Les manifestations digestives de l’infection par le VIH

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Les toxi-infections alimentaires
Advertisements

PATHOLOGIE DU RETOUR D’UN SEJOUR TROPICAL
Prof. O. Bouchaud Université Paris 13
TROUBLES DIGESTIFS AU COURS DE LA PHASE PALLIATIVE
Localisation grêle de la maladie de Crohn : indication chirurgicale
Généralités en hygiène
Transmission des infections
Infections opportunistes
Infections à herpès, VZV et à CMV
Diarrhées bactériennes
Pneumopathies et mycobactéries atypiques
Prof. O. Bouchaud Université Paris 13
MALADIES INFECTIEUSES
Diarrhée-Dysenterie syndromes / physiopathologie / traitement
Abcès du foie Diagnostic et conduite à tenir
Evolution de l’infection par le VIH Dr Noëlle BERNARD Janvier 2005
Cancer colorectal 1 Epidemiologie Problème majeur de santé publique
Prise en charge clinique du VIH/SIDA
ASPECTS DIGESTIFS DE L’INFECTION PAR LE VIH
CRYPTOCOCCOSE Laurence Million -DCEM1 – Mars 2009.
Lithiase biliaire.
Infections Urinaires.
Dépistage de l’hépatite C
TRANSMISSION ET PREVENTION DE L’INFECTION A VIH/SIDA
DANIELLE BARTOLONI IDE Équipe mobile de soins palliatifs
Les Salmonelles non typhiques
Gastrites Aigues ou chroniques.
COLOPATHIE FONCTIONNELLE
LA MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
LA MALADIE DE CROHN.
Adénopathies cervicales.
Lymphomes, cancers et VIH
MST 330 millions de cas par an en 1999
Aspects Immunologiques
Comprendre.
Comprendre.
causes d'oesophagites en dehors du reflux gastro-oesophagien ?
Les RECTORRAGIES THIESSET Fabien LEGRAND Delphine BARTOSZEK Xavier
Infection Transmise Sexuelement
Infection à Virus de l’Immunodéficience Humaine et Syndrome d’ImmunoDépression Acquise Pr. M. Messast.
HEPATITES VIRALES.
LES DIARRHEES INFECTIEUSES
Diarrhée en Réanimation chez le non-immunodéprimé
Diarrhées infectieuses
Conduite a tenir devant une dysphagie
ULCERE GASTRO-DUODENAL
CANCER COLO-RECTAL IFSI – Mars 2007.
Centre Hépato-biliaire Hôpital Paul Brousse, Villejuif
PRINCIPALES DIFFERENCES ENTRE LA RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
MALADIE DE CROHN RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
DIARRHEES AIGUES.
BONJOUR !.
THEME : INFECTION A VIH : CRITERES D’APPRECIATION ODONTOLOGIQUES
La maladie de Kaposi DIU Bujumbura Juin 2013.
ASPECTS DIGESTIFS DE L’INFECTION PAR LE VIH
Manifestations pulmonaires du VIH/SIDA
Infections sexuellement transmissibles (IST)
Sémiologie digestive médicale Hépatites virales
CANDIDOSES INVASIVES 4 ème Journée de Formation Médicale continue SAPMM 7 Mars 2013 CHU Mustapha.
MALADIES de l’APPAREIL DIGESTIF
Service de chirurgie viscérale, CHU Mohammed VI, Marrakech.
MANIFESTATIONS DIGESTIVES DU VIH Dr Rénovat NTAGIRABIRI.
ASPECTS DIGESTIFS DE L’INFECTION PAR LE VIH Dr Nicolas VIGNIER Service des maladies infectieuses, CHU Avicenne, Bobigny, France DIU des grands lacs 2014.
CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE RÉVÉLÉ PAR DES ABCÈS HÉPATIQUES (À PROPOS DE DEUX CAS) Kachkach.H, Aarab.M, Narjis.Y, Rabbani.K, Louzi.A, Benelkhaiat.R, Finech.B.
Les fistules entéro cutanée sur maladie diverticulaire à propos d’un cas et revue de littérature. A. NOURI, M BOUALI, FZ BENSARDI, K. ELHATTABI R. LEFRIYEKH,
ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA REACTION INFLAMMATOIRE
Congrès National de Chirurgie
La maladie de Kaposi DIU des grands lacs 2014 Bujumbura, Juin 2014
Transcription de la présentation:

