-Malgré les différences au niveau du maniement du cadre, le courant freudien et le courant lacanien ont en commun la référence à Freud. - Freud n'a pas souhaité pratiquer l'hypnose car il trouvait cette technique peu efficace.
- Les associations libres du patient sont favorisées par les interactions avec le psychanalyste. - L'enfant naît avec un inconscient qui va se développer à travers les fantasmes de l'adulte. - Dans la théorie psychanalytique, le cadre est pensé comme quelque chose qui fait tiers entre le patient et le psychanalyste
- La présence du psychanalyste, qu'il soit face au patient au pas, apporte un cadre sécurisant et entraîne un transfert important - Le désir de faire un travail sur soi-même est primordiale lorsqu'une personne souhaite faire une psychanalyse
L'écoute "soutenue" du psychanalyste, terme employé par Freud, permet le déclenchement des chaînes associatives du patient. - La névrose de transfert est une psychopathologie souvent présente chez les personnes qui font une psychanalyse
Lors du premier entretien, le psychanalyste a demandé à l'héroïne de stopper son traitement médicamenteux malgré les symptômes présents. - L'héroïne a été complètement abattue lorsque le psychanalyste lui a dit que ses troubles somatiques, et notamment ses pertes de sang, ne l'intéressait pas.
- La fin de l'analyse de l'héroïne a été en lien avec la mort de sa mère. - Nous pouvons percevoir chez l'héroïne une problématique dite de « castration ».
-L'hallucination de l'héroïne peut être mise en lien avec l'emprise que sa mère a exercé sur elle. - La fin de la psychanalyse peut être associée au fait que l'héroïne était capable de prendre la responsabilité de ses pensées et de ses actes.
Les Lacaniens prônent la même durée pour chaque séance. - Freud, comme professeur d'Université, a fait de grandes découvertes. - Dans le travail sur l'hystérie, l'hypnose est un moyen d'accès aux traumatismes et de décharge d'affect. - Se raconter à l'autre engendre la guérison.
-Freud abandonne l'utilisation de l'hypnose car cette technique a quelque chose de séducteur. - En psychanalyse classique, le patient n'a jamais le soutien du regard du thérapeute. - Le divan permet, grâce à une baisse de vigilance, une grande liberté de parole.
- - Le transfert est, selon Freud, en lien avec le noyau névrotique du patient. - L'adulte, par son regard et ses comportements différents selon le sexe de l'enfant, induit des idées énigmatiques pour l'enfant. Ceci viendra s'ajouter au contenu de l'inconscient infantile.
-Le cadre par lui même a déjà une valeur thérapeutique, par sa régularité des séances, il permet l'installation d'un sentiment de fiabilité chez le patient. - Le dispositif psychanalytique permet le déclenchement d'une régression au niveau de la pensée. Le sujet passe alors à une façon de penser moins rationalisée, il utilise donc des processus de pensées secondaires.
-L'analyse permet de renforcer le Moi qui est le gestionnaire entre le Surmoi et les exigences de la réalité. - La psychanalyse en face à face expose le thérapeute à un transfert plus massif que s'il était hors de vue grâce au divan.
-L'indication d'une psychanalyse peut être proposée pour des conflits internes entre le Ca, le Moi et le Surmoi. Néanmoins, les pathologies psychosomatiques peuvent ne pas profiter d'une cure psychanalytique. - Le phénomène de régression est permis uniquement par la position énigmatique du thérapeute.
-Le caractère fixe et fréquent des séances analytiques est apparenté à ce que Winnicot appelait le holding, la fonction de soutien pour l'enfant. - Les interventions du psychanalyste interrompent les chaînes associatives du sujet.
-Le silence du thérapeute provoque une inquiétude chez le sujet qui le renvoi aux contenus latents. - La subjectivation, qui est une construction de liens entre événements vécus et la réalité psychique interne, est permis, entre autre, par la cure analytique.
-L'élan affectif qui ressemble à un élan amoureux est la preuve que le patient est replongé dans la sexualité infantile. - Les premières séances d'une analyse sont pauvres en matériel car l'alliance thérapeutique prend du temps à s'établir et à dépasser les défenses du sujet.
La névrose de transfert signe l'échec d'une psychanalyse Le récit de vie suffit à avoir un effet thérapeutique La fréquence et la régularité des séances de psychanalyse participent du sentiment de contenance et de continuité d'existence tout au long de la cure
Pour les lacaniens, le cadre est flexible. Par exemple, la durée de la séance n’est pas fixe. Elle est interrompue lorsqu’il y a émergence de l’inconscient, pour attirer l’attention du sujet sur celle-ci.
Un psychanalyste suffisamment bon exprimera ses intuitions cliniques ou ses interprétations au patient dès le premier entretien, pour le rassurer sur son expérience.
L’avantage de faire payer en fin de séance plutôt qu’en début de séance est le suivant : cela permet de contrebalancer la régression et le transfert, de rappeler le caractère « comme si » du travail que le sujet mène en présence du psychanalyste. Puisque le sujet est invité à parler, à verbaliser, le dispositif mis en place dans la cure analytique favorise surtout les pensées secondaires.