Mais que suis-je venir faire au C.D.I. ????????????

Lire ?

Des bandes dessinées Des romans, des contes, des nouvelles... Des pièces de théâtre De la poésie

Lire et faire des recherches ? A ma disposition : des encyclopédies, des dictionnaires, des atlas sur papier ou sur Internet des journaux et des revues

Faire des recherches sur mon orientation scolaire ? La documentaliste est là pour vous aider, vous guider et... vous rappeler quelques règles...

« La condition souveraine du savoir est le silence. » Abd-Allah Ibn Muqaffa Ecrivain persan de langue arabe) Né en Décédé en 757 Créer ? Des diaporamas Des affiches Des poèmes Des récits Des articles Des mangas Des expositions... Manuscrit de Léonard de Vinci Tisanière et thé vert japonais Tamaryokucha A Solitary Temple amid Clearing Peaks du peintre chinois Shitao

E t s i o n r a n g e a i t ? Les chaises, en partant les papiers, à récupérer les revues, par numéro les bandes dessinées, les livres, selon le classement du CDI... En quittant les ordinateurs si on fermait les applications ? si on fermait sa session ?

Mais pourquoi ranger ? Pourquoi laisser les lieux propres et en ordre ???? Par respect pour les élèves qui me suivent : ils doivent pouvoir retrouver les livres et les revues qu'ils cherchent ! Par respect pour les femmes et les hommes qui s'occupent du ménage, et pour la documentaliste (qui essaie de mettre un peu d'ordre dans le CDI) Par respect pour moi et pour les autres finalement ! Respecter autrui, c'est le considérer comme une partie de soi, ce qui correspond à une évidence si l'on accepte la définition: «Je suis les liens que je tisse avec d'autres.» Albert Jacquard Petite philosophie à l'usage des non-philosophes Attention ! Ça devient très sérieux !

Et pour finir, un petit détour vers une autre sorte de pièce ! Une sorte de C.D.I, peut-être ? L'édition de catalogues qui en faisaient l'inventaire, souvent illustrés, permettaient d'en diffuser le contenu auprès des savants européens. Cabinet d'un particulier, Frans II Francken, 1625, Kunsthistorisches Museum, Vienne Un cabinet de curiosités était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés, avec un certain goût pour l'hétéroclisme et l'inédit. On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d'art. Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums. Ils ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques). Anne Jullien-Pérouas – Décembre 2009