HLBE 506 – HLBE 621 Faunistique / Floristique

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Transcription de la présentation:

HLBE 506 – HLBE 621 Faunistique / Floristique Olivier Duriez: olivier.duriez@univ-montp2.fr Benoit Nabholz: benoit.nabholz@univ-montp2.fr

Présentation UE Détermination livresque et de terrain : appréhender les difficultés et contraintes de certains groupes taxonomiques et les méthodes d’identification Développer une approche personnelle dans l’identification Le travail de cette UE se fera en connexion avec les UE HLBE505-509-612 pour la récolte d’échantillons sur les sites ateliers.

Planning des cours HLBE506 semestre 1 jour date heure salle intervenant durée (en h) type détail lundi 15/09/2014 15:00 - 16:30 bat 4 salle H O Duriez 1.5 TD Systématique et clés de détermination dichotomiques jeudi 02/10/2014 9:45 - 13:00 bat 4 salle B E Vela 3 TP plantes à fleur automnales et arbres, pteridophytes, bryophytes 09/10/2014 8:00 - 13:00 Y Bas (MNHN) 4.5 chiroptères 16/10/2014 bat 4 salle C plantes à fleur automnales et arbres 23/10/2014 bat 26-03 B Nabholz, T Silberfeld insectes 30/10/2014 pas de cours   vacances mardi 04/11/2014 15:00 - 18:15 06/11/2014 SMPE 13/11/2014 20/11/2014 B Nabholz, T Silberfeld, PH Fabre 27/11/2014 F Poitevin (EPHE) micromammifères (détermination pelotes réjection rapaces) 04/12/2014 O Duriez & Ph Geniez amphibiens (identification visuelle et chants) 11/12/2014 reptiles 18/12/2014 exam détermination d’une dizaine de spécimens, en utilisant guides détermination

Planning des cours HLBE621 semestre 2 jour date heure salle intervenant durée (en h) type détail mercredi 21/01/2015 9:45 - 13:00 bat 4 salle F B Nabboltz 3 TD les limites de l’identification morphologique pour Taxonomie groupes difficiles (méthodes génétiques) 28/01/2015 bat 26 salle 26.05 B Nabholz, T Silberfeld, P Geniez (EPHE) TP Autres invertébrés : mollusques, myriapodes, arachnides 04/02/2015 O Duriez oiseaux détermination visuelle (specimens naturalisés) 11/02/2015 terrain O Duriez+B Nabholz sortie ornitho Vigueirat 18/02/2015   25/02/2015 E Vela plantes à fleur printanières, gymnospermes 04/03/2015 vacances 11/03/2015 plantes à fleur printanières 18/03/2015 Oiseaux détermination Acoustique 25/03/2015 15:00 - 16:30 bat 4 salle G 1 exam examen: bota 01/04/2015 07:00 - 11:00 baguage et chants d’oiseaux au CEFE / bois Montmaur examen: oiseaux terrain (facultatif) sortie amphibiens + baguage oiseaux - Mare de la Fertaillère

Evaluation 100% contrôle continu notes de TP Une détermination notée à faire en fin de chaque séance

Cours 1: Systématique et clés de détermination

Exemple de clé dichotomique

Exemple de clé dichotomique

Exemple de clé dichotomique

Exemple de clé dichotomique

Exemple de clé dichotomique

Exemple de clé dichotomique

Plan de cours Pourquoi utilise t’on des clés dichotomiques? Systématique et classifications Bases de taxonomie et systématique évolutive Quelles sont les limites des clés de détermination? Concepts d’espèces

Systématique Systématique = science des classifications 2 objectifs Identification, description et inventaire des êtres vivants actuels et passés Taxinomie / taxonomie = taxis: ordre + nomos: loi Classification de ces êtres vivants pour rendre intelligible cette diversité Logique la plus pertinente = parenté évolutive Pour expliquer la biodiversité, la dimension historique (évolutive) est indispensable

Histoire des classifications Aristote & Théophraste (372 av JC) : classification plantes utiles Pline l’ancien (23-79 après JC): classif utilitaire Plantes aromatiques, alimentaires, vénéneuses.. Utilisation de ces 3 auteurs jusque 16e siècle Fuch 1531: classification ordre alphabétique !

