Pour modifier la date : Menu « Affichage », « En-tête et pied de page ». Personnaliser vos informations de date. Cliquer su « Appliquer partout ». Proposition d’un vocabulaire commun rendant compte de l’activité en EMG à partir de l’expérience de l’EIG de Lariboisière Équipe d’Intervention Gériatrique (EIG) Site Lariboisière – Service de Gériatrie Philippe HARDY Infirmier Dr Claire KIFFEL PH Gériatre Valérie SENEGAS Psychologue Paris Septembre 2012
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Problématique Des EMG : Rendre compte d’une activité diverse adaptée à des lieux divers Comment rendre compte d’une activité transversale ? Comment tenir compte de la diversité des équipes et des pratiques ? Au sein d’un établissement avec ses particularités, au sein d’une filière +/- ouverte sur ville Des tutelles : Évaluer l’activité des EMG Des indicateurs usuels centrés sur l’activité médicale hospitalière « Patient hospitalisé » ne rend pas compte des coordinations autour des patients non hospitalisés « Séjour hospitalier » ne rend pas compte de la diversité des lieux d’intervention au cours d’un même séjour « Consultation médicale » ne rend pas compte de l’activité des professionnels non médicaux Un vocabulaire spécifique proposé mais trop limité Nombre de « patients vu » ne rend pas compte de l’activité qui s’exerce en dehors de la présence du patient Nombre d’ « évaluation » alors qu’il s’agit d’un acte en filigrane de toutes les interventions Nombre d’ « avis » qui sont une partie de l’ensemble des actions menées
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Proposition Un langage commun Reflétant des spécificités d’une activité transversale et de la pluriprofessionnalité des EMG Préservant la diversité des pratiques nécessaires à l’ajustement des réponses aux problématiques médico-psycho- sociales locales en lien avec la demande des partenaires. La réponse est variée et fonction des professionnels de l’EMG Vocabulaire EMG proposé « Patient EMG » : les personnes âgées de 75 ans et plus pour lesquelles l’EMG est sollicitée, patients hospitalisés et autres « Situation » : Une unité de lieu fonction du contexte où se trouve le patient. Permet de rendre compte de la transversalité. Le contexte de recours, qu’il soit hospitalier ou non hospitalier peut être pris en compte « Intervention » : Une unité de durée au cours de laquelle un certain nombre d’actions est mené, quelle que soit la fonction et le nombre d’intervenants et quel que soit le type d’action menée. La durée comme variable commune permet de rendre compte de la pluriprofessionnalité et de préserver la diversité des pratiques Ces propositions ont intéressées le Collectif des EMG Franciliennes et ont reçu l’approbation de notre encadrement de pôle
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Sept 2010 Accueil SAU (RAD ou H° ?) RAD + IDE Sept 2010 Accueil SAU (RAD ou H° ?) RAD + IDE Sept 2011 CardioSecteur (Épuisement aidant) RAD + SAD Sept 2011 CardioSecteur (Épuisement aidant) RAD + SAD Sept 2011 USIC (Syndrome confusionnel) Pas de RAD immédiat Sept 2011 USIC (Syndrome confusionnel) Pas de RAD immédiat Mars 2011 CLIC (SAU ?) Cs gériatrique Mars 2011 CLIC (SAU ?) Cs gériatrique Exemple clinique : Mr Durand 82 ans Vocabulaire usuel 1 Patient hospitalisé en 2011 1 Séjour hospitalier en Cardiologie (USIC + CardioSecteur) 3 Cs médicales (si intervention avec médecin) Vocabulaire commun EMG 1 Patient EMG (nouveau en 2010, connu en 2011) 4 Situations (SAU, CLIC, USIC, CardioSecteur) X Interventions (quelle que soit la fonction, le nombre d’intervenants, l’action menée)
