11 et 12 juin 2013 Clermont Ferrand SCIENCES SOCIALES

1- Pourquoi les sciences sociales? « La gestion de l’après-mine: enjeux et problématiques en matière de sciences humaines et sociales. L’exemple du parking de Gueugnon » Audrey Gibeaux et Nadine Himer, Areva, Direction Internationale de l’après-mine « Retours d’expériences sur la mesure », Patrick Chardon, Subatech 2- Travaux de recherche « La gestion post-exploitation… au risque de la mémoire », Sophie Bretesché, sociologie, Ecole des Mines de Nantes Annaëlle Bargain, géographe, Université de Nantes « Ce que les archives disent ou non: passé, présent, futur des pollutions industrielles », Romain Garcier, ENS, Lyon « La mesure: sens, enjeux » Marie Augendre, géographe, Université de Lyon 3- Discussion Quelles perspectives de recherches croisées ?

Le Département Sciences sociales et de gestion-Ecole des Mines de Nantes 12 EC (7 sociologie/ 7 sciences de gestion) 1-Médecine nucléaire LABEX IRON Production du radio-pharmaceutique 2- Sûreté et sous-traitance CHAIRE AREVA/DCNS/IRSN 3-Risque environnemental et mémoire Programme Régional PENF/NEEDS SHS Mines d’uranium

 Comment envisager la gestion à long terme des sites miniers?  Intérêt scientifique: Un exemple typique riche d’enseignement pour analyser les « formes de mémoire » mobilisées dans le cadre de la surveillance de sites à risques. - Permanence des organisations sur des durées longues? - Modalités de transmission de la mémoire? - Partage d’une histoire commune? - Changement de référentiel sur la caractérisation du risque - Intérêts divergents exploitants/ opposants.

 3 registres de la mémoire:  « Lieux de mémoire »: Inventaire et patrimoine  Travail de mémoire Oubli et rappel du passé  Cadre social de la mémoire Politique du mémorable Bretesché, S et Ponnet, M, « Le risque au défi de la mémoire organisée: l’exemple de la gestion des mines d’uranium françaises », Vertigo, vol 12, n°1, mai Bretesché, S et Ponnet, M, « Le risque environnemental entre oubli et gestion du passé: le cas d’une ancienne mine française », Gérer et comprendre, n°111, Mai 2013 En cours « Le nucléaire au prisme du temps », Presses des Mines Bretesché, S et Gay, D, « Inventorier, est-ce mémoriser? » Marie P et Chardon, P, «Le sens de la mesure, perspectives croisées ».

Le chardon, 1991

 L’inventaire MIMAUSA Mémoire et Impact des Mines d’Uranium ( )  Circulaire Borloo (2009) - 4 points - Bilans environnementaux : nouvel état de l’art  Rapport GEP (2010) La mémoire, condition d’une politique de vigilance  Le mémorable, un enjeu au croisement de deux histoires Risque et mémoires

De traces en mémoires  Une surveillance bornée  Un risque définit dans les « zones de bord »  Incertitude associée aux « restes »/controverses locales Traces/tracé de la « nucléarité » (G.Hecht)

EvénementsPerception locale Type de risque perçu Nature de la prise en charge 1991 Effondrement galeries 7 camions engloutis Danger minier « Légende » Trace EboulementAction corrective/ Clôture 1997 Résurgence d’eau Risque localisé Trace ContaminationTierce expertise Mesure préventive et corrective: Clôture de la zone/pompage Contrôle journalier du niveau d’eau/qualité de l’eau Stériles Risque de prolifération Reste DisséminationAucune mesure: « non décision publique »

Des traces sans tracé  Enjeu du tracé dans la mémoire des lieux  Des enjeux locaux qui renvoient aux transactions entre l’exploitant et les propriétaires fonciers (servitudes des actes fonciers)  Une qualification du patrimoine en creux  Un héritage pour l’heure « précédent d’aucun testament »  Un tracé inchangé