État des lieux, interrogations et questionnements du métier I.F.E.- E.N.S. 19 mars 2014
UN MÉTIER DIFFÉRENT ? I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014
Bac Pro 4 ans I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Bac Pro 3 ans
Sur le Public ? I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Sur les enseignants ?
Une des idées prégnante est un phénomène d’usure dans la première configuration en 4 ans: C.A.P. et B.E.P. en deux ans Bac. Pro en deux ans Certains élèves faisaient un C.A.P. puis un B.E.P. I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Ce temps long permettait pour des élèves de retrouver une estime de soi, de tisser des liens avec des enseignants, dans un accompagnement plus « domestique » Pour d’autre au contraire une sensation d’insatisfaction, d’en avoir « marre » Les mêmes têtes, les mêmes locaux….
Pour un enseignant du domaine général, c’est la possibilité de travailler à long terme sur des difficultés concernant l’écrit perceptible en français par exemple, sur la compréhension des consignes que ce soit en français, histoire et géographie ou bien en mathématiques. I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014
Ces lycéens des filières baccalauréat professionnels, s’inscrivent, au niveau d’une lecture publique, comme des lycéens « normaux » Les médias annoncent les résultats au Bac Pro comme ceux des filières générales ou technologiques et ce diplôme semble prendre une place à part entière et non plus entièrement à part… Pour les familles la lecture est la même: seconde, première et terminale et les mentions de BEP et CAP disparaissent au profit de celle du Bac.
Sur ce nouveau public I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Sur les contenus
I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Ces lycéens des filières baccalauréat professionnels, s’inscrivent, au niveau d’une lecture publique, comme des lycéens « normaux » Les médias annoncent les résultats au Bac Pro comme ceux des filières générales ou technologiques et ce diplôme semble prendre une place à part entière et non plus entièrement à part… Pour les familles la lecture est la même: seconde, première et terminale et les mentions de BEP et CAP disparaissent au profit de celle du Bac.
I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Avec cette réforme d’autres sont arrivées qui ont complexifiées le travail enseignant, notamment dans le domaine général ou les dédoublements de classes sont devenus des enjeux locaux. La plupart des sections sont actuellement regroupées du fait d’une temporalité plus courte, ou l’enseignant, la classe doivent acquérir des connaissances pratiquement identiques.
I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Moins de temps et plus de regroupements (passage de 4 ans à 3 ans)avec des contraintes de salles, d’emploi du temps Une diminution du temps dédiée à la discipline (diminution des horaires) Moins de travail en commun, voire absence de travail transversal (projet) avec comme conséquence l’augmentation des problèmes de gestion de classe. (exemple : disparition des P.P.C.P.)
I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Un exemple : Dans la discipline Lettres- Histoire Géographie – Education à la citoyenneté les programmes ont complétement changés occasionnant d’autres préoccupations disciplinaires plus importantes, qui ont pris le dessus sur cette réforme du passage des Bac. Pro. de 4 ans en 3 ans…
I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 A ce jour cette réforme est occulté par des préoccupations pus disciplinaires et la refonte des programme complexifie le métier des enseignants d’autant que la vision de l’institution semblerait revenir à une approche plus disciplinaire et moins transversale de la fonction de PLP Lettres-Histoire. La bivalence n’est pas remise en cause, mais le retour au disciplinaire : français- Histoire – Géographie… se dessine au niveau des concours de recrutement, du moins dans les discours des inspecteurs.
I.F.É.- E.N.S. 19 mars 2014 Les conséquences de cette nouvelle approche sont : Des interventions plus morcelées, voire hachées Moins de liens entre les différentes matières, moins de transversalité Des problèmes de gestion de classe en augmentation
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Entre l’enseignement général la temporalité des activités pédagogiques sont sensiblement différentes et occasionnent des pratiques différentes :
ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL Des séances de quatre heures en général, voire de huit heures (journée) qui laisse plus de temps à l’enseignant pour établir d’autres liens qu’en enseignement général Le temps des vestiaires Des temps pus « mouvants » qui construisent d’autres rapports avec les élèves Des temps de déplacements
ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL Un temps d’accueil plus contraint Moins de disponibilité, les contenus sont contraints par la temporalité.
Comment ne pas s’user sur ce temps de trois ans ? Comment répondre aux exigences intitutionnelles ? Le débat Baccalauréat Professionnel en 3ans a pratiquement disparu des discours de la salle des profs….