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 « Patient EMG » Une personne de 75 ans et plus Seul critère d’inclusion qui ne peut pas toujours être strictement respecté : 5% à 10% des patients hors critère dans le cadre de la filière et des autres partenariats avec âge d’inclusion inférieur = + Rapport d’activité EIG Nouveaux patients EIG 453 Patients en File active Nouveaux patients EMG Patients pour lesquels l’EMG est sollicitée pour la première fois En 2011 : 398 nouveaux patients (Mr Durand était « nouveau » en 2010) Nouveaux patients EMG Patients pour lesquels l’EMG est sollicitée pour la première fois En 2011 : 398 nouveaux patients (Mr Durand était « nouveau » en 2010) Patients EMG connus Resignalés dans l’année en cours, comptabilisés 1 seule fois En 2011 : 55 patients déjà connus (dont Mr Durand compté 1 fois) Patients EMG connus Resignalés dans l’année en cours, comptabilisés 1 seule fois En 2011 : 55 patients déjà connus (dont Mr Durand compté 1 fois) File active (demandée par tutelles) Nouveaux + Connus En 2011 : 398 nouveaux + 55 connus = 453 patients File active (demandée par tutelles) Nouveaux + Connus En 2011 : 398 nouveaux + 55 connus = 453 patients
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 « Situation » Un « patient EMG » dans une « unité de lieu » Rapport d’activité EIG Patients en File active 602 Situations 1 patient EMG dans son contexte Mr Durand s’est présenté dans 4 contextes différents sur une période de 9 mois entre 2010 et patient EMG dans son contexte Mr Durand s’est présenté dans 4 contextes différents sur une période de 9 mois entre 2010 et 2011 L’utilisation de la « notion de situation » Valorise la transversalité Evite de limiter la description de l’activité au seul « Séjour hospitalier » et/ou au seul « Patient vu » Permet d’intégrer l’activité non directement liée à l’hospitalisation (ex : RCP, CTPA, liens ville/hôpital…) L’utilisation de la « notion de situation » Valorise la transversalité Evite de limiter la description de l’activité au seul « Séjour hospitalier » et/ou au seul « Patient vu » Permet d’intégrer l’activité non directement liée à l’hospitalisation (ex : RCP, CTPA, liens ville/hôpital…) 1 situation en 2010 Accueil SAU sans hospitalisation 3 situations en 2011 CLIC, USIC, CardioSecteur 1 situation en 2010 Accueil SAU sans hospitalisation 3 situations en 2011 CLIC, USIC, CardioSecteur Cas particulier du « Suivi de situation » pour la File active : si un « Patient EMG » est toujours dans le même contexte au 1 er janvier de l’année suivante, il faut rouvrir 1 « Situation » (ex : lien ville/hôpital, RCP) Cas particulier du « Suivi de situation » pour la File active : si un « Patient EMG » est toujours dans le même contexte au 1 er janvier de l’année suivante, il faut rouvrir 1 « Situation » (ex : lien ville/hôpital, RCP)
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 « Intervention » Un ensemble d’actions menées dans une « unité de durée » L’utilisation de la « notion d’intervention » Valorise la pluriprofessionnalité Préserve la diversité des pratiques Neutralise la durée réelle Ne réduit pas l’activité à « l’évaluation » ou à « l’avis » L’utilisation de la « notion d’intervention » Valorise la pluriprofessionnalité Préserve la diversité des pratiques Neutralise la durée réelle Ne réduit pas l’activité à « l’évaluation » ou à « l’avis » Proposition d’un indicateur commun = 1 unité de durée standardisée Proposition d’un indicateur commun = 1 unité de durée standardisée 30min ? 2h00 ?1h00 ? 1h30 ?
