Pädagogische Hochschule St.Gallen 1 Cultures et sociétés francophones II Monsieur Lazhar Conclusion Reto Hunkeler / Jacqueline Allenspach / Martina Schlauri
Pädagogische Hochschule St.Gallen 2 Le portrait d’un(e) prof 1. En tandem: chacun lit son portrait à l’autre; feedback collégial 2. Changez de partenaire. Présentez le / la prof dont vous venez d’écouter le portrait à votre nouveau partenaire. 3. Discutez: Qu’est-ce qu’on pourrait apprendre de ces profs ? Qu’est-ce qu’il faudrait absolument éviter ? 4. Pour faire le lien avec le film: Les mêmes questions pour les profs apparaissant dans «Monsieur Lazhar (p.ex. Claire Lajoie, Bashir Lazhar)
Pädagogische Hochschule St.Gallen 3 L’Arbre et La Chrysalide, de Bashir Lazhar Il n’y a rien à dire sur une mort qui n’est pas juste. Rien du tout. Nous allons le montrer tout à l’heure. Sous la branche d’un olivier, se tenait suspendue une petite chrysalide, couleur émeraude. Demain, elle serait un joli papillon, libéré de son cocon. L’arbre se réjouissait de voir grandir sa chrysalide. Mais en secret, il aurait bien aimé la garder encore quelques années. Pourvu qu’elle se souvienne de moi. Il l’avait protégée du vent. Il l’avait sauvée des fourmis. Demain pourtant elle le quitterait pour affronter seule les prédateurs et les intempéries. Cette nuit-là, un grand feu ravagea la forêt, et la chrysalide ne devint jamais papillon. Au matin, le feu éteint…
Pädagogische Hochschule St.Gallen 4 …l’arbre tenait encore debout. Mais son cœur était en cendres. Rongé par les flammes. Rongé par le deuil. Depuis, quand un oiseau se pose sur l’olivier, l’arbre lui raconte la chrysalide qui ne s’est jamais réveillée. Il l’imagine, les ailes déployées, ondoyant dans le bleu d’un ciel bleu, ivre de sucre et de liberté, témoin privilégié de nos histoires d’amour. L’Arbre et La Chrysalide, de Bashir Lazhar
Pädagogische Hochschule St.Gallen 5 Monsieur Lazhar - conclusion Discutez la définition que donne Bachir Lazhar de la classe : « La classe, c’est un lieu d’amitié, de travail, de tenue. Un endroit où il y a la vie, où on consacre sa vie, où on donne sa vie. Pas un lieu de désespoir. » Ce film est-il une critique du système scolaire ? ou des enseignants ? ou un éloge d’une forme d’enseignement ? ou rien de tout cela ? Quels arguments utiliseriez-vous pour (dé-)conseiller ce film ? Rédigez la lettre d'adieu qu'aurait pu écrire Martine Lachance.