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Sommaire des sujets Algonquiens Iroquoiens Territoire Population Vie quotidienne Agriculture, Commerce et Industrie Gouvernement Transport et Communication Territoire Population Vie quotidienne Gouvernement Transport Commerce
Territoire des Algonquiens Les Algonquiens vivaient sur des terres boisées et parsemées de cours d'eau qui, de nos jours, correspondent au Bouclier canadien. Dans cette région, il était difficile de pratiquer l'agriculture car il y avait beaucoup de pierres et de forêts. Alors, ils se nourrissaient de gibier comme du lièvre ou de la perdrix. Bien sûr, lorsqu'ils pêchaient, ils rapportaient aussi du poissons pour se nourrir.
Les wigwams sont généralement décorés de motifs représentant des oiseaux, des orignaux, des castors, des loutres, etc. L'hiver, il est recouvert de peaux d'animaux. Un feu est entretenu en permanence au centre, la fumée s'échappe par un trou de cheminée. Pour construire un wigwam il faut: - qu'il soit bâti sur des perches sur lequel est fixé le recouvrement d'écorces de bouleau. -Les pièces d'écorce doivent être cousues ensemble à l'aide de racines ou de sapin. -Le sol doit être recouvert de branches de sapin ou d'épinette afin de le rendre confortable et isolant.
La population En 1500, les Algonquiens étaient environ dans l'est du Canada. Un regroupement de clan Les Algonquiens partagent des langues qui se ressemblent,mais ils ne forment pas un seul groupe uni. Ils sont divisés en plusieurs nations. Chacune d'elles ont une langue, des habitudes, un mode de vie et une culture semblable. Par contre, chaque nation a ses particularités. Chacune d’entre elles est composée de quelques villages, qui sont des groupes de 35 à 75 personnes de deux ou trois familles.
Les groupes sociaux Tous les membres d’une nation algonquienne sont égaux. Les femmes sont donc des membres à part entière de la tribu et jouent un rôle important dans la vie de la bande. Chez les Algonquiens, les hommes et les femmes ont chacun leurs tâches et il est très rare qu’une femme effectue la tâche d’un homme et vice versa. Clique sur chaque image pour voir les tâches de chacun. Hommes Femmes Enfants Divertissements
Voici les tâches quotidiennes des femmes. -Construire et nettoyer les habitations -Trouver du bois de chauffage -Faire la cueillette des fruits sauvages -Confectionner les outils dont elle a besoin pour cuisiner -Confectionner des vêtements -Transporter les bagages pour permettre aux hommes de partir rapidement à la chasse s’ils aperçoivent une proie intéressante. -S'occuper de la garde et de l'éducation des enfants.
Dans la famille algonquienne, l'homme s'occupe de la chasse et de la pêche. C'est aussi lui qui confectionne et répare tous les outils le matériel dont il a besoin: flèches, arcs, lances à pointes de pierre, massues, haches, filets ou pièges pour attraper le petit gibier. Il fabrique aussi les moyens de transport: canots d'écorce, raquettes et tobogans.
Les enfants algonquiens ont une très grande liberté. Ils ne vont pas à l’école. C’est en regardant leurs parents ou les autres adultes que les enfants apprennent. À dix ans, les garçons ont une éducation plus forte. Ils vont à la chasse avec les hommes. Pendant ce temps, les jeunes filles font l’apprentissage des tâches plus générales.
Les divertissements Les algonquiens aiment bien danser, chanter, raconter des récits et des légendes, pratiquer des sports et se livrer à des jeux d'adresse pour se divertir. Les enfants avaient deux jeux très populaires, les filles jouaient à la poupée et les garçon au billoquet.
La vie quotidienne des Algonquiens Les Algonquiens sont nomades, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas d’habitation fixe. En été, ils forment de grands groupes et s’établissent près d’une rivière ou d’un lac. Ils passent tout l’été au même endroit et se nourrissent du poisson qu’ils pêchent. L’hiver, lorsque les lacs et les rivières sont gelés, ils se déplacent et vont s’établir dans la forêt. À cette époque de l’année, les Algonquiens chassent le petit et le gros gibier. Il est plus facile pour eux de chasser le gros gibier comme l’orignal parce qu’il se déplace lentement dans la neige épaisse.