Les manifestations digestives de l’infection par le VIH Professeur Alain Bougouma Service d’Hépato-Gastro Entérologie Unité d’Endoscopies Diagnostique et Interventionnelle CHU- Yalgado Ouédraogo Ouagadougou

1- Enumérer 3 signes fonctionnels d’atteinte de la OBJECTIFS 1- Enumérer 3 signes fonctionnels d’atteinte de la muqueuse buccale au cours du SIDA 2- Citer 4 signes fonctionnels d’atteinte de la muqueuse oesophagienne au cours du SIDA 3- Décrire 5 caractères de la diarrhée au cours du SIDA 4- Donner : - 2 caractères de la diarrhée d’étiologie cryptosporidienne; - 2 viscères concernés; - 2 méthodes diagnostiques.

5- Donner : - 4 caractères de la diarrhée en cas d’infection OBJECTIFS 5- Donner : - 4 caractères de la diarrhée en cas d’infection par le CMV; - le terrain concerné; - 2 sièges des lésions; - la méthode de diagnostic. 6- Décrire les lésions provoquées par HSV de type 2 7- Traiter une diarrhée à Isospora belli 8- Traiter un ulcère idiopathique pseudotumoral au cours du SIDA

Tout dire, c’est ne rien dire. Tout montrer, c’est ne rien faire voir.

Mai 1981  Détection de survenue inhabituelle de maladie de Kaposi et 5 cas groupés de pneumocystose pulmonaire chez des homosexuels masculin californiens Juin 2012  Problème mondial de santé publique

Tube digestif : - organe cible au cours de l’infection par le VIH; - organe le + riche en cellules immunocompétentes. réservoir du virus Grande fréquence des manifestations digestives Diarrhée chronique : 40 à 90 %

Atteinte digestive Autres atteintes viscérales Infections opportunistes Prolifération maligne  2 potentialités évolutives

Colonisation de la muqueuse digestive Virus probablement porté par les cellules immunitaires

Localisation secondaire dans le chorion de la muqueuse digestive

I- Manifestations digestives hautes

I-1. Manifestations buccales Bouche vectrice des pensées et des sentiments Parole Mimique Baisers Inspiration des artistes Célébration des poètes Peintres magnifient Toute attaque à ce niveau psychologiquement douloureuse

Atteinte de la muqueuse buccale recherchée à tous les stades de l’infection par le VIH Signe révélateur Complication

Mode d’infection population étudiée Fréquence des manifestations : 15 à 100 % Stade de l’infection Age Sexe Mode d’infection population étudiée

Evocatrices:leucoplasie orale chevelue; maladie de Kaposi. Intérêt d’un dépistage précoce de ces lésions facilement accessibles: diagnostique; pronostique. Evocatrices:leucoplasie orale chevelue; maladie de Kaposi.

Signes : Gêne à la mastication Gêne à la déglutition Manifestations douloureuses et chroniques Pas de mise en jeu du pronostic vital !  Contribution mortalité morbidité Gêne occasionnée Conséquences sur l’alimentation déjà précaire

Ouoba et coll : 61,11 % candidoses bucco pharyngées = VIH + Pathologie infectieuse est le fait d’infections opportunistes favorisées par les déficits immunitaires systémique et local. Précocité richesse flore saprophyte (Candida, Gram- anaérobies,spirochètes…) facteurs iatrogènes (neutropénies induites, ATBthérapie large spectre prolongée) mauvaise hygiène bucco-dentaire trouble de l’hémostase y contribuent

Quel que soit le stade de la maladie Examen totalité de la cavité systématique Biopsie proposée lésions atypiques et/ou résistantes au traitement. Sinon diagnostic clinique.