Histoire des classifications 2 grands types de logique Aristote: prendre l’ensemble des organismes et les partager suivant des critères prédéfinis pour arriver aux espèces  logique « divisive » qui aboutit à un partage dichotomique: Un des termes est défini négativement par rapport à l’autre (plantes à fleurs vs plantes sans fleurs) Logique « d’agglomération »: considérer les espèces, rassembler sur critères de similarité en différents groupes jusqu’à les avoir tous rassemblés Résultats différents! Dichotomie: critères choisis à priori Agglomération: critères sont le résultat des observations

Histoire des classifications Joseph Piton de Tournefort: botaniste de Montpellier: 1694: regroupe les espèces en genres  niveaux hiérarchiques Carl von Linné (1707 – 1778) Codification en 7 rangs: Règne, embranchement, classe, ordre, famille, genre, espèce Linné a emprunté aux 2 logiques: Divisive pour les taxons supra-génériques Agglomération pour genre et espèce

Classification Linnéenne Règne (archées, bactéries, eucaryotes) Embranchement Classe Ordre Famille (plantes: -acées ; animaux: -idés) Genre Espèce

Classification Linnéenne Règne = Kingdom Embranchement = Phylum Classe = Class Ordre = order Famille = family Genre = Genus Espèce = species

Classification Linnéenne

Classification binomiale Genre espèce (descripteur année) ex Felis sylvestris (Linné 1758) Genre: TOUJOURS une MAJUSCULE Espèce: TOUJOURS une minuscule Règles d’orthographe Texte imprimé: toujours en ITALIQUE Texte manuscrit: SOULIGNE Dans un texte: première citation: nom de genre en ENTIER (Felis sylvestris) Citations suivantes: abbréviation du genre = première lettre seulement suivie d’un point (F. sylvestris)

Notion de taxon Un rang taxinomique identifié est appelé taxon Pinus = taxon regroupant les différentes espèces de pins Cordé = taxon regroupant toutes les classes d’animaux possédant une corde dorsale

Identification taxonomique Rangs taxonomiques Chat domestique Renoncule âcre Règne Animal Végétal, Spermatophytes Embranchement Cordés Angiospermes Sous-embranchement Vertébrés Classe Mammifères Dicotylédones Ordre Carnivores Ranales Famille Félidés Renonculacées Genre Felis Ranunculus espèce sylvestris acris

Classification naturelle 18e siècle: plusieurs essais de classifications  les grande familles botaniques étaient retrouvées  idée de classification naturelle (divine) Jussieu et Cuvier: 19eme siècle préférable de définir un taxon par peu de caractères constants qui sont partagés par l’ensemble des espèces réunies, que par beaucoup de caractères labiles qui n’amènent à aucun résultat solide Méthode efficace de classification mais vision « fixiste » du vivant (ordre divin)

Transformisme et évolutionisme Lamarck 1809 Transformation des êtres vivants par l’ « Hérédité des caractères acquis »  instruction extérieure (environnementale) pour imprimer le changement organique Pb: utilisation de « types » absolus et la variation individuelle est considérée comme un désordre négligeable Les individus composant une espèce ne sont pas considérés pour eux-mêmes mais comme détenteurs d’une propriété essentielle de leur espèce, définie à priori par la création divine = Essentialisme

Transformisme et évolutionisme Darwin (et Wallace) 1859 Vision nouvelle: porter attention au polymorphisme des organismes proches, au sein d’une espèce  variation individuelle = moteur des changements Avant de voir l’espèce, Darwin voit des individus variables entre eux, mais dont la moyenne et variance donne une certaine idée de ce qu’est l’espèce La question n’est plus « pourquoi les êtres vivants sont différents? » mais « pourquoi, malgré ces variations, les êtres se ressemblent-ils encore? » Mécanisme = Sélection naturelle, sélection sexuelle Dans certaines conditions, les variants sont avantagés et se reproduisent davantage  descendance avec modification

