Le mariage à Rome ! Charline Gaillard 2°1 LATINLATIN
L'âge légal est de douze ans pour les filles mais elles pouvaient, dès l'âge de sept ans, être fiancées, et aller dans la maison du fiancé, avec un titre équivalent à celui d'épouse. Pour les garçons l'âge légal est de quatorze ans. Ils se marient en général aux alentours de trente ans. A l'époque on ne se mariait pas par amour mais pour avoir des enfants et accomplir un devoir religieux et civique(cf. le culte des ancêtres comme le défilé avec les masques)Les Romains à l'époque n'autorisent aucune manifestation publique de tendresse entre époux. Photo vue en cours dans notre manuel
Au départ, seuls les patriciens ont le droit de se marier, les plébéiens, eux, n'ont le droit qu'en 450 avant J.C. Les esclaves n'auront jamais le droit de se marier... ! Les mariages les plus anciens étaient appelés des mariages cum manu : ils faisaient passer la jeune épousée de l'autorité manus du père à celle du mari.
Il y avait trois formes de mariage : → La confarreatio : C'est la cérémonie la plus ancienne, elle est très religieuse et les époux ne pouvaient pas se séparer après. Après la prise des auspices, les deux nouveaux époux offraient à Jupiter un gâteau de froment ( farreum ) qu'ils se partageaient ensuite devant l'autel domestique. A la fin de la République ce mariage ne peut se faire que dans les familles de prêtres. → La coemptio : elle consistait en un achat symbolique de la jeune fille par le fiancé. Le père accomplissait l'acte rituel de mancipatio = la vente. → Le mariage per usum : qui oblige une cohabitation d'un an. Humm...J'apprends plein de choses avec le Latin !
C'est en 445 avant J.C.,que les plébéiens obtiennent le droit d'épouser des filles de patriciens avec une quatrième forme de mariage : sine manu qui permet au père de garder le pouvoir sur sa fille même après le mariage. LA C E R E M O N I E ! Elles se ressemblent beaucoup dans les diverses formes de mariage : La première cérémonie est celle des fiançailles. Elle consiste à s'engager devant des témoins. Le fiancé passe un anneau à l'annulaire gauche de la jeune fille. Ceci se fait encore aujourd'hui lors des mariages ou encore des fiançailles.... et le fiancé lui offre des cadeaux !... (Ceci ne se fait plus aujourd'hui... :D )
Et la mariée alors ? La veille du mariage, la fiancée doit mettre une tunique blanche, et doit coiffer ses cheveux en six tresses ramenées autour de la tête tout comme les vestales. Le matin du mariage, elle doit mettre un manteau de couleur safran, chausse des sandales de la même couleur, et met sur la tête un voile orangé flamboyant sur lequel est posée une couronne de fleurs. Au domicile des parents de la mariée, on fait un sacrifice sur l'autel domestique et l'on consulte les auspices. Puis une matrone n'ayant été mariée qu'une seule fois, joint, devant dix témoins, les mains droites des nouveaux époux en signe d'engagement mutuel pour vivre ensemble. Voile orangé Manteau safran Tunique blanche Sandale safran Couronne de fleurs
Et pour finir... Quand l'étoile de Vesper (étoile du matin = Vénus = Vesper ) apparaît, le festin de noces est terminé. Un émeute de personnes viennent avec des torches et des flûtes jusqu'au domicile de l'époux. Leurs amis chantent un chant d'hyménée (en latin hymenaeus), « chant nuptial ». Hymenaeus est le nom de la divinité païenne qui présidait aux noces. En même temps, les autres crient, s'exclament et lancent des plaisanteries de tous les côtés. Ils lancent des noix aux enfants. Deux amies de la mariée portent le fuseau et la quenouille, symboles de ses vertus domestiques, puis elles la soulèvent pour lui faire franchir le seuil. Son époux lui présente l'eau et le feu, symboles de la vie commune et du culte familial, ainsi que les clés de la maison. Elle offre à son tour trois pièces de monnaie, l'une à son époux, l'autre au dieu Lare, la troisième au dieu du carrefour le plus proche.
Dieu Lare
Sources : Dictionnaire des Antiquités romaines et grecques, Anthony Rich (3e éd. 1883) Les Nuits attiques, Aulu Gelle. Festus, Commentaires. Site académique Antiquité de Versailles : versailles.fr/ versailles.fr/