La candidose Souvent révélatrice de l’infection. Traduit un certain degré d’immunodépression Signe de mauvais pronostic (CD4 inf 300) Survenue précède 10 à 12 mois le SIDA. Différentes formes isolées ou associées non spécifiques du sujet VIH+.

La forme pseudomembraneuse. La forme érythémateuse. La perlèche ou chéilite angulaire. - Candida albicans souvent en cause. - Candida kruzei, Candida tropicalis. - Candida glabrata, Geotrichum candidum. - Cryptococcus néoformans. .

La pathologie virale. - La leucoplasie orale chevelue. Réplication active du virus d’Epstein- Barr. - Les lésions herpétiques. - Les ulcérations du CMV. - Les lésions du virus varicelle-zona. - Les papillomes viraux.

II-2. Manifestations œsophagiennes Manifestations œsophagiennes + infection VIH + en + fréquente : 40 % détresse induite par symptômes pénibles retentissement sur alimentation  Impact sur morbidité

II-2. Manifestations œsophagiennes Mycose œsophagienne révélatrice de 16% infections à VIH. Reste des pathologies révélatrices dans moins de10% Dans 20 à 80 % des cas associée à une atteinte buccale. Candidose buccale + dysphagie ou odynophagie chez Immunodéprimé profond: VPP = 89%. Patients VIH + sans déficit majeur: VPP = 60%.

Odynophagie : 7,1 % Bougouma et coll Dysphagie : 29 % - 2ème manifestation Camara et coll 9,9 % Bougouma et coll Douleur rétrosternale : 51,4 % - 1ère manifestation Bougouma et coll Hémorragie digestive haute : rare (Kaposi) 30 % localisation cutanée

II - Manifestations digestives basses II-1. Manifestations intestinales

II-1.1. La diarrhée Principal motif d’hospitalisation Symptôme fréquemment rencontré Survient à un moment ou un autre Vohito : 70 % Camara : 66 %

Évolution supérieure à 1 mois Diarrhée chronique intermittente ou permanente Évolution supérieure à 1 mois Glaireuse ou gairosanglante, souvent aqueuse Plusieurs litres par jour parfois  Déshydratation, anémie sévère, troubles hydroélectrolytiques graves Répond peu ou pas à la thérapeutique symptomatique

Étiologie peut rester méconnue Atteinte neurovégétative liée au VIH lui-même Accélération du transit ou Diminution motilité intestinale Colonisation germes anaérobies Diarrhée

Cause infectieuse souvent Germe dans les selles : responsabilité ? Pathogénie discutée ou Portage sain

Cryptosporidies : 15 % des cas Étiologie : parasites Cryptosporidies : 15 % des cas Protozoaire voisin du toxoplasme Tout le tube digestif et voies biliaires Diarrhée intermittente ou persistante, parfois cholériforme (10 à 15 l/j) Mise en évidence oocystes selles Techniques spéciales (demande à formuler) Biopsies duodénales distales

Microsporidies (Enterocytozoon bieunesi, Étiologie : parasites Microsporidies (Enterocytozoon bieunesi, Septata intestinalis) 15 % des diarrhées du SIDA Portage sain fréquent (50 % étude récente) Infectent patients très immunodéprimés (CD4 < 50) Isospora belli fréquent en zone tropicale Diagnostic de routine difficile : petite taille

Étiologie : parasites Amibes, Giardia lamblia Entamoeba hartmani, Endolimax nana, Blastocystis hominis : rôle pathogène discuté.

