La Chapelle dont il ne reste que quelques ruines abritées des intempéries par le hêtre, est un lieu de culte connu depuis le XIIè siècle, sans doute une.

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Transcription de la présentation:

La Chapelle dont il ne reste que quelques ruines abritées des intempéries par le hêtre, est un lieu de culte connu depuis le XIIè siècle, sans doute une halte sur les chemins de St Jacques de Compostelle Contemporain de Louis XIV, voire même de Louis XIII et Richelieu, ce monument végétal, vénérable et majestueux a une longue histoire qui n'est pas encore racontée. Pour arriver jusqu'à nous, il n'a cessé d'inventer, pour durer, branches et feuillages qui assurent ainsi la survie de la forêt. Dans le silence de la Montagne Noire, une grande leçon de patience féconde nous est donnée. A nous de l'écouter! Le site fit partie domaine de Pratviels, une des possessions en Montagne Noire des Bénédictins mauristes de l'Abbaye de Sorèze.Abbaye de Sorèze fagus sylvatica ans environ haut : 20 m - circ. : 5,60

Le hêtre est un arbre magique. Pour vous en assurer, il vous suffit de pénétrer dans un bois planté de hêtres matures au début d'une soirée d'automne et, pour peu que vous gardiez le silence et restiez aux aguets, vous verrez s'activer entre ses généreuses branches une multitude de petits êtres féeriques : dryades, faunes et sylvains taquins pour ne nommer qu'eux. Car, plus que toute autre espèce, le hêtre attire ces divinités des forêts.

13 Mai 2006Le HETRE HETRE ou Ne pas ETRE De quoi parle-t-on ? Fagus Bonsais

Shakespear Rouleau à pâtisserie en Hêtre Le HETRE 14 % des meubles fabriqués en France Ses utilisations sont pour les bois :  de qualité médiocre : chauffage, panneaux de particules et pâte à papier ;  de qualité moyenne : ossatures de meubles, meubles dits de bois blanc, articles de ménage, jouets, mobilier scolaire, tonnellerie, jantes de roues, articles de sport, etc.  de haute qualité ; déroulage pour panneaux contreplaqués le hêtre est la fois décrit comme une maison (charpente, feuillage de pierre) et un univers clos, un microcosme traversé par la vie. Espace rassurant qui a une fonction déceptive sur le plan de l'intrigue policière. Mais sur un autre plan, le hêtre est l'image du vrai roi, le roi qui produit lui-même son divertissement, c'est-à-dire l'Artiste. GIONO Le roi Ne pas confondre le "fawe" qui désigne l'arbre en lui- même et le terme "fayard" qui déjà depuis le 14 eme siècle désigne le bois que l'on tirait du hêtre. Il existe environ 170 lieux-dits formés avec le mot wallon fawe répartis dans près de 80 communes des provinces de Liège et Luxembourg. (selon Martine Willems, directrice de la Maison de la Wallonie, à Liège). Ou le pas Etre

HETRE Classification classique RègnePlantae DivisionMagnoliophyta ClasseMagnoliopsida OrdreFagales FamilleFagaceae GenreFagus Nom binomial Fagus sylvatica L., 1753 L.1753 Classification phylogénétique OrdreFagales FamilleFagaceae

Le Hêtre  Le hêtre appartient à la famille du châtaignier et du chêne.  Fau, Favinier, Foyau, Fonteau  Il pousse sous un climat relativement froid en Europe, en Amérique et en Asie. Le hêtre, ou fayard, est le feuillu le plus répandu de Suisse.  On le rencontre tantôt en moyenne montagne, tantôt dans le Nord, l'Ouest, le Bassin parisien et surtout dans l'Est de la France. (Les hêtraies normandes sont célèbres ex : Versoix )  Avec le chêne, il est notre grande essence feuillue de plaine;  il peut atteindre 40m de hauteur avec un tronc droit et lisse.  Il vit 200 à 250 ans.  Cet arbre aime le climat humide mais des sols bien drainés.  Essence d'ombre, on le trouve associé au chêne, au charme ou au sapin sous forme de futaie

Comment reconnaître un hetre Son aspect général. Son tronc lisse et grisâtre Le CHARME d’Adam c’est d’Hetre à Poil La structure du bois en menuiserie. Le fruit "faines". Feuille simple en position alternée. Le chaton mâle.

Le FAGUS SYLVATICA  Arbre de 25 à 30 mètres  Port : ERIGE (dressé)  Cîme : REGULIERE et DENSE  Tronc : DROIT, PUISSANT et CYLINDRIQUE  Ecorce : –GRISE CENDREE, LISSE –et MINCE (le cambium y est presque superficiel, c'est ce qui permet aux coeurs gravés et percés d'une flèche de rester apparents si longtemps  Rameaux : FINS, BRUNS  Bourgeons : FUSIFORMES, POINTUS, CAILLEUX, BRUNS  Feuilles : –CADUQUES, ALTERNES parfois MARCESCENTES de 6 à 8 cms –OVALES à BORDS ENTIERS, légèrement SINUEES à pétioles COURTS;  Fleurs : –la floraison et la feuillaison sont simultanées en MAI. Une seule poussée (en principe). Elles naissent dans l'axe des feuilles extérieures;  Fruits : –ce sont des FAINES pédonculées à enveloppe épineuse brune s'ouvrant en 4 valves en octobre;  Racines : PUISSANTES, FORTEMENT ANCREES EN BASE, APPARENTES.

