Pour contenir, protéger, faciliter le transport ou déclencher l’achat du consommateur, l’emballage joue de multiples rôles dans la vie d’un produit mais il a aussi de lourdes conséquences pour l’environnement. Alors que nous ne cessons de tirer la sonnette d’alarme notamment concernant le 7ème continent de plastique évoluant au nord de l’océan pacifique faisant six fois la taille de la France, le suremballage continue de faire rage dans les rayons de nos magasins. Mais dans quel camp est la balle pour changer les choses ? Introduction
Sommaire I.Chiffres II.Les emballages à privilégier et ceux à bannir III.Exemple de suremballages / Conseil pour éviter le suremballage
I-Chiffres Chaque habitant jette 125 kilos de plastiques et de cartons ménagers chaque année ! Cent milliards d'emballages sont jetés chaque année par les Français, soit presque 5 millions de tonnes, composées de plastique (pour moitié), de cellophane, papier, carton, métal... Seule la moitié de ces emballages sera recyclée (52 %), entraînant un gâchis de matériaux et de ressources naturelles, la pollution de notre environnement. Dans le secteur alimentaire, l'emballage représente, jusqu'à 20% du coût du produit fini. Pour les produits de luxe tels que les parfums, ce pourcentage peut même grimper à 65% ! Le consommateur se retrouve ainsi à payer un emballage qui l'importe peu et l'encombre bien souvent plus qu'autre chose.
II- Les emballages à privilégier et ceux à bannir Les emballages à éviter : -Ceux qui ne servent à rien comme les cartonnettes qui entourent les yaourts, les dentifrices, les crèmes de cosmétiques les fournitures scolaires ou encore les plats préparés. -Ceux qui sont disproportionnés par rapport au contenu comme les emballages des téléphones portables, les coques en carton et plastique pour les brosses-à-dents, crayons, gommes, cartouches d'imprimantes, etc. -Ceux qui ne sont pas recyclables car contenant du plastique comme les barquettes à fruits et légumes, -Ceux qui sont trop petits et qui devraient inclure plus de portions pour être plus économiques. On pense aux portions individuelles de fruits et légumes, de fromage ou de saucissons prédécoupés, aux dosettes de sucre ou de café, etc. Les emballages à privilégier : Ceux qui sont recyclables car ils sont en carton, en verre ou en métal. Ceux qui peuvent avoir une seconde vie ! Par exemple le pot de moutarde ou de pate à tartiner qui devient verre de table, la boîte à biscuits ou à thé en métal qui pourra accueillir d'autres biscuits, des pates, du riz ou encore du sucre. Ceux qui ont une grande contenance et les recharges qui évitent le gaspillage d'emballages.
Argument pour/contre le suremballage Le suremballage est une pratique non-durable, mais dans certains cas jugée nécessaire, consistant à commercialiser des produits avec un emballage jugé excessif
Conseils pour éviter le suremballage Acheter les fruits et légumes en vrac. Privilégier les gros volumes plutôt que les produits unitaires et confectionner soi-même les portions Acheter des produits recyclables ou recyclés. Privilégier les produits rechargeables.