Étiologie : bactéries Salmonelloses mineures Shigelloses 5 à 20 fois + fréquentes Campylobactérioses 2 à 5% des causes Tableau de gastro-entérite fébrile Associée à une bactériémie Particularité : récidive fréquemment Diagnostic: coprocultures, hémocultures

Chlamydia trachomatis N. gonorrheae Chlamydia trachomatis Mycobacteries atypiques (Mycobacterium avium intracellulaire) Rares, localisation duodénale, dépression (++++) Clostridium difficile méconnue Diagnostic : coproculture + hémocultures Répondent mal au traitement Diarrhée faible abondance

Étiologie : virus CMV : 15 % des diarrhées Terrain (<100 CD4) Colon ou iléon (entérocolite nécrosante) Diarrhée rarement sanglante + douleurs abdominales Fièvre inconstante. Mauvais pronostic!!! Diagnostic : coloscopie + biopsie Rotavirus + Adénovirus : rôle méconnu, diagnostic microscopie électronique.

Étiologie : champignons Très rarement en cause. Rares observations histoplasmose et cryptoccocose digestives rapportées. Diarrhée à candida : rare Candida : saprophyte

Étiologie : tumeur Kaposi LMNH responsabilité diarrhée ? ? LMNH de type B : atteinte polyviscérale; localisation intestinale rare; stade avancé de la maladie; signes généraux, douleurs abdominales, syndrome occlusif parfois, hémorragie digestive. responsabilité diarrhée ? ? rare cependant

II-2. Lésions anorectales Prévalence : 13 à 30 % Lésions  séropositivité Electivement homme homosexuel, bisexuel Lésions banales : fissure anale + pathologie hémorroïdaire Présentation clinique : ulcérations, lésions tumorales, rectites

HSV type II : + en cause dans ulcérations Lésions ulcérées HSV type II : + en cause dans ulcérations anales ou péri anales; Lésions sévères, étendues, confluentes,creusantes, douloureuses, chroniques.

CMV :  + rarement en cause; Lésions ulcérées CMV :  + rarement en cause;  ulcération unique latéralisée et creusante, bords décollés;  lésions multiples superficielles;  douleur constante;  association atteinte colique;  rectocolite ulcérée + fièvre.

Lésions ulcérées  Tréponema pallidum :  agent syphilis;  fréquent homosexuel masculin;  chancre marge anale.  Haemophilus ducrey :  lésion sale, profonde très douloureuse;  50 % adénopathie  suppuration.  Cryptococcus néoformans  Chlamydia trachomatis  Ulcérations idiopathiques délabrantes.

Lésions tumorales  Papillomatose anale : + fréquente Human papilloma virus (HPV)  Agent condylomes acuminés Excroissances blanchâtres, rosées, surface dentelée, ferme et friable, groupées en semis ou amas touffus.  Indolore

Lésions tumorales Maladie de Kaposi : lésion nodulaire rouge pourpre ou violacée.

Lésions tumorales  LMNH :  lésion bourgeonnante ou infiltrée;  masse rouge foncée, extériorisée;  lésion infiltrante.

Lésions tumorales Cancer épidermoïde canal anal : fréquence  Sida homosexuel masculin.

Rectites Bactériennes Virales Mycosiques Iatrogènes Non spécifiques

III- Manifestations hépatiques Atteinte hépatique Fréquente Étiologies multiples  Non spécifiques liées au terrain (HBV, HCV) transmission analogue  Alcoolisme fréquent  Médicaments hépatotoxiques (ttt infection VIH ou complications) Complications du SIDA : infections opportunistes, tumeurs malignes VIH ? ?

Infection par VHB Infection par VIH influence l’évolution HB Infection préexistence VIH  Hépatite B aiguë  Chronicité +++ Porteur chronique VHB  co-infection par VIH : Fréquence + AgHBe ADN viral B +  : + forte réplication virale Immunodépression par VIH favorise réplication VHB

Infection par VHC  1ère cause d’hépatite chronique chez VIH Risque d’hépatite fulminante ou symptomatique pas +  Risque passage chronicité = immunocompétent

Infection par le VHD VHB VHD beaucoup de sujets infectés VIH Infection par VIH =  réplication du VHB Effet cytopathogène direct du VHD + immunosuppression indirecte par le VIH  aggravation des lésions hépatiques rapportées par plusieurs études.