Fagus  Il existe une quinzaine d'espèces dont : –Fagus Grandifolia (« American beech") Vit dans l’Est des Etats-Unis. –Fagus crenata (Hêtre crénelé) Originaire du Japon. Fût plus allongé, tronc plus blanc, feuillage plus petit. –Fagus purpurea (Hêtre pourpre) C’est une variété horticole qui présente un feuillage rouge brun. Il résiste mieux à une atmosphère sèche. –Fagus atropunicea major A feuillage pourpre métallique très foncé. –Fagus atropunicea pendula A feuillage pourpre foncé tirant sur le noir, à port pleureur. –Fagus laciniata A feuilles très découpées –Fagus tricolor A feuillage pourpre taché de blanc et bordé de rose. A planter à mi-ombre. –Fagus zlatia A feuillage doré.

Fructification  Ses fleurs sont unisexuées : les mâles en chatons sphériques pédonculés, les femelles géminées dans une cupule.  Les fruits apparaissent surtout sur les sujets âgés. A maturité, la cupule contient deux noix qui sont comestibles : les faines.  CONSTITUANTS PRINCIPAUX : Du tanin, de la cire, une huile, des acides organiques –PROPRIÉTÉS : - Fébrifuge - Antidiarrhéique - Antiseptique - Astringent –INDICATIONS : - Fièvre - Diarrhée - Parasites intestinaux  Mais ATTENTION : À noter qu'il ne faut pas abuser des faines, car elles renferment une substance irritante qui, à hautes doses, peut causer des malaises gastro-intestinaux. L'huile, par contre, en serait entièrement dépourvue.

Le hêtre en bonsai

Les formes  Si l'on observe le hêtre dans la nature, on constate rapidement que les formes qu'il adopte sont peu variées.  Sujet isolé : chokkan. –Tronc court et large –Enracinement majestueux, –Houppier plus haut que large.  Le hêtre peut être conduit avec un bonheur égal en "balai" (hokidachi), compte tenu de l'importance de l'enracinement (nebari) dans ce style. D'autre part, l'aspect lisse et légèrement satiné de l'écorce suggèrent la force sereine d'un muscle saillant sous la peau.  Le hêtre ne drageonne pas facilement, les formes à tronc multiple sokan, sankan s'en trouvent difficiles à obtenir.  Par contre son feuillage épais et la belle couleur grise de son écorce, même sur les jeunes sujets, en fait une essence intéressante dans la réalisation de formes forestières. 

Phoenologie  Le débourrement des bourgeons a lieu tardivement. Entre autres signes et indices biologiques ou chimiques, le hêtre reconnait le moment propice à la durée journalière d'ensoleillement. C'est pour cette raison que le débourrement du hêtre a lieu chaque année fin avril, début mai avec une remarquable précision (à peu de jours près),  Chaque bourgeon contient depuis sa formation au cours de l'été précédent, la totalité des feuilles qui composeront le rameau (entre 3 et 11). D'autre part, le bourgeon terminal émet au printemps une hormone inhibitrice qui freine le développement des bourgeons adventifs. Cette tendance, très forte au début de leur existence, s'affaiblit chez les vieux sujets. Ce n'est qu'après le débourrement que la croissance des racines commence : il apparaît d'abord de très fines racines (de diamètre inférieur à 0,5 mm) puis après la vague d'allongement aérien, des racines moins fines croissent de façon rythmique.  Le rempotage se fait donc toujours au printemps, au moment de la reprise de végétation, avant l’éclosion de nouvelles pousses.  Le mélange est composé, à parts égales, de terre végétale et de sable. Le Hêtre préfère les sols argilo-siliceux, frais et filtrants, mais il pousse aussi bien dans des sols calcaires ou pierreux ; il faut éviter les sols compacts et humides.

La taille  Pinçage. –Les nouvelles pousses sont très vigoureuses et doivent être pincées. Le Hêtre n’émet pas de bourgeons secondaires. Les entre-nœuds tendent à être de plus en plus espacés, et les tailles risquent alors de devenir visibles. C’est pourquoi, à la fin du printemps, quand les feuilles mortes de l’année précédente sont tombées, chassées par ces nouvelles pousses, il faut pincer les jeunes pousses quand elles sont encore tendres en laissant 1 ou 2 feuilles.  Taille des feuilles. –Cette opération plus délicate se fait en été, sur un arbre en bonne santé. Elle ne s’effectue PAS tous les ans. Elle fatigue l’arbre, mais, après cette taille, le Hêtre sera, en automne, encore plus beau, avec des feuilles plus petites, issues d’un second printemps artificiellement recréé. On peut aussi défolier complètement l’arbre, mais jamais pendant l’année du rempotage.  Taille des branches. –Elle doit toujours être légère et s’effectue de préférence à la suite d’un rempotage. Le Hêtre est un arbre dont la croissance est lente ; il ne se taille donc qu’une fois dans la saison. On taille en biais, en laissant 2 ou 3 feuilles par branchage, juste au-dessus d’une insertion foliaire, ce qui favorisera une bonne ramification.

