Les 1001 nuits de Donatienne Intervention François Chervaz 2ème séance
2 ème séance 1.Littérature et poésie Ferdowsi Nizami Sa’adi Attâr Rûmî - Mawlana Hafez Omar Khayyām 2.Tapis 3.Architecture 4.Les fêtes persanes I.La femme en Iran J.Images K.Conclusion
1) Les fêtes persanes 1)Shab-e-Yalda 2)Chaharshanbeh Suri 3)Norouz 4)Sizdah bedar 2) Improvisation
1)Shab-e-Yalda شب چله, est une fête persane qui marque la célébration du solstice d’hiver. Elle célèbre la naissance de Mithra, le dieu du soleil. Subséquemment, les journées s'allongent de plus en plus et la clarté du jour l'emporte sur l'obscurité de la nuit.persaneMithra Les Iraniens célèbrent cette veille en savourant des fruits dont le centre est rouge notamment grenades et pastèques, car le rouge représente le feu, symbole du soleil.Iraniens De nombreuses civilisations indo-chinoises ont fondé leur calendrier sur la course de la lune. Mais les cosmologues perses, les astronomes et les astrologues créèrent en leur temps des observatoires, et suivirent quotidiennement le changement léger de luminosité solaire. Ils ont ainsi créé un calendrier qui a relié ces changements du jour aux saisons. Astrologiquement parlant, ils ont créé ce qui s’appelle l’horoscope. Dans l’Iran d’aujourd’hui le calendrier est un calendrier astrologique. Il a résisté à l’usure du temps, et les Iraniens ont quatre célébrations pour commémorer la lumière et la nuit. L’un des passages de saison les plus appréciés en Iran (Perse) est précisément la fête de Yalda, célébrée depuis au moins ans par tous iraniens de toutes les confessions. Les Européens le fêtent aussi d’ailleurs, certains disent que Noël, cette veillée pour attendre la naissance de l’enfant lumière, serait inspiré de Yalda.
Shab-e-Yalda
2) Chaharshanbeh Suri هارشنبه سوری appelé aussi fête du feu, est célébré le mardi soir à la veille du dernier mercredi de l'année par les Iraniens depuis au moins ans avant Jésus-Christ [c'est-à-dire depuis la première période du zoroastrisme].Iraniens À l’occasion de cette fête, des luminaires et décorations sont installés dans les grandes villes iraniennes, et des feux sont allumés dans les places publiques. Les luminaires et le feu symbolisent l’espérance d’un éclaircissement, et d’un bonheur radieux pour l’année à venir. Concrètement, les gens réunissent des plus ou moins grands tas de bois, pour les enflammer et sauter par dessus les flammes, en prononçant la phrase : « Zardi-ye man az to; Sorkhi-ye to az man ») qui signifie littéralement : « je te donne ma couleur jaune, tu me donnes ta couleur rouge » - celle du feu - c'est-à-dire, figurativement, « je te donne ma pâleur - ou ma maladie-, je prends ta force - ta santé ». C'est l'occasion d’un grand rassemblement populaire où les Iraniens sortent dans l’espace public (rues et parcs) et s'offrent des sucreries et des mûres blanches séchées afin de glorifier la santé et le bonheur de l'année passée. Des pétards sont lancés dans les rues.mûrespétards Il y a plusieurs autres traditions cette nuit-là, dont les rituels: Kouzeh Shekastan, pendant lequel on casse des jarres en terre qui contiennent symboliquement la mauvaise fortune de quelqu'un, Fal-Goush ou l'art de la divination en écoutant les conversations des passants (bonnes paroles…) Gereh-gosha-ee, faire un nœud dans un mouchoir ou un tissu et demander au premier passant de le défaire afin d'éloigner la malchance de quelqu'un.
Chaharshanbeh Suri
3) Norouz La fête du nouvel-an iranien, célébrée aux environs du 21 mars à l’heure exacte de l’équinoxe de printemps. La tradition principale de Norouz est la mise en place des Haft Sîn (les sept ' S '), sept objets dont le nom commence par la lettre S ou sîn ( س ) de l'alphabet persan, qui sont sept objets spécifiques disposés sur une table correspondant aux sept créations et aux sept immortels les protégeant.alphabet persan Aujourd'hui, ils ont été un peu modifiés mais le symbolisme demeure. Le sens spirituel est aussi important que la façon dont ils sont disposés puisque les visiteurs voient cette disposition comme une réflexion de leur goûts. La liste suivante est un exemple des objets servant à faire les Haft Sîn : sabzeh - germes de blé, orge ou lentille poussant dans un plat (symbolisant la renaissance)bléorgelentille samanou - une pâte très sucrée fait de blé germé (symbolisant l'abondance) senjed - le fruit séché du jujubier (symbolisant l'amour)jujubier sîr - ail (médecine)ail sîb - pommes (beauté et bonne santé)pommes somaq - baies de sumac (la couleur du lever du soleil et santé)sumac serkeh - vinaigre (l'âge et la patience)vinaigre sekkeh - pièces (prospérité et santé)pièces Les autres objets sur la table peuvent inclure les suivants: sonbol - l'odorante fleur de jacinthe (l'arrivée du printemps)jacinthe bougies allumées (bonheur) bougies allumées (bonheur) un miroir un miroir des œufs peints, peut-être un pour chaque membre de la famille (fertilité) œufs peints un bol avec deux (ou plus) poissons rouges (vie) poissons rouges un bol d'eau contenant une orange amère (la terre flottant dans l'espace) orange amère eau de rose pour ses pouvoirs magiques nettoyantsrose un livre sacré (par exemple l'Avesta, le Coran) ou encore un livre de poésie (presque toujours le divan d'Hafez )AvestaCoranHafez
Norouz
4) Sizdah bedar Les célébrations du treizième jour, Sizdah Bedar, viennent de la croyance des anciens Perses que les douze constellations du Zodiaque influençaient les mois de l'année, et que chacun régnait sur la terre pour un millier d'année. À la fin de ce cycle, le ciel et la terre sombraient dans le chaos. En conséquence, Norouz, dure 12 jours et le treizième représente le chaos, moment pendant lequel les familles mettent l'ordre de côté et évitent la malchance associée au nombre treize en allant dehors et en profitant d'un pique-nique et d'une fête. À la fin des célébrations de cette journée, les sabzeh cultivées pour le Haft Sin (qui a symboliquement recueilli toute la maladie et la malchance) est jetée dans de l'eau courante pour exorciser les démons de la maisonnée.
Sizdah Bedar
Nespresso! What else… Peut-être est-ce là l’avenir de l’Iran avec la fin de l’embargo et nos chers investisseurs…