Chap. I : De la monarchie absolue à la monarchie constitutionnelle : l’affirmation de la souveraineté nationale
Séance 3 L’échec de la monarchie constitutionnelle ( ) Pourquoi les Français, après avoir maintenu la monarchie en 1789, rejettent-ils la monarchie constitutionnelle en 1792 ?
1. L’année 1790 marque … Personne qui prête sermentElle symbolise... La Fayette Le président de l’Assemblée nationale Louis XVI La reine et le Dauphin
1. L’année 1790 marque le retour à l’unité nationale La fête de la fédération, le 14 juillet 1790* semble marquer un apaisement de la révolution. Le roi accepte la future constitution*. L’assemblée et le peuple maintiennent leur confiance à la monarchie.
Oui, il semble l’accepterNon, en réalité, il la refuse Evénement Date Lieu Ce que fait le roi
Le retour du roi et de sa famille à Paris, el 25 juin 1791 après son arrestation à Varennes dans la nuit du 21 au 22 juin.
Les conséquences sur l’image du roi
Un roi mis en accusation : le double jeu du roi. Le roi Janus ou l’homme aux deux visages est une caricature anonyme publiée entre la fuite à Varennes et l’acceptation par le roi de la Constitution de musée Carnavalet, Cabinet des arts graphiques
Quels sont les pouvoirs ?Qui les détient ?En quoi consistent-ils ? Juges élusSanctionner les manquements à la loi
2. La trahison. Le 20 juin 1791* Louis XVI et sa famille fuient en direction de la Prusse. Arrêtés à Varennes, ils rentrent à Paris le 25 juin. L’accueil est glacial et plein de défi. Le peuple se sent trahi : roi et monarchie sont discrédités. Malgré cela la nouvelle constitution* (oct.91) est proclamée : –l’Assemblée maintient la monarchie, –mais sépare les pouvoirs. Au roi l’exécutif, à l’Assemblée le législatif. –Cependant l’égalité est bafouée, car le suffrage est censitaire (pas les plus pauvres), et sexiste (pas les femmes). Après des élections, une nouvelle assemblée s’installe en octobre 1791, la « législative ».
3.La guerre et la chute de la monarchie Déclaration de Pillnitz, le 27 août 1791 Sa Majesté l'empereur et Sa Majesté le roi de Prusse, ayant entendu les désirs et représentations de Monsieur et de M. le comte d'Artois, se déclarent conjointement, qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement le roi de France comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe. Elles espèrent que cet intérêt ne peut manquer d'être reconnu par les puissances dont le secours est réclamé, et qu'en conséquence elles ne refuseront pas d'employer, conjointement avec Leursdites majestés, les moyens les plus efficaces, relativement à leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement monarchique également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française. Alors, et dans ce cas, Leursdites Majestés, l'empereur et le roi de Prusse, sont résolus d'agir promptement, d'un mutuel accord, avec les forces nécessaires pour obtenir le but proposé et commun. En attendant elles donneront à leurs troupes les ordres convenables pour qu'elles soient à portée de se mettre en activité. Signé LÉOPOLD et FRÉDÉRIC-GUILLAUME. Déclaration signée en commun par l'empereur et le roi de Prusse, le 27 août 1791.
3.La guerre et la chute de la monarchie Déclaration de Pillnitz, le 27 août 1791 Sa Majesté l'empereur et Sa Majesté le roi de Prusse, ayant entendu les désirs et représentations de Monsieur et de M. le comte d'Artois, se déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement le roi de France comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe. Elles espèrent que cet intérêt ne peut manquer d'être reconnu par les puissances dont le secours est réclamé, et qu'en conséquence elles ne refuseront pas d'employer, conjointement avec Leursdites majestés, les moyens les plus efficaces, relativement à leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement monarchique également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française. Alors, et dans ce cas, Leursdites Majestés, l'empereur et le roi de Prusse, sont résolus d'agir promptement, d'un mutuel accord, avec les forces nécessaires pour obtenir le but proposé et commun. En attendant elles donneront à leurs troupes les ordres convenables pour qu'elles soient à portée de se mettre en activité. Signé LÉOPOLD et FRÉDÉRIC-GUILLAUME. Déclaration signée en commun par l'empereur et le roi de Prusse, le 27 août 1791.
3. La guerre et la chute de la monarchie Complétez ce schéma à l’aide des éléments ci-dessous : 10 août 1792, 20/21juin 1791, 14 juillet 1790, 25 juillet 1792, Avril 1792 le roi s’enfuit et est arrêté à Varennes, le Duc de Brunswick menace Paris, les Sans culottes prennent les Tuileries et le roi est suspendu, le roi déclare la guerre à la Prusse et à l’Autriche, Le roi prête serment de fidélité à la constitution,
3.La guerre et la chute de la monarchie A partir d’avril 1792, la France est en guerre contre l’Autriche et la Prusse, inquiètes de la révolution. Louis XVI approuve la guerre, et espère une défaite rapide et donc un retour à l’absolutisme. En juillet,l’Assemblée proclame « la nation en danger », et arme le peuple. Paris est menacée par le duc de Brunswick (25 juillet 1792). Le 10 août 1792*, le palais des Tuileries est pris d’assaut par les Sans-culottes parisiens et les gardes fédérés. Le roi et sa famille sont emprisonnés. La monarchie est suspendue. Et maintenant, quel régime politique pour la France ? Et que faire du roi ?