Les langues Chez les Algonquiens, toutes les différentes langues parlées par les nations proviennent d’une même langue commune. Avec le temps, chaque nation a développé ses propres mots et ses propres expressions. Ils utilisent aussi une langue commune à toutes les nations pour pouvoir se comprendre lorsqu’ils se rencontrent et font du commerce. **Le savais-tu? Plusieurs villes et régions du Québec portent encore des noms algonquiens. Voici quelques exemples : Magog : veut dire « étendue d’eau sur le long » Abitibi : veut dire « là où les eaux se divisent » Oka : veut dire « poisson doré » Maniwaki : veut dire « terre de marie »
La culture des Algonquiens La spiritualité est très présente dans la vie des Algonquiens. Le monde, selon eux, est dirigé par deux grandes forces : Kitci Maniò le grand esprit de bien et Matci Maniò, le grand esprit du mal. Les Algonquiens croient que chaque chose est habitée par un esprit, bon ou mauvais. Selon les Algonquiens, Michadou a créé le monde. Un jour où il était avec un castor, il envoya le castor dans l'eau. Le castor lui rapporta une branche et Michadou plongea à son tour. Une fois rendu sur l'île, il a créé les Algonquiens. La Terre Les Algonquiens ont beaucoup de respect et d'amour pour la terre, parce que la terre leur donne tout pour vivre. Ils croient qu'on ne peut pas posséder la terre. Ils pensent que la terre leur permet d'être utilisée tant qu'il n'y a pas de gaspillage.
Pour les Algonquiens, les animaux sont des frères. L'ours et le castor sont des animaux qui sont vénérés par les Algonquiens. Les animaux représentent aussi des totems. Ainsi, la majorité des plantes et des animaux symbolisent quelque chose. L'ours, par exemple, symbolise la force et la puissance. Lorsquu'un jeune algonquien est en âge de trouver son totem, il va dans les bois, jeûne et essaye d'entrer en contact avec la nature. Le premier animal qu'il voit devient son totem. Cependant, les Algonquiens ne représentent jamais, pour leur totem, un animal qu'ils chassent. Les animaux
L'agriculture des Algonquiens La chasse Les hommes des tribus algonquiennes chassent avec un arc, une massue ou une lance, selon le gibier recherché. Lorsqu’un chasseur attrape une prise, il la partage avec les autres membres de la bande. La pêche Les Algonquiens pratiquent beaucoup la pêche. Pour ce faire, ils utilisent un hameçon fait avec un os en forme de crochet. La cueillette Une bonne partie de la nourriture des Algonquiens vient de la cueillette. Selon les saisons, ils cueillent différents fruits, légumes et herbes comme l’ail des bois, le riz sauvage, la quenouille et divers petits fruits. Au printemps, ils recueillent de l’eau d’érable pour en faire du sirop.
Le gouvernement des Algonquiens Chez les Algonquiens, chaque nation est gouvernée par un chef et un conseil. Le chef est choisi parce qu’il possède des qualités personnelles comme la force, l’habileté, le courage, des talents de chasseur, la sagesse et la générosité. Le chef ne peut pas prendre de décisions seul. Il doit convaincre les membres du conseil que sa décision est la bonne avant d’agir. Son principal pouvoir est de convaincre les autres que ses décisions sont les bonnes. Il doit donc être un excellent communicateur et mériter le respect des autres.
La guerre Au sud, les Algonquiens ont souvent des conflits avec leur grand ennemi, les Iroquoiens. Les combats contre les Iroquoiens sont sanglants, les Algonquiens utilisent des arcs, des flèches et des massues. Les prisonniers capturés sont torturés et mis à mort, ou ils sont acceptés dans la nation. La pire épreuve pour les nouveaux Algonquiens est de faire une guerre contre les membres de leur ancienne nation iroquoienne.
