PAIEMENT DES DROITS, TAXES ET REDEVANCES DUS À LETAT ET LE CLIMAT DES AFFAIRES Par Bob TUMBA Président de la Commission Nationale des Télécommunications.

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PAIEMENT DES DROITS, TAXES ET REDEVANCES DUS À LETAT ET LE CLIMAT DES AFFAIRES Par Bob TUMBA Président de la Commission Nationale des Télécommunications

SOMMAIRE I. CONCEPT DU CLIMAT DES AFFAIRES II. FONDEMENTS DE LA FISCALITE III. ILLUSTRATIONS IV. ANALYSE MACROECONOMIQUE V. RECOMMANDATIONS VI. CONCLUSION

CONCEPT : Le climat des affaires 1. Définition et enjeux Le mot « climat » désigne les conditions atmosphériques en un lieu donné. Mais lhomme a une perception subjective du climat (bon temps ou mauvais temps), laquelle influe sur son moral et conditionne son comportement. Il se mettra à labri par mauvais temps, et sattablera à une terrasse si le soleil est au rendez-vous. En définitive, le climat a un impact direct sur notre moral et sur nos faits et gestes. Le « climat des affaires » fait référence à lenvironnement institutionnel du business dans un pays donné. Ici aussi, la perception du climat des affaires par linvestisseur influe sur son moral et conditionne ses décisions. Une administration publique responsable doit tenir compte du baromètre du moral des entrepreneurs, car ce dernier conditionne tout le développement du pays.

CONCEPT 2. Les soubassements de la perception du climat des affaires: La lettre des textes de Loi et des règlements; Le contact physique avec les représentants de lEtat (le policier de roulage, le fonctionnaire des régies financières, etc.) les écueils du climat des affaires se retrouvent exclusivement dans lAdministration et les services publics. Ce sont les lourdeurs et les tracasseries administratives qui plombent le climat des affaires

CONCEPT 3. La stratégie à mettre en place: Partant de ce constat, nous déduisons que les réformes visant à lamélioration du climat des affaires doivent concerner, au premier degré, lAdministration publique au sens large. Elles porteront sur deux volets : La refonte des textes Le conditionnement du fonctionnaire La motivation (salaire et non prime) La sanction (impunité criante observée) N.B.: Il ne peut y avoir de feuille de route du « climat des affaires » sans une feuille de route parallèle de « Mbudi » (le pouvoir dachat du fonctionnaire). 4. Lobjectif poursuivi est de: Mettre en place une administration (partant : une fiscalité) de développement. Faire de lAdministration une structure dencadrement, dorientation et de facilitation du monde des affaires.

FONDEMENTS DE LA FISCALITE La corbeille fiscale est une fonction dérivée de léconomie générale : elle se développe en parallèle de la croissance de la richesse nationale, et au travers delle; La maximisation des recettes fiscales passe par la manipulation du curseur de la pression fiscale sur la production nationale; tandis que loptimisation des recettes fiscales passe par la stimulation de la production(PIB), dont lun des ressorts se trouve être justement la réduction de la pression fiscale.

GRAPHIQUE DE LA CORRELATION PIB/BUDGET ETATIQUE PIB (100%) BUDGET ETATIQUE (10%) SECTEUR TERTIAIRE SECTEUR SECONDA IRE SECTEUR PRIMAIRE

ETAT DES LIEUX DE LA FISCALITE CONGOLAISE Une forte pression fiscale, une parafiscalité foisonnante et émiettée, qui frappe les investissements avant même quils natteignent leur taille critique et napportent à léconomie tous leurs effets multiplicateurs. LEtat multiplie les obstacles sur le parcours dun sprinteur sensé lui ramener richesse et confort matériel

ILLUSTRATIONS 1.Cas des tarifs douaniers sur le matériel informatique importé. La taxation des produits informatiques entrant en République démocratique du Congo na pas évolué au cours des trente dernières années, nonobstant la venue des NTIC (Nouvelles Technologies de lInformation et de la Communication), le moteur moderne de la croissance/révolution économique.

ILLUSTRATIONS a. Avant la TVA Douane ICA Total Pc complet 3% 5% 8 % Pc en pièces 10% 15% 25 % détachées b. Avec la TVA Douane TVA Total PC complet 3% 16% 19 % PC en pièces 10% 16% 26% détachées

ILLUSTRATIONS 2. Cas dune pression fiscale dirimante : lindustrie des télécommunications: Avec une parafiscalité de 40 % sur le chiffre daffaires brut, avant bénéfice, le financement de lexploitation laisse peu de perspectives pour un résultat positif en fin dexercice

ILLUSTRATIONS CONSEQUENCES DUNE MAUVAISE FISCALITE: I. Au Plan Analytique Moral en berne de lactionnariat; Ralentissement des investissements sectoriels Atténuation des effets multiplicateurs des NTIC sur le reste de léconomie (Administration, enseignement, santé, industrie, agriculture,commerce, etc.)

ILLUSTRATIONS CONSEQUENCES DUNE MAUVAISE FISCALITE: II. Un cas concret : la désindustrialisation en R.D.Congo (statistiques) Année Nombre dindustries recensées

ILLUSTRATIONS MORALITE: Logiquement, il faudra détaxer toutes les importations des intrants informatiques et communicationnels, afin den favoriser à la fois la diffusion géographique et lutilisation universelle. Sinon, comment pourrions-nous réussir le pari incontournable de linformatisation de la société congolaise (Administration, enseignement, santé, business, etc.) et le service universel du numérique (téléphonie et télévision)? N.B. : Indice de corrélation rapporté par lUIT : 10/1 : tout accroissement de 10 points dans les NTIC génère 1 point supplémentaire