HISTOIRE ET AVENIR DU PROTOCOLE DE

INTRODUCTION : Héritage d’un siècle d’industrialisation  Pollution atmosphérique croissante  Déforestation  Accélération changement climatique Il faut attendre 1972 et le rapport « The Limit to Growth » pour que la prise de conscience commence.

Cependant, la fin des Trente Glorieuses marque le début de problèmes économiques et les Etats préfèrent s’occuper de ce domaine en priorité. Par ailleurs, des pays comme la Chine ou l’Inde commencent leur industrialisation.

Cependant, on commence à se préoccuper de l’environnement à partir de : rapport BRUNDTLAND sur le développement durable : création de la GIEC (Groupe International Expert Climat) Des sommets de la Terre se mettent en place, comme à Rio en 1992 (mise en place « Agenda 21 »),…

Un changement nécessaire En 1995, le GIEC déclare officiellement qu’il y’a une « influence détectable de l’activité humaine sur le climat planétaire » Il apparait donc nécessaire d’obtenir un accord planétaire majeure et contraignant.

I. Le Protocole de Kyoto Objectifs  Diminution de l’émission de gaz à effet de serre (GES) de 5,2% par rapport à 1990  Diminution devra être effective pour la période 2008/2012

Méthodes de réalisation  Mécanisme de flexibilité Au nombre de 3 : -permis négociable: marché de permis d’émission -développement propre: investissement des pays riches dans les pays pauvres pour remplir leurs objectifs. - Mise en œuvre conjointe: financement des projets de réduction des GES.

 création d’un comité d’observation avec possibilité d’amendes en cas de non-respect des objectifs. Les quotas d’émission, les aides au financement,…doivent servir à préparer la transition énergétique. Ainsi, les pays commencent à moderniser leurs structures industrielles afin de les rendre moins polluantes.

Pays signataires De très nombreux pays signent et ratifient le protocole de Kyoto : Chine, UE,…Ils sont au nombre de 182 en Cependant, l’entrée en vigueur du protocole est soumis à trois critères : -55 pays signataires -90 jours sont nécessaire après la ratification du dernier pays pour préparer l’application au niveau nationale

-Que tous les pays qui l’ont ratifiés émettent 55% de l’émission de CO2 en VERT : pays ayant ratifié le traité ORANGE : pays signataire mais ne l’ayant pas ratifié ROUGE : pays se retirant du Protocole GRIS : pays non encore signataires

II. L’avenir du protocole Des limites à sa mise en place Par deux fois (1997 et 2005), les Etats-Unis, plus gros pollueur mondial à l’époque, refusent de ratifier le traité.  Il faut donc attendre 2005 (ratification de la Russie) pour que le protocole commence à être mis en place car le troisième critère n’était pas validé.

Rapidement, les conditions d’application du protocole font débats, notamment chez les médias.

 Les conférences climatiques qui suivent Kyoto ( Johannesburg en 2002, Copenhague en 2009, Durban en 2011) sont des échecs. CHIRAC : « notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». En 2010, le rejet de GES a augmenté de 5,8%, malgré les accords. De plus, on finit par proposer une réduction de 5% des GES au lieu des 5,2% initiaux et la période est allongée : 2013/2017. Cela constitue une concession majeure.

Par ailleurs, le Canada se retire du protocole alors que son rejet de GES augmente et le protocole de Kyoto se basant sur 1990, des pays comme la Chine ont des objectifs dérisoires par rapport à leurs rejet actuels ! Enfin, la crise économique et Financière de 2008 a fait passer les critères environnementaux au second plan pour les pays développés tandis que les pays en développement voit dans ces protocoles une limite à leur émergence.

Un bilan pas forcement négatif Mais des avancées positives sont constatées. La Cop21 semblent être une réussite: les Etats- Unis s’engagent à diminuer leur rejet de GES de 26 à 28% pour De plus, même les ONG environnementales, souvent critiques, saluent une avancée. La Cop21 s’est tenu à Paris du 30 Novembre au 12 Décembre.

De plus, la Chine, fortement touchée par la pollution, a décidée d’investir dans les énergies renouvelables, qui devraient représentées 20% de l’énergie Chinoise d’ici 2030 (contre 11% aujourd’hui).

Le Parc Solaire Chinois Gansu-Dunhuang, inaugurée en 2009, produit 10 MW. D’ici 2020, ce seront près de MW d’électricité produite.

CONCLUSION Né d’une situation de plus en plus insoutenable, le protocole de Kyoto constitue le premier engagement planétaire pro-environnementale fortement contraignant. Malgré une mise en place difficile, la situation semble s’améliorer. De nombreux pays ont réduits leur GES et les pays en développement commencent à être fortement touché par la pollution, ce qui les incite à faire des efforts.

Cependant, deux problèmes restent en suspens : les autres énergies polluantes n’étant pas des GES (nucléaire,…) restent absentes des négociations et les pays pauvres continuent à se concentrer sur leur développement sans songer à l’environnement. Le Citarum, fleuve d’Indonésie, est le fleuve le plus polluée du monde. Cependant, aucun accord ne prévoit la réduction de ce type de pollution.