Transformisme et évolutionisme Darwin (et Wallace) 1859 Étude des caractères transmis aux générations suivantes La ressemblance entre espèces est due aux caractères hérités d’une espèce ancestrale La communauté de descendance est le lien qui explique la ressemblance d’espèces, donc leur regroupement dans un même taxon Nécessité que la classification des êtres vivants suive leur développement généalogique (ie la phylogénie)

Transformisme et évolutionisme Darwin 1859 De l’Origine des espèces

Vers la systématique moderne Tentatives de faire correspondre les classifications aux idées du moment sur la généalogie (qui descend de qui?) et la phylogénie (qui est plus proche parent de qui?) Ajout de considérations adaptatives et écologiques en plus de l’apparentement dans les classifications

Exemple: les tétrapodes Oiseaux Mammifères Reptiles Amphibiens Classification de Romer (1940s): mélange phylogénie, adaptation et écologie oiseaux ≠ reptiles car « saut adaptatif » du vol

Systématique phylogénétique = cladistique Fondée par Hennig (1950) Retrouver les parentés évolutives entre espèces en les rassemblant en groupes monophylétiques groupes comportant un ancêtre commun et la totalité de ses descendants Opposition entre caractère ancestral (symplésiomorphie) et un caractère dérivé (synapomorphie = innovation)

Mono-, para-, et polyphylie Groupes monophylétiques Comprend un ancêtre et TOUS ses descendants

Mono-, para-, et polyphylie Groupes monophylétiques Comprend un ancêtre et TOUS ses descendants Groupe paraphylétique Comprend un ancêtre et UNE PARTIE SEULEMENT de ses descendants - l’un des membres du groupe (D) est plus proche d’un taxon hors du groupe (E ) qu’il ne l’est de ses collatéraux dans le groupe (C)

Mono-, para-, et polyphylie Groupes monophylétiques Comprend un ancêtre et TOUS ses descendants Groupe paraphylétique Comprend un ancêtre et UNE PARTIE SEULEMENT de ses descendants - l’un des membres du groupe (D) est plus proche d’un taxon hors du groupe (E ) qu’il ne l’est de ses collatéraux dans le groupe (C) Groupe polyphylétique Comprend des membres SANS ancêtre commun

Homologie et analogie Caractères homologues attribuables à une ascendance commune (innovation d’un ancêtre commun) ex: Les membres antérieurs de tous les mammifères sont constitués des mêmes éléments osseux = homologues

Homologie et analogie Difficulté: tout élément de ressemblance n’est pas obligatoirement un caractère homologue Convergences morphologiques = acquisitions indépendantes d’un même caractère au cours de l’évolution = analogie Ex serres des rapaces diurnes et nocturnes = caractères analogues Ex ailes des oiseaux et des insectes… Réversions: « retour » à un caractère ancestral après une transformation Convergences et réversions = homoplasies

Exemple: les tétrapodes Innovation des archosaures: mandibule, gésier Les reptiles ne constituent pas un clade, mais un grade = groupe destiné à montrer un degré de complexité (non défini par un caractère exclusif mais par son niveau d’adaptation)  Reptiles = amniotes sans poils ni plumes (par opposition aux mamm et oiseaux)

Exemple: les tétrapodes Reptiles Amphibiens Mammifères Oiseaux Analyse cladistique (phylogénétique) moderne, incluant les fossiles () Les oiseaux sont apparentés aux « reptiles » archosaures les groupe « classique » des reptiles est artificiel (polyphylétique)

Systématique phylogénétique en pratique Ne formuler au départ que des hypothèses de caractères homologues (sachant qu’il pourra y avoir des caractères analogues dans la masse) On construit tous les arbres possibles sur lesquels on place les évènements évolutifs Méthode de bootstrap: 1000 itérations en remplaçant 1 caractère On retient l’arbre le plus parcimonieux = celui qui présente le plus petit nombre d’étapes évolutives La robustesse de l’arbre retenu est testée en comparant le résultat avec d’autre arbres pour d’autres caractères

