Analyse des résultats Dakar, le 19 mars 2015 Salle de conférence de l’ANSD Réunion de validation des résultats comptes nationaux définitifs 2011, semi-définitifs 2012 et provisoires 2013
PLAN I- Introduction II – Evolution de quelques agrégats et ratios III- Evolution du PIB selon l’optique offre VI- Evolution du PIB selon l’optique demande V- Conclusion 2
I- INTRODUCTION 3 Contexte international en Les difficultés économiques et sociales persistent dans les pays avancés (la croissance économique mondiale est ressortie à 3,3% en 2013, après 3,4% en 2012…) - Une bonne résilience des économies africaine Contexte sous-régional et national en retour de la stabilité en Côte d’Ivoire - organisation d’élection présidentielle au Mali et mis en place d’un nouveau gouvernement - une mauvaise pluviométrie
II. Evolution de quelques agrégats et ratios Une décélération de la croissance économique qui s’établie à 3,6% en 2013, après 4,4% en Une volatilité de l’activité économique qui pourrait compromettre les objectifs d’émergence L’inflation est modérée en 2012 (Prix à la consommation : +0,7% au niveau national, Déflateur du PIB : -1,9%) 4
II. Evolution de quelques agrégats et ratios (suite) Le PIB nominal se situe à milliards FCFA en 2013 contre milliards FCFA en 2012 Les transferts des migrants dépassent 806 milliards FCFA en 2013 Ce qui contribue à l’augmentation du revenu disponible Et permet de prendre en charge une partie des dépenses de consommation finale 5
II. Evolution de quelques agrégats et ratios (suite) Echanges extérieurs Hausse de 1,1% des importations en valeur (3 549 milliards en 2012 à milliards en 2013) Baisse de 1,7% des exportations (2 025 milliards en 2012 à milliards en 2013) Le déficit extérieur des biens et services se creuse (1 562 mlrds en 2013 contre mlrds en 2012) Solde courant (hors transferts officiels) /PIB : (-11,3% en 2013, après -11,8% en 2012) 6
III. Evolution des ressources du PIB (1/7) Le ralentissement de l’activité en 2013 a résulté de: La décélération du secteur primaire mais atténuée par … la consolidation du secteur tertiaire et le redressement du secteur secondaire 7
III. Evolution des ressources du PIB (2/7) le ralentissement de la croissance du secteur primaire (un recul de 7,6 point de croissance, par rapport à l’année précédente) Diminution de la VA l’agriculture (+ 17,6% en 2012, après - 27,8% en 2011) imputable à la mauvaise pluviométrie Les activités extractives ont accusé un repli (-13,3%, après +8,1% en 2012) : en liaison avec la baisse de la production d’or (- 20,5%) et de phosphate (- 45,7%) Une diminution de la production du sous-secteur de la pêche s’est revigoré (-4,6% contre +2,8% en 2012) liée à la baisse des débarquements de la pêche artisanal (-2,7%) La « sylviculture et exploitation forestière » et l’élevage et chasse ont amoindri le ralentissement du secteur primaire
III. Evolution des ressources du PIB (3/7) Remarque: une évolution erratique du secteur primaire, imprimée par celle de l’agriculture 9
III. Evolution des ressources du PIB (4/7) Le secteur secondaire s’est redressé en 2013 (+4,4%, après +3,5 en 2012) La construction qui constitue la plus importante branche du secteur secondaire (plus de 20% de la VA) enregistre une forte croissance (11,2%) Le secteur de l’électricité et de la distribution d’eau a maintenu sa vigueur La production de riz décortiqué et de farine de mil s’est revigoré (bonne production de riz, mil, baisse des prix de la farine et hausse de l’offre avec la présence d’une nouvelle unité ) 10
III. Evolution des ressources du PIB (5/7) En revanche le bon comportement du secteur secondaire est amoindri par : La baisse de l’activité de raffinage (-0,5% contre une baisse de 14,0% en 2012) avec les difficulté de la SAR La persistance des contreperformances des industries chimiques (-13,8%, après -4,8% en 2012) L’effritement de l’embellie notée l’année précédente sur la production de sucre (-10,5%, après +19,2% en 2012) (remettant ainsi en cause le Plan quinquennal d’autosuffisance en sucre à l’horizon 2015) 11
III. Evolution des ressources du PIB (6/7) Le secteur tertiaire progresse de 4,8% en 2012, après 4,5% en 2012 et reste le secteur prépondérant en termes de création de richesse (53% du PIB) La vigueur des postes et télécommunications se conforte redressent (10,0%, contre 5,7% en 2012) Les activités commerciales se revigorent davantage en 2013 avec une croissance de 5,6% contre 4,1% en 2012 Un regain dans les services d’hébergement/restauration reculent (plus forte hausse depuis 2009 (10,1%, après 0,1% en 2012) 12
III. Evolution des ressources du PIB (7/7) les taxes nettes sur les produits ont quasiment stagné en valeur en passant de 886,7 milliards FCFA à 887,1 milliards. En volume, elles se sont dégradées de 0,9% et leur contribution à la croissance est évaluée à -0,1 point. 13
IV. Evolution des emplois du PIB (1/2) La consommation finale s’est ralentie (+ 2,5% contre +3,0% en 2012): repli des prix à la consommation de l’inflation et augmentation des transferts des émigrés La FBCF privée enregistre une hausse substantielle (+ 22,8%) en liaison avec le bon comportement des BTP Celle publique croît faiblement (+2,7%) 14
IV. Evolution des emplois du PIB (2/2) Les importations augmentent fortement (+10,2% en volume) Tandis que les exportations en volume se tassent (-1,0%) Le commerce extérieur contribue négativement à la croissance économique (-4,0%) 15
V. CONCLUSION Le secteur tertiaire occupe une place prépondérante dans la création de richesse Mais les fluctuations de la croissance économique dépendent largement du comportement de l’agriculture … … qui est tributaire des aléas climatiques Nécessité d’une bonne maitrise de l’eau En outre, l’environnement des affaires doit être améliorer pour promouvoir l’implantation et le développement des entreprises. 16