des témoins fidèles : ils partiront en captivité, dans les arènes, sur les galères et dans les goulags de l'exil pour n'avoir pas voulu renier leur Dieu. Et il n'est pas question de faire ce que Simon Pierre crut devoir faire dans le jardin de Gethsémané, de tirer l'épée pour défendre la cause de l'Evangile. Celui qui tirera l'épée périra par l'épée (Matthieu 26:51-56). Il est demandé aux croyants de ne pas opposer de résistance violente aux puissances du mal. Quand on est dans le Royaume du Christ, on ne répond pas à l'Antichrist en rendant le mal pour le mal, mais on manifeste «la persévérance et la foi des saints», quoi qu'il en coûte.

24 Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. Ils adorèrent le dragon... Ils adorèrent la bête : Tout homme qui rejette l'Evangile de Dieu s'incline devant Satan et les puissances du mal et les adore, qu'il le sache et l'admette ou non. Les hommes sont par nature aveugles; ils vivent dans les ténèbres et sous la puissance de Satan, et la conversion n'est rien de moins qu'un passage du royaume de Satan à celui de Dieu.


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