Systématique phylogénétique en pratique

Systématique phylogénétique en pratique Cladogramme: arbre produit par l’analyse cladistique Exprime des relations phylogénétiques entre taxons et ses nœuds sont des synapomorphies (innovations) Phylogramme: cladogramme dont la longueur des branches est proportionnelle à la divergence (= nombre de changements de caractères)

cladogramme

Phylogramme

Arbre phylogénétique du vivant

Arbre phylogénétique du vivant Classe des mammifères La classification traditionnelle et les rangs associés (classes, ordres…) est bouleversée par la cladistique Le rang est la position de la branche dans l’arbre La classe des Mammifère a le même rang que la classe des Sauropsides  Il vaut mieux retenir les rangs relatifs (position) que les rangs absolus Sous-classe des chéloniens Infraclasse des Lepidosauriens Super-ordre des crocodiliens Classe des Sauropsides Sous-classe des diapsides Infra-classe des Archosaures Super-ordre des oiseaux

Arbre phylogénétique du vivant

Plan de cours Pourquoi utilise t’on des clés dichotomiques? Systématique et classifications Bases de taxonomie et systématique évolutive Quelles sont les limites des clés de détermination? Concepts d’espèces

Concepts d’espèce Linné: Concept typologique d’espèce Description morphologique: ensemble des individus qui se ressemblent morphologiquement, physiologiquement ou biochimiquement plus entre eux qu’ils ne ressemblent à d’autres organismes Vision « figée », nomenclature binomiale genre espèce Utilisée par les taxonomistes

Concepts d’espèce Mayr 1950: concept biologique d’espèce « groupe d’individus isolés des autres groupes par la reproduction »: Descendance viable et féconde Utilisée par les biologistes de l’évolution Espèce est une collection d’individus sur lesquels agit la sélection naturelle

Concepts d’espèce Problème des hybrides Espèces distinctes pouvant occasionnellement s’accoupler et produire des hybrides Vigueur hybride: fertilité supérieure aux 2 espèces parentes Ex frêne commun Fraxinus excelsior x frêne oxyphylle F. angustifollia

Concepts d’espèce Problème des hybrides Ex groupe des grenouilles vertes

Concepts d’espèce Concept phylogénétique d’espèce Apparentement et distances évolutives entre taxons Inflation taxonomique (+121% en moyenne) entre concept typologique / biologique vs phylogénétique! Champignons: +300% Plantes vasculaires: +146% Reptiles: +137%

Concepts d’espèce biodiversité cryptique Des espèces que les taxonomistes croyaient séparées en plusieurs populations sont en fait génétiquement distinctes  plusieurs espèces biologiques DNA Barcoding Ex papillon Astraptes fulgerator: 1 esp par la taxonomie  8 espèces génétiques

Concepts d’espèce Loup du Canada C. lycaon Amérique du Nord Coyote C. latrans Amérique du Nord Loup gris C. lupus Eurasie 1900 renommé C. lupus 2000: génétique C. lupus dans l’ouest Am Nord C. lycaon dans l’est Am Nord Mais histoire brouillée par hybridation avec C. latrans en expansion…  Soupe génétique dans certaines zones

Concepts d’espèce Problème des procaryotes et archées Transfer d’ADN entre individus, sans passer par la reproduction… Concept OTU = Operational Taxonomic Unit

Concepts d’espèces Concept phylogénétique d’espèce Espèce est définie comme un ensemble d’individus ayant acquis certains traits caractéristiques depuis qu’ils ont divergé de l’ancêtre qu’ils partagent avec d’autres espèce

Concepts d’espèce Faut-il conserver les espèces comme « types » ou comme « unités évolutives »? (Rojas 1995) Typologique: pas besoin de variabilité génétique Unité évolutive: populations/individus présents, mais aussi leur potentiel évolutif et leurs capacités à répondre aux changements futurs Evolutionary significant units (ESU) Pb: « significant »? Quel seuil? Écologique + génétique?  Management units (MU): plus pratiques

