Jean Racine
Biographie Il est né le 22 décembre 1639 à La Ferté-Milon, et il est mort à Paris le 21 avril Il a été un dramaturge et poète français, et il est considéré comme l'un des plus grand auteurs de tragédies de la période classique en France. Il est devenu orphelin à l'âge de trois ans, et il il est recueilli par ses grands-parents paternels. Il est entré très tôt, à l'âge de dix ans, aux "Petites Écoles" du monastère de Port-Royal, où il a étudié des langues étrangères comme le latin, et il a lis des textes intégraux (dans les autres écoles, les élèves ne lisaient que d'articles). Après, il est parti à la ville de Beauvais, où il a étudié la rhétorique et deux années de philosophie. Cela lui a donné une connaissance solide en culture classique et la domination des tragiques grecs, qui ont été des modèles et des sources d'inspiration pour son théâtre.
Il a commencé sa carrière littéraire en composant des poèmes classiques d'inspiration profane, comme "Ode à la nymphe de la Seine" (1660). Il a déménagé à Paris pour se consacrer à la littérature, et il a représenté sa première tragédie ("La Thébaïde ou les Frères Ennemis") au Palais-Royal, par la troupe de Molière. L'année suivante, il a représenté "Alexandre le Grand", une pièce qui lui a donné beaucoup de succès. Racine a écrit les pièces que l'on considère ses chefs-d'œuvre après Avec ces oeuvres, il a été élu pour faire partie de l'Académie Française en À l'automne 1677, la carrière de Racine a eu un tournant radical: sa dernière pièce, Phèdre, malgré son succès immense, a éte attaquée par des gens qui dénoncent le caractère scandaleux de son intrigue. Soucieux de prendre ses distances avec le théatre, Racine a décidé d'abandonner la scène. Il s'est marié, et s'est mis à mener une vie de retraite et de piété, consacrant ses talents à son nouvel emploi.
Œuvre de Racine Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. On retrouve ici les théories jansénistes: soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, rien ne peut changer son destin, il est condamné dès sa naissance. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, le théâtre racinien présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages. Les tragédies présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi ou parce qu'elle appartient à un clan rival. Cette rivalité se double souvent d'une rivalité politique, sur laquelle Racine n'insiste pas beaucoup.
Phèdre (1677)
Phèdre est une tragédie, en cinq actes et en vers, qui comporte 1654 alexandrins. Elle a été représentée pour la première fois le 1er janvier 1977 à l'hôtel de Bourgogne, sous le titre "Phèdre et Hippolyte". Elle a été publiée sous ce même titre la première fois aussi. Le nom "Phèdre" a été adopté par Racine en 1687.
Personnages Thésée, fils d’Égée, roi d’Athènes Phèdre, femme de Thésée, fille de Minos et de Pasiphaé Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope Aricie, princesse du sang royal d'Athènes, sœur des Pallantides Œnone, nourrice et confidente de Phèdre Théramène, gouverneur d'Hippolyte Ismène, confidente d'Aricie Panope, femme de la suite de Phèdre Gardes
Argument Acte I Hippolyte, fils de Thésée, annonce à son confident Théramène son intention de quitter Trézène pour fuir sa belle-mère Phèdre qu'il n'aime pas et surtout pour fuir son amour pour Aricie. Phèdre, épouse de Thésée, avoue à Œnone, sa nourrice et confidente, la passion qu’elle ressent pour son beau-fils Hippolyte. On annonce la mort de Thésée... Acte II Hippolyte propose à Aricie de lui rendre le trône d‘Attique, laissé vacant par la mort de Thésée, et lui avoue son amour. Leur entretien est interrompu par Phèdre, venue prier Hippolyte de prendre soin de son fils mais qui finit par lui révéler son amour. Comprenant son erreur, elle prend l'épée d'Hippolyte pour en finir avec la vie mais Œnone l’arrête. Théramène annonce qu’on a peut- être vu Thésée.
Acte III Thésée, qui n’est pas mort, arrive à Trézène et s’étonne de recevoir un accueil si froid : Hippolyte, qui envisage d’avouer à Thésée son amour pour Aricie, évite sa belle-mère ; Phèdre est submergée par la culpabilité. Acte IV Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu’Hippolyte a tenté de séduire Phèdre en la menaçant, donnant pour preuve l'épée qu'elle a conservée. Thésée bannit Hippolyte et prie Neptune, dieu de la mer, de le venger. Phèdre veut le faire changer d’avis mais elle apprend qu’Hippolyte aime Aricie. Furieuse d’avoir une rivale, elle renonce à le défendre. Acte V Hippolyte part après avoir promis à Aricie de l’épouser hors de la ville. Thésée commence à avoir des doutes sur la culpabilité de son fils, mais la nouvelle de sa mort, causée par un monstre marin, survient. Après avoir chassé Œnone qui, de désespoir, s’est jetée dans les flots, Phèdre révèle la vérité à Thésée ; ayant pris auparavant du poison, elle meurt.