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Il était une fois… un peuple (Sagesse de chefs)

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Présentation au sujet: "Il était une fois… un peuple (Sagesse de chefs)"— Transcription de la présentation:

1 Il était une fois… un peuple (Sagesse de chefs)
Création du diaporama : Diaposlaco – algonquinglobetrotter.net

2 (Peuple des Nez-Percés)
Chef Joseph (Peuple des Nez-Percés)

3 Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait mourir
Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait mourir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il m'a dit : « Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la terre, et mon esprit va bientôt voir le Grand Esprit. Quand je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce peuple. Ils attendent de toi que tu les guides. Rappelle-toi toujours que ton père n'a jamais vendu son pays. Tu dois te boucher les oreilles chaque fois qu'on te demandera de signer un traité pour vendre ton pays natal. Encore quelques années et les hommes blancs t'encercleront. Ils ont les yeux sur cette terre. N'oublie jamais, mon fils, mes paroles de mourant. Cette terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère. » J'ai pressé la main de mon père et je lui ai dit que je protègerai sa tombe de ma propre vie. Mon père a souri et s'en est allé vers la terre des esprits. Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serait pire qu'un animal sauvage.

4 Tatanka Iyotake, dit Sitting Bull 1831 - 1890
(Nation des Sioux – Lakota)

5 Quel traité le blanc a-t-il respecté que l'homme rouge ait rompu ? Aucun.
Quel traité l'homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté ? Aucun. Quand j'étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat. Qui les a massacrés ? Où sont aujourd'hui les guerriers ? Où sont nos terres ? Qui les possède ? Quel homme blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ? Pourtant ils disent que je suis un voleur. Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien. Quel homme blanc m'a jamais vu saoul ? Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ? Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ? Quelle loi ai-je violée? Ai-je tort d'aimer ma propre loi ? Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ? Parce que je suis un Sioux ? Parce que je suis né là où mon père a vécu ? Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?

6 Héhaka Sapa, dit Black Elk 1863 - ?
(Nation Sioux – Lakota)

7 Tout ce que fait un indien il le fait dans un cercle...
Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré. [...] Tout ce que fait le Pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le vent, dans sa plus grande puissance, tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même, et ils sont ronds l'un et l'autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie d'un homme est un cercle d'enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le Pouvoir se meut. Ainsi nos tee-pees étaient ronds comme les nids des oiseaux et toujours disposés en cercle, le cercle de la nation, est un nid et fait lui même de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit

8 (Nation Apache – Chicahuas)
Geronimo (Nation Apache – Chicahuas)

9 Nous sommes en train de disparaître de la surface de la terre, mais je continue à
croire qu'il doit y avoir une bonne raison pour que le Grand-Esprit nous ait crées. Il a donné vie à toute une variété d'espèces d'hommes. Ainsi pour chaque espèce créée, il désigna un pays particulier.. Lorsque le Grand-Esprit créa les Apaches, il leur donna un pays qui se situe à l'ouest. Pour nourriture il leur remit des graines, des fruits et du gibier. Afin de soigner les différentes maladies, il fit croître des plantes médicinales. Puis il leur enseigna où trouver ces plantes et comment les préparer. Il leur accorda un climat doux et tout ce dont ils avaient besoin pour se vêtir et s'abriter... Cela eut lieu au tout début de la création : car le Grand-Esprit créa simultanément le peuple Apache et son pays. Et quand viendra le jour où les Apaches seront séparés de leur terre, ils tomberont malades et mourront. Combien de temps s'écoulera-t-il avant que l'on dise qu'il n'y a plus d'Apaches ?

10 Chef Seattle (Tribu des Suquamish)

11 Pour nous, les cendres de nos ancêtres sont sacrées, et l'emplacement où elles
reposent est une terre sainte. Vous errez loin des tombes des vôtres, apparemment sans regret. Votre religion a été écrite sur des tables de pierre par le doigt de fer de votre Dieu afin que vous ne risquiez pas de l'oublier. Notre religion, elle, est inscrite dans les cœurs de notre peuple. Notre religion est faite des traditions de nos ancêtres, par les rêves que le Grand Esprit leur a envoyés aux heures solennelles de la nuit, par les visions de nos Sages, par le respect de sa création… et elle est inscrite dans les cœurs de notre peuple. Vos morts cessent de vous aimer, ainsi que la terre qui les a vus naître, dès qu'ils franchissent les portes de la tombe et s'en vont vaquer au-delà des étoiles. Ils sont vite chassés de vos mémoires et ne reviennent plus. Les nôtres n'oublient jamais le monde merveilleux qui leur a donné la vie. Ils continuent d'aimer ses vallées verdoyantes, ses cours d'eau murmurants, ses magnifiques montagnes, ses vallons encaissés, ses lacs et ses baies aux rives boisées. Ils brûlent toujours d'une affection tendre et indulgente pour les vivants au cœur solitaire, et reviennent souvent du pays des Chasses Bienheureuses pour leur rendre visite, les guider, les consoler et les réconforter.

12 Quand le dernier homme rouge aura disparu de la surface de cette Terre et que le
souvenir des miens sera devenu un mythe parmi les hommes blanc, ces rivages grouilleront des morts invisibles de ma tribu, et lorsque les enfants de vos enfants se croiront seuls dans les champs, les magasins, dans les boutiques, sur les routes, ou dans le silence des bois impénétrables, ils ne le seront pas. Sur toute la terre, il n'y a pas d'endroit où la solitude soit possible. La nuit, quand les rues de vos villes seront silencieuses et que vous les croirez désertes, elles seront remplies par la foule des revenants qui occupaient autrefois cette belle contrée et continuent de l'aimer. L'homme blanc ne sera jamais seul. Les morts, ai-je dit ? il n'y a pas de mort. Seulement  un changement de monde. Encore quelques lunes, encore quelques hivers, et plus un seul descendant des puissants hôtes qui peuplèrent autrefois cette vaste terre où vécurent dans des foyers heureux, protégés par le Grand Esprit, ne restera pour pleurer sur les tombes d'un peuple jadis plus florissant et plus rempli d'espoir que le vôtre. Mais pourquoi m'attristerai-je de la disparition prématurée des miens ? Une tribu suit l'autre, une nation succède à l'autre, comme les vagues de l'océan. Telle est la loi de la nature, et tout regret paraît inutile. Le temps de votre chute est encore peut-être lointain, mais il viendra sûrement, car même l'homme blanc dont le Dieu marche à côté de lui et lui parle comme à un ami ne pourra pas échapper à la destinée commune. Nous sommes peut-être des frères, après tout. Nous verrons bien.

13 respectons sa création, notre Mère-Terre... et préservons-la
Que Kitche Manitou, le Grand-Esprit, guide vos pas sur la route de la vie… respectons sa création, notre Mère-Terre... et préservons-la afin qu'elle nous préserve...  Car l’homme appartient à la Terre, mais la terre n’appartient pas à l’homme. Copyright Diaposlaco 2004 – Tous droits réservés

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