Source : Duriez et al 2007, Conservation Genetics Diversité génétiques et lignées évolutives chez le Grand Tétras Tetrao urogallus 8 12 sous-espèces décrites par la morphologie Source : Duriez et al 2007, Conservation Genetics

Source : Duriez et al 2007, Conservation Genetics Diversité génétiques et lignées évolutives chez le Grand Tétras Tetrao urogallus Clade A Clade B Clade C T. urogallus Pyrenees / Cantabrians (Romania) Bulgaria parvirostris Eurasia pleskei , obsoletus uralensis taczanowski major rudolfi aquitanus volgensis Dominant haplotype 8 subspecies Tu25 Tu30 Tu26 Tu28 Tu12 Tu19 Tu10 Tu16 Tu11 Tu8 Tu37 Tu5 Tu32 Tu7 Tu18 Tu22 Tu23 Tu35 Tu27 Tu36 Tu13 Tu31 Tu33 Tu21 Tu14 Tu29 Tu9 Tu34 Tu15 Tu20 Tu24 cantabricus . Tu44 Tu43 Tu45 Tu46 Tu1 Tu17 Tu4 Tu2 Tu6 Tu3 0.01 kamschaticus stegmanni Tp41 Tp42 Tp40 Tp39 Tp38 Source : Duriez et al 2007, Conservation Genetics

Source : Duriez et al 2007, Conservation Genetics Diversité génétiques et lignées évolutives chez le Grand Tétras Tetrao urogallus < -60.000 ans -20.000 ans: Würm -10.000 ans 2 lignées évolutives Différences génétiques ET écologiques 2 ESU plusieurs MU pour la conservation clade B: Pyrénées, Cantabriques, Balkans Source : Duriez et al 2007, Conservation Genetics

Variation clinale « ring species » Pouillot verdâtre Phylloscopus trochiloides P t viridanus P t plumbeitarsus P t nitidus P t obscurus P t ludlowi P t trochiloides

Variation clinale: spéciation des goélands Mayr 1940: « ring species » Goéland brun Larus fuscus Goéland argenté Larus argentatus

Variation clinale: spéciation des goélands Analyses génétiques (ADN mitochondrial) de tous les taxons de goélands Liebers D., de Knijff P. & Helbig A.J. (2004). The herring gull complex is not a ring species. Proceedings of the Royal Society of London. Series B: Biological Sciences, 271, 893-901.

Variation clinale: spéciation des goélands Analyses génétiques (ADN mitochondrial) de tous les taxons de goélands Liebers D., de Knijff P. & Helbig A.J. (2004). The herring gull complex is not a ring species. Proceedings of the Royal Society of London. Series B: Biological Sciences, 271, 893-901.

Variation clinale: spéciation des goélands Liebers 2004: Hyp. alternative Goéland brun Larus fuscus Goéland argenté Larus argentatus Liebers D., de Knijff P. & Helbig A.J. (2004). The herring gull complex is not a ring species. Proceedings of the Royal Society of London. Series B: Biological Sciences, 271, 893-901.

La systématique n’est pas figée Bouleversements de la classification traditionnelle Noms vernaculaires parfois plus stables que les noms scientifiques Ex changements récents Mésange bleue Parus caeruleus  Cyanistes caeruleus en 2006

La systématique n’est pas figée Ex Labbes famille Stercoriidae Labbe parasite Larus parasiticus Linné 1758 Stercorarius parasiticus Labbe subantarctique Lestris antarcticus Lesson 1831 Stercorarius antarcticus Catharacta antarctica Catharacta [skua] antarctica Stercorarius antarctica

conclusion La systématique est une science de l’évolution… elle-même en évolution! Les débats sur les taxons supra-familles concernent surtout les évolutionnistes, et peu les experts naturalistes Les modifications sur les genres, espèce, ssp… ESU, peuvent impacter les conclusions des expertises naturalistes  se tenir informé! Les variations individuelles sont le moteur de l’évolution À garder à l’esprit lors des déterminations difficiles…

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