Risque iatrogène Stade SIDA : 90 % des patients prennent médicaments potentiellement toxiques pour le foie Zidovudine : incriminée dans survenue d’hépatites fulminantes mortelles

PRINCIPAUX MÉDICAMENTS HÉPATO-TOXIQUES Cytose Cholestase Hépatite grave Triméthoprime-Sulfaméthoxazole +++ Pyriméthamine-Sulfadoxine + Kétoconazole ++ Fluconazole Itraconazole Isoniazide Pyrazinamide Phénytoïne Acide valproïque Zidovudine Didéoxyinosine

IV- Manifestations biliaires Sémiologie clinico-biologique 75 % des cas douleur à l ’épigastre ou surtout à l’HCD. Tableau d ’angiocholite lithiasique mais : – triple clocher rarement observé; – ictère clinique jamais présent; – pas de clochers fébriles à 40° C ou frissons.

V- Manifestations pancréatiques Atteinte fréquente du pancréas 50 % de découverte nécropsique Pancréatites aiguës diagnostiquées Iatrogène +++ (DDI, Pentamidine, Cotrimoxazole) Pancréatites infectieuses (Mycobactéries, CMV, Cryptococcus néoformans, Toxoplasma gondi, Histoplasma capsulatum, Pneumocystis carinii, Aspergillus flavus, VIH ??) Kaposi + LMNH = infiltration de la glande sans symptômes

TRAITEMENT Mycoses digestives Nystatine Efficacité variable Miconazole Résistances peu rares Kétoconazole Effets secondaires potentiellement graves Fluconazole 50 ou 200 mg/j 15 à 21 jours: guérison clinique dans 100% des cas Si résistance amphotéricine B .

Itraconazole (solution orale) Voriconazole (comprimés) Capsofungine (voie IV) Posaconazole (Noxafil*) II. Virus Herpès simplex virus de type I Aciclovir 10 à 15 mg/kg/j par voie veineuse pendant 10 à 15 jours. Valaciclovir non évalué dans cette indication

Cytomégalovirus Ganciclovir 5 mg/kg/j pendant 4 à 6 semaines Foscarnet : 80 à 100 mg/kg/j voie intraveuse Valgancyclovir –Rovalcyte (forme orale du ganciclovir)

III. Ulcère idiopathique pseudotumoral de l’œsophage Corticoïdes :1 mg/kg/j courte durée Thalidomide : 200 mg/j

IV. Bactéries Salmonella sp. Fluoroquinolone : 500 mg/j, 15-21 j Shigella sp.. Fluoroquinolone : 500 mg/j, 15-21 j Campylobacter sp. Erythromycine : 1g x 2/j; 15j Clostridium difficile Métronidazole : 250 mg x 4/j ou Vancomycine : 125-500 mg mg x 4/j per os, 10j + Sacharomyces boulardii : 250 mg x 2/j, 30/j Mycobacterium avium Association d’au moins 3 antimycobactériens intracellulare

V. Parasites Crytosporidium sp. Paromomycine* : 250 mg/5 kg/j; 30j Nitazoxanide (Cryptaz*) Enterocytozoon bieneusi Fumagiline (ATUà : 20 mg x 3/j; 21j E. Intestinalis Albendazole : 400 mg x 2/j; 15-21j Isospora belli Cotrimoxazole : 4g/j, 10j Giardia intestinalis Métronidazole : 500 mg x 3/j, 5-10j

VI. Virus Cytomégalovirus Foscavir : 200 mg/kg/j, IV, 15-21j ou Ganciclovir : 10 mg/kg/j, IV, 15-21j

Conclusion Le SIDA du noir africain apparaît cliniquement très polymorphe avec prédominance des manifestations digestives qui concernent le gastro-entérologue au premier chef et lui impose d’entreprendre des investigations chez tous les patients.