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Durée d’intervention standardisée : Quelle valeur choisir ? 30 min 60 min 90 min 120 min 50 e Percentile 75 e 85 e 90 e 2011 Rapport d’activité EIG 2011 Nombre d’Intervention : Interventions standardisées Le temps d’intervention doit être pondéré par le nombre d’intervenants Le temps d’intervention doit être pondéré par le nombre d’intervenants Intervention standardisée 90min 1 intervention = De 1min à 90min 2 interventions = De 90min à 180min et ainsi de suite Intervention standardisée 90min 1 intervention = De 1min à 90min 2 interventions = De 90min à 180min et ainsi de suite
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre Vocabulaire commun Nombre de « Patient EMG » Nouveaux + Connus File Active Nombre de « Situation » Unité de lieux Mission tranversale Nombre d’ « Intervention » Unité de durée Diversité des pratiques locales Synthèse des propositions Décrire l’activité pour préserver l’organisation et les pratiques locales Avec un vocabulaire commun à toutes les EMG Harmonise les Rapports d’Activité Avec un vocabulaire spécifique à chaque EMG Préserve la diversité des pratiques Chaque équipe peut mettre à l’intérieur de ce volume d’activité ce qu’elle fait, quelque soit le nombre et la fonction des professionnels qui la composent
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Evolution du volume d’activité EIG Lariboisière en fonction de la composition de l’équipe 40% Temps médical 1.75 ETP IDE 1 ETP Psychologue 50% Temps médical 1.25 ETP IDE 1 ETP Psychologue 90% Temps médical 1 ETP IDE 1 ETP Psychologue 70% Temps médical 1 ETP IDE 1 ETP Psychologue 77% Temps médical 1 ETP IDE 1 ETP Psychologue 10% ETP Secrétaire
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Quelques pistes… Vers une fonction de repérage Repérer la complexit é inhabituelle de certaines situations Nombre de situations par patients repérage qui permettrait l’analyse de facteurs spécifiques qui par expérience sont entre autre : rupture de continuité des soins, isolement, troubles psychiques et/ou cognitifs, disfonctionnement de l’environnement… Repérer les problématiques locales Domaines d’intervention par situation Indiquent les orientations à donner aux formations, aux recherches, aux groupes de travail à mettre en place par ex : dénutrition, iatrogénèse, décisions thérapeutiques lourdes, protection juridique... Rendre compte des « Autres Activités Significatives » : Formation Participation aux groupes de travail institutionnel Travail de recherche Implication dans la filière Gériatrique et avec les autres partenariats … Questionnements à venir
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Équipe d’Intervention Gériatrique Service de Gériatrie - Site Lariboisière Psychologue clinicienne Infirmier Gériatre PH
Valérie SENEGAS (Psychologue clinicienne), Philippe HARDY (Infirmier), Dr Claire KIFFEL (PH Gériatre) - EIG Lariboisière - Service de Gériatrie – Paris Septembre 2012 Vocabulaire local EIG Lariboisière 3 Types d’Interventions - 10 Actions menées Transmission des Pratiques Gérontologiques Conseils en Soins Infirmiers Formation au lit du patient Culture Gériatrique : prévention/anticipation prise en compte du grand âge « La prise en charge médicale du patient reste sous la responsabilité du service » Circulaire N°DHOS/02/2007/ mars 2007 Annexe 3 Action thérapeutique Évaluation Avis thérapeutique En situation : induire une autonomie améliorer un confort désamorcer un conflit Entretien psychothérapeutique Accompagnement : patient famille équipe soignante Coordination de soins et d’orientation Recommandations Transmission et partage : oral écrit : synthèse gérontologique informatisée Symptômes Psychiques, cognitifs, comportementaux Dénutrition Escarres Douleur Chutes Fonctions d’élimination Aide à la décision Thérapeutique simple Thérapeutique lourde Éthique et fin de vie Contention Protection juridique Institutionnalisation Repérage / Prévention Comorbidité Iatrogénèse Perte d’autonomie Rupture de continuité des soins Fragilités gériatriques Complications d’immobilisation Qualité de vie Situations de crise Situation complexe Maintien à domicile précaire/non « sécuritaire » Épuisement/souffrance du patient Épuisement/souffrance de l’entourage Dysfonctionnement de l’environnement Isolement Maltraitance Domaines d’intervention : Indicateurs des problématiques locales ?