Entretien  Ligature : –Ligaturer le Hêtre entre le printemps et l’automne, pendant une durée maximale de 3 mois –L’écorce étant fragile, il vaut mieux enrober le fil de cuivre avec du raphia ou du papier.  Arrosage : –Abondant de la fin du printemps à la fin de l’été. On diminue les arrosages en automne. Attention aux excès d’eau en hivers. Jamais d’eau en cas de gel.  Vaporisation : –Aime particulièrement l’air humide et a donc besoin d’être bassiné du début du printemps à la fin de l’été. Si l’arbre est petit ou s’il fait très sec, on peut même bassiner matin et soir. Il est également préférable de recréer une atmosphère humide en arrosant tout autour de l’arbre ; ainsi, l’eau, en s’évaporant, apporte une humidité nécessaire à l’arbre tout entier.  Engrais : –Au début du printemps, après l’éclosion des bourgeons, –à la fin de l’automne, lorsque l’arbre se met en repos de végétation.

En bonsai  Ensoleillement : –Il supporte le plein soleil mais, en été, surtout dans les régions méditerranéennes, il est préférable de le placer dans un endroit légèrement ombragé.  Température : –c’est un arbre qui redoute les grosses chaleurs et craint les hivers très rigoureux et les gelées printanières. –Au-dessous de –5 C, il faut donc protéger les racines et le pot en les recouvrant de laine, de paille ou de feuilles mortes, ou encore en enterrant l’arbre avec son pot jusqu’à la base du tronc. On peut aussi le rentrer dans une pièce froide, même peu lumineuse, pendant les périodes de grand froid. –Cependant, comme toutes les espèces rustiques, le Hêtre bonsaï résiste aux températures de nos climats.  Ventilation : –Le Hêtre à l’état naturel est utilisé pour former des haies. Il supporte donc bien le vent.  Céramique : –Pour des raisons esthétiques, on ne donne pas au Hêtre un pot décoré. Le pot ne doit pas être trop plat.

Soigner  PARASITES : –Capricornes : Les branches se dessèchent, à la suite de galeries creusées dans l’écorce. Présence possible de coléoptères noirs. Tailler les branches envahies. –Orchestre : Des trous circulaires sur les feuilles s’agrandissent. Le limbe est rongé par les coléoptères. Pulvériser un insecticide. –Bombyx. –Pucerons. –Cochenilles (essentiellement sur le tronc et les branches maîtresses). –Cécidomyies : Les jeunes pousses sont déformées. Le feuillage, envahi par de petits asticots, se crispe. Apparition de galles vertes puis rouges, durs, sur le feuillage. Pulvériser des insecticides systémiques.  MALADIES : –Oïdium. –Chancre du Hêtre : Sur l’écorce de nouvelles pousses, un anneau noir se forme et détruit tout le feuillage dans la partie supérieure. Tailler et détruire les branches malades. –Pourridié

Reproduire  Par semis : En automne avec une période de germination très courte. Si on l'on n'a pas pu planter les graines à l'automne, on peut les stratifier dans du sable sec pour les garder jusqu'au printemps. On les plante à 2.5 cm de profondeur, dans un mélange de tourbe et de sable de rivière (éviter de semer dans un mélange trop acide)  Par greffage : par approche faite au début du printemps, la greffe aura pris à la fin de l'automne. On sépare alors greffon et porte-greffe en coupant celui-ci le plus près possible du point d'attache, ceci pour éviter un renflement trop important. On enduit la coupe de mastic cicatrisant. Cela évite l'installation de parasites et de maladies. Après la greffe, on protège le Hêtre du vent et du gel, et on le considère comme un arbre nouvellement rempoté.  Par repiquage de plans : Dans les pépinières, on peut trouver de jeunes Hêtres au tronc intéressant. Au printemps, on taille les branches et les racines, et on met l'arbre en pot.

Au fil des saisons  Janvier : Taille de formation  Février, Mars, Avril : Ligature et rempotage  Mai, Juin : Pincements et Défoliation  Juillet, Aout : Protéger du soleil  Septembre : Reprise de l’engrais  Octobre : travaux d’améliorations de l’esthétisme  Novembre : Taille de formation  Décembre : Entretiens phytosanitaires

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 Au printemps, la lumière fait des manières dans le vert tendre des nouvelles feuilles et les écailles de bourgeons pendent à la naissance des rameaux comme des traits de miel.  En forêt, le hêtre joue encore avec la lumière, mais à cache-cache, et c'est ainsi qu'il maintient le mystère de ses sous-bois. Tout y semble possible : s'y isoler comme s'y perdre, y faire des rencontres merveilleuses ou inquiétantes.