Salinas de Janubio La Geria Mirador del Rio Jardin des cactus Las Jameos del agua Océan atlantique
L’île de Lanzarote fait partie de l’archipel des Canaries et ses terres volcaniques donnent une étonnante variété de couleurs ainsi que des paysages spectaculaires. C’est à César Manrique qu’elle doit son charme exceptionnel et un rapport très harmonieux entre tourisme, architecture et culture. Il aménagea artistiquement d’importants points d’intérêt touristique avec le souci de préserver leur environnement mais aussi d’établir un dialogue avec lui et le résultat est sublime. Depuis 1993, Lanzarote est reconnue ‘ réserve de biosphère’ par l’Unesco. Je vous laisse découvrir cette île, au travers des belles photos de Josette et Alain prises en début d’année 2016.
Arrivée au parc national de Timanfaya, appelé aussi ‘montagnes du feu’. De 1730 à 1736, de gigantesques éruptions volcaniques eurent lieu causant la disparition des 420 fermes de cette région agricole. En 1824, une nouvelle phase d’activité survint mais beaucoup plus faible et depuis les volcans sont en sommeil relatif. L’agriculture a repris possession des terres périphériques. Le sable volcanique joue le rôle de capteur d’humidité et de régulateur thermique; ces cultures sont caractéristiques de Lanzarote.
Sur les plans de César Manrique, le restaurant-mirador « el Diablo » a été construit. Le nom a été choisi en raison de la température très élevée qui demeure sous ce monticule de lave, dépassant les 600°C à une dizaine de mètres de profondeur.
Le restaurant offre aux touristes grillades, poissons et légumes cuits sur ce four naturel.
Ci-dessus, un cratère dans lequel on peut voir la lave. Devant le restaurant, des petites cheminées ont été creusées et si l’on verse de l’eau, on obtient des mini-geysers. (voir la démonstration à la diapositive suivante). Ce parc national se visite en bus, en VTT ou à dos de dromadaire.
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Ce parc de Timanfaya est un splendide laboratoire naturel où il est possible d’admirer une esquisse de l’histoire de notre planète. Parcourir ces terres inhospitalières est une expérience unique.
« Le mirador del Rio» est aussi un restaurant-mirador conçu par César Manrique. Sa vue plonge sur l’île de La Graciosa. Jadis, ce lieu était une base militaire d’artillerie, la batterie del Rio; les guetteurs s’y plaçaient pour contrôler l’entrée de l’île par les pirates.
Vue du mirador sur l’ile de la Graciosa.
Le ferry reliant le port d’Orzola de Lanzarote à celui de Caleta del Sebo à la Graciosa.
Ce lieu paradisiaque a été pensé et conçu par César Manrique. Il permet d’accéder aux « Jameos del agua ».
Les ‘Jameos del Agua’ sont des cavités souterraines se trouvant au nord de l'île de Lanzarote. Leur formation est le fruit de l’activité éruptive du volcan de la Corona qui remonte entre 3000 et 5000 ans. Cette éruption a formé un vaste tunnel volcanique entre le cône et l’océan. Deux centres touristiques y sont installés. Les ‘Jameos del agua’ sont accessibles grâce au site aménagé par César Manrique.
La culture des vignobles est historique aux îles Canaries. l'île de Lanzarote ne possédait pas de bonnes conditions de culture à cause des alizés et des faibles pluies. C'est pour cette raison que les paysans développèrent une technique de culture unique en son genre : ils découvrirent que le sable noir (volcanique) combiné à un muret de pierres volcaniques (destiné à protéger les vignes du vent) produisait des effets bénéfiques sur la croissance des vignes.
La région de la Geria, où se trouve la majorité des vignobles, se situe en pleine zone volcanique, dans un paysage de cendres et de lave solidifiée.
La première impression que renvoie la région de la Geria est celle d’un champ de bataille qui aurait été dévasté par des bombes. Cependant, il n’en est rien et c’est le fruit du travail ingénieux des paysans de Lanzarote
Murets préparés dans l’attente de la plantation des vignes.
Vue prise au pied du phare
La plus importante fortification de l'île est le Castillo de Santa Barbara. Il a été construit sur une colline volcanique, au XIVe siècle. Un musée s’abrite dans une tour de guet. Cette dernière, à l’origine, avait pour fonction la surveillance les côtes et la prévention des attaques des pirates et corsaires. Le musée, appelé aussi « musée des pirates » évoque l’histoire des émigrants canariens partis en Amérique du nord et en Amérique latine ainsi que la création, par des habitants de Lanzarote, de la ville de San Antonio, au Texas, à la fin du XVIIIe siècle. Le pont-levis abaissé, permet une vue imprenable sur la ville de Teguise.
Le Castillo Santa Barbara, alias, le Château des Pirates.
Un cratère vu depuis le donjon du château.
Vue générale de la ville de Teguise depuis le donjon du château de Santa Barbara.
Teguise est le centre historique de l’île et fut fondée en 1428 par le conquérant normand Jean de Béthencourt. Cette ville fut la capitale administrative, politique, militaire et religieuse jusqu’au milieu du XIXe siècle. En 1985, elle a été déclarée d’intérêt historique et artistique. Ce statut la protège de toutes constructions modernes.
L’église Notre-Dame de Guadalupe a été construite en 1445, mais suite à diverses invasions, certaines parties détruites ont dû être reconstruites. Cependant, elle reste un bon exemple d’architecture mudéjare. Elle est située sur la place San Miguel, élément central de Teguise car c’est le lieu de rencontre des habitants et où se déroulent les fêtes.
Le jardin de cactus fut la dernière œuvre de César Manrique à Lanzarote et il est très facile à identifier grâce une sculpture de cactus d’une hauteur de 8m faite par Manrique, située juste en face du jardin. Il possède cactus provenant de plus de 1000 espèces différentes originaires d’Amérique, de Madagascar et des îles Canaries. Il a été construit sur une carrière où les cultivateurs locaux extraient les cendres volcaniques appelées rofe ou picon. Ils les utilisent pour couvrir les jeunes pousses et garder l’humidité nocturne dans le sol. Le travail architectural a été créé comme un amphithéâtre romain. Le jardin est complété par un moulin à vent restauré par Manrique en 1973.
Les salines de Janubio se trouvent au sud-ouest de l’île. Elles ont été élaborées au début du XXe siècle par le salinier Victor Fernandez. A l’origine, elles étaient des lagunes naturelles mais, au fil du temps, elles se sont refermées du fait de la matière volcanique. L’éventail des couleurs est impressionnant et varie en fonction du temps et du moment de la journée. Cette zone a été déclarée espace naturel protégé.
Le port d’Arrecife
Informations prises sur place, dans des guides et sur le Net. Photos de Josette et Alain que je remercie chaleureusement. Musique : Farruca in D par John Williams and Paco Pena. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : mai Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de :