Leçon 6 pour le 7 mai 2016
je vous donnerai le repos. je suis doux et humble de cœur, mon joug est bon, et ma charge légère. « Venez à moi, vous tous qui peinez sous la charge ; moi, je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Car mon joug est bon, et ma charge légère. » (Matthieu ) Dans un nouveau discours, Jésus a réprimandé les villes qui ne l’avaient pas accepté, malgré les miracles réalisés parmi elles (Matthieu ). Immédiatement après, il a loué le Père parce que les gens humbles ont accepté le salut que les sages ont rejeté (Matthieu ). Dans ce contexte, Jésus a invité ceux qui avaient le profond désir de gagner le salut – mais ils étaient chargés de péchés – à trouver le repos du salut offert par Jésus. Un salut gratuit, « bon et léger ». Le repos offert a aussi à voir avec une relation personnelle avec Dieu dans son jour de repos (Matthieu 11.27).
« En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : Tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat. » (Matthieu ) Une partie des Évangiles est consacrée à parler des activités de Jésus le jour du sabbat. La plupart de ces récits se concentre sur les divergences entre la manière que les pharisiens avaient d'entendre le repos sabbatique et celle de Jésus. Est-il conforme à la loi de couper des épis le sabbat ? Est-il conforme à la loi de guérir le sabbat ? Est-il conforme à la loi de porter un lit le sabbat ? Depuis le retour de Babylone, les pharisiens s'étaient plus préoccupés de ne pas transgresser le commandement du sabbat que de jouir du repos sabbatique offert par Dieu.
« Ou encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que, les jours de sabbat, les prêtres profanent le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ? » (Matthieu 12.5) David et les pains de proposition (1 Samuel ). La faim de David et de ses compagnons était plus importante que le but pour lequel ce pain a été conçu dans le rituel du Tabernacle. Les prêtres du temple pouvaient travailler le sabbat parce que leur ministère était lié au service de Dieu. Jésus essayait de libérer ces gens, non du sabbat, mais des règles insensées qui éclipsaient le sens premier du sabbat, […]. (Guide d’étude de la Bible, p. 41.)
« Il partit de là et se rendit à leur synagogue. Il se trouvait là un homme qui avait la main paralysée. Ils demandèrent à Jésus : Est-il permis de faire une guérison un jour de sabbat ? C'était afin de l'accuser. » (Matthieu ) De toute évidence, les pharisiens croyaient que le fait de guérir d'une personne est une transgression du sabbat. Jésus leur a montré l'incongruité d'être prêt à transgresser le sabbat pour aider un animal, mais de ne pas être prêt à le faire pour aider une personne. Obstinés dans leur pensée, « ils sortirent et tinrent conseil contre lui, sur les moyens de le faire disparaître. » (Matthieu 12.14). Est-il possible que mes concepts sur l'observance du sabbat m’amènent à juger indûment les actions de mon frère ?
« Le Sauveur passait plus de temps et dépensait plus d'énergie à guérir les malades qu'à prêcher. Sa dernière recommandation à ses disciples, ses représentants sur la terre, concernait l'imposition des mains aux malades pour qu'ils fussent guéris. Quand le Maître reviendra, Il accordera ses louanges à ceux qui auront visité les malades et soulagé les affligés. » (E. G. White, Conseils sur la santé, p. 34.)
« L'homme a, lui aussi, une œuvre à accomplir en ce jour. La vie à des besoins qui réclament notre attention ; les malades doivent être soignés ; les nécessiteux doivent être secourus. […] Le saint jour de repos de Dieu a été fait pour l'homme, les actes de miséricorde s'accordent parfaitement avec cette intention. » (E. G. White, Jésus-Christ, p. 189, 190.)
« Si tu te gardes de piétiner le sabbat, de t'occuper de tes propres affaires en mon jour sacré, si tu appelles « délices » le sabbat, « glorieux » le jour sacré du SEIGNEUR, si tu le glorifies en ne suivant pas tes propres voies, en ne vaquant pas à tes propres affaires ni à tes discours, alors tu feras du SEIGNEUR tes délices, et je te ferai circuler sur les hauteurs du pays, je te nourrirai du patrimoine de Jacob, ton père— c'est la bouche du SEIGNEUR qui parle. » (Ésaïe )
Le bien Jésus a voulu restaurer le sabbat dans sa vraie signification. Qu'est-ce qui est permis de faire le sabbat ? Le bien (Matthieu 12.12). Le prophète Ésaïe avait déjà indiqué comment nous devions garder le sabbat pour plaire au Dieu : Ne pas faire ma propre volonté. Que son observance soit un délice. L'honorer, en ne faisant pas mes activités habituelles. Ne même pas parler de mes occupations hebdomadaires. Alors, nous prendrons un vif plaisir en passant ce temps dans la compagnie de Dieu et de nos frères.
Tout était très bon. shabbath cesser. « Tout était très bon. » Adam est là pour continuer l’œuvre de création. Dieu s’arrête donc de travailler. Le verbe hébreu shabbath veut dire cesser. Il a donné le sabbat, aboutissement de la semaine. Dieu s’arrêta (Dieu fit sabbat). Ce terme fait également assonance avec le chiffre 7 qui exprime une plénitude. L’humain est en plénitude lorsqu’il est uni à Dieu, le sabbat en est le signe inscrit dans le temps. » « Mais aussi, en s’arrêtant d’œuvrer, Dieu ouvre un espace à l’humain pour qu’il agisse, qu’il prenne sa place dans la création et la continue en association avec le créateur. « Voilà, j’ai créé cette entreprise, je te fais confiance, c’est à toi maintenant de la faire fructifier, et je serai toujours là pour toi si tu as besoin de mon expérience, de mon aide. » Comme un entrepreneur qui dit à son fils : « Voilà, j’ai créé cette entreprise, je te fais confiance, c’est à toi maintenant de la faire fructifier, et je serai toujours là pour toi si tu as besoin de mon expérience, de mon aide. » “Au nom de l’amour” Série d’études IEBC AMEN !
«Dieu bénit ce jour, c’est un jour spécial ou saint, différent des autres jours. Il est mis à part pour un usage différent des jours usuels. Dieu offre à l’homme d’entrer dans un cycle source d’équilibre pour lui : six jours de travail et le shabbat comme temps de repos. Six jours pour les activités productives, un jour pour nourrir sa relation avec l’auteur de sa vie, pour s’occuper de sa dimension spirituelle, pour éviter d’être piégé par l’avoir et pour prendre soin de son être. » “Au nom de l’amour” Série d’études IEBC