Les Algonquiens ont développé des moyens de transport adaptés à leur mode de vie. Ils leur permettent de se déplacer facilement et rapidement, ils sont légers et faciles à réparer avec des matériaux accessibles. Le canot d’écorce, par exemple, est solide (il peut transporter deux adultes et deux enfants et 150 kilos de matériel à son bord). Le toboggan, qui est une sorte de traîneau, permet aux Algonquiens de transporter facilement leurs bagages sur la neige l’hiver. Pour communiquer de nation à nation, les Algonquiens ont élaborer une série de sigaux de fumée pour dire les messages les plus importants. Transports et communications
Territoire Les Iroquoiens habitaient les basses-terres du St-Laurent et des Grands Lacs.
Emplacement Les Iroquoiens étaient sédentaires. Ils cultivaient la terre et changaient de territoire lorsque le sol devenait infertile. Ils pouvaient vivre au même endroit près de 10 à 15 ans. Situé dans une clairière et près d’un cours d’eau, le village iroquoien était entouré d’une palissade formée de pieux plantés dans le sol.
Habitation Les Iroquoiens construisaient des abris pour héberger leurs familles. Appelées aussi « maisons-longues », ces constructions bâties en longueur se composaient de bois et d’un toit fait d'écorces. Au centre de l’immense et unique pièce, les Iroquoiens pouvaient se faire du feu pour se réchauffer et pour se faire à manger. Chaque maison pouvait accueillir jusqu’à familles à la fois.
Population Les villages iroquoiens étaient formés de 1000 à 2000 habitants. Les aînés du village, qu’ils soient homme ou femme, étaient respectés et écoutés pour leur sagesse et leur connaissance. Dans la société iroquoienne, la plus âgée des mères prenait les décisions pour l’ensemble du clan famillial. Les Iroquoiens considéraient l’homme et la femme égaux. Leurs tâches quotidiennes étaient différentes et réparties selon leur genre (homme ou femme). Clique sur la femme iroquoienne pour connaître ses tâches quotidiennes Clique sur l'homme iroquoien pour connaître ses tâches quotidiennes
Hommes Dans la société iroquoienne, les hommes s’occupaient de défricher les champs et de déboiser la forêt. Ils construisaient le village et réparaient les maisons et les palissades. Ils sculptaient les outils de bois et de pierre. Ce sont également eux qui chassaient et qui pêchaient pour nourrir la tribu. Les hommes iroquoiens s’occupaient des affaires extérieures et allaient se battre contre les tribus ennemis. Et ils enseignaient toutes ces tâches aux jeunes garçons.
Femmes : Les femmes-mères iroquoiennes jouaient un rôle très important dans la politique, l’économie et l’organisation sociale: ➔ Les femmes étaient responsables de l’agriculture et des habitations. ➔ Elles entreposaient et distribuaient la nourriture pour leur famille. ➔ Les femmes fabriquaient les chaudrons, les marmites, les vases et les ustensiles. Elles les façonnaient à la main, dans l’argile et les faisaient sécher à l’air ou cuire dans le feu. ➔ Elles ramassaient le bois et entretenaient le feu. ➔ Elles préparaient les repas. ➔ Elles apprêtaient les peaux, confectionnaient et décoraient les vêtements. ➔ Elles cousaient les canots. Elles transmettaient aux générations suivantes le savoir du clan et enseignaient toutes ces tâches aux plus jeunes filles. Femmes : Les femmes-mères iroquoiennes jouaient un rôle très important dans la politique, l’économie et l’organisation sociale: ➔ Les femmes étaient responsables de l’agriculture et des habitations. ➔ Elles entreposaient et distribuaient la nourriture pour leur famille. ➔ Les femmes fabriquaient les chaudrons, les marmites, les vases et les ustensiles. Elles les façonnaient à la main, dans l’argile et les faisaient sécher à l’air ou cuire dans le feu.
Agriculture Les Iroquoiens habitaient des régions où le sol était assez fertile pour permettre la culture d'une grande variété de légumes, principalement le maïs. En plus du maïs, les femmes iroquoiennes cultivaient des courges, des haricots et des tournesols. Cueillette Selon les saisons, les Iroquoiennes ramassaient des petits fruits, des racines, des noix et des plantes médicinales. Elles profitaient également du printemps pour recueillir la sève d'érable. Vie quotidienne
Chasse La chasse se pratiquait surtout pendant l'automne et l'hiver. Les hommes, qui partaient pour la grande chasse annuelle à l'automne, revenaient habituellement au village en décembre. Les Iroquoiens pourchassaient surtout les cerfs de Virginie, appelés chevreuils au Québec, et les ours noirs bien gras à l'automne. Ils chassaient aussi les castors, les lièvres, les martres, les loups, les écureuils noirs et quelques oiseaux aussi.
Pêche Plusieurs familles iroquoiennes vivaient dans des camps de pêche une bonne partie de l'année. Les saisons les plus propices pour pêcher étaient l'automne et le printemps à l'époque des migrations de certaines espèces. L'automne, les pêcheurs accumulaient des surplus considérables de poissons qui permettaient de faire des provisions pour l'hiver à venir.
Les croyances Les Iroquoiens croyaient en plusieurs choses. Ils reconnaissaient un dieu dans presque tout ; un dieu pour les rivières, un dieu pour les arbres, les lacs, la terre, le ciel, le soleil et la lune. Ils croyaient aussi à l’existence des esprit. Chaque tribu possédait un chaman, spécialiste dans la communication avec les esprits ; il pouvait inviter les bons esprits et chasser les mauvais. Il détenait aussi la connaissance des plantes et guérissait les malades.
Langue et communication Guerr e Cheval Bison Ami Tipi Chef Paix Les Iroquoiens parlaient des langues semblables, mais ce n'était pas toujours le cas. Alors, ils utilisaient le mime et le langage des signes.
Divertissements Pour se divertir, les Iroquoiens chantaient, dansaient et jouaient aux jeux de hasard et au jeu de la crosse. Ils racontaient des histoires ou quelques exploits accomplis à la chasse et à la guerre. Les fêtes de mariage et de guérison étaient très prisées.
Transport Les Iroquoiens se déplaçaient de différentes façons selon la saison. Pour les longs voyages, ils utilisaient les cours d’eau. Ils se transportaient en canot. Le canot iroquoien était construit en écorce d'orme ou de bouleau.
En hiver En hiver, les Iroquoiens utilisaient des raquettes tressées avec de la babiche (lanière de cuirs) pour ne pas s’enfoncer dans la neige. Sur la glace ou sur la neige, ils utilisaient aussi le toboggan (traîneau en bois recourbé) pour transporter leur matériel. Pour amener leurs bébés avec elles, les Iroquoiennes utilisaient le porte-bébé traditionnel.
Gouvernement Le clan était formé par 10 ou 15 familles habitant la même maison-longue. Chaque clan possédait un chef et un nom symbolique représentant une particularité du groupe (nom d'un animal protecteur). Maison Clan du Chevreuil CHEF Maison Clan de l'Aigle CHEF Maison Clan du Lièvre CHEF L'ensemble des chefs de tous les clans formaient le CONSEIL DU VILLAGE La réunion de tous les chefs du conseil des villages formait le CONSEIL DE LA NATION et la réunion de tous les chefs du conseil des nations formaient la FÉDÉRATION
Chef Le chef était élu pour son intelligence, sa générosité, son honnêteté et sa sagesse. Il veillait au respect des coutûmes et des lois. Il préparait les fêtes et organisait le commerce entre les nations.
Commerce Les Iroquoiens faisaient du commerce et échangeaient leurs surplus agricoles contre les produits de la chasse des nations algonquiennes. Les échanges se faisaient grâce au troc ou à l'occasion de foires annuelles. Plusieurs nations amérindiennes se donnaient rendez-vous pour échanger leurs produits. L'été était la saison idéale pour ce genre de rencontre puisque certains groupes, qui venaient de très loin, devaient parcourir de longues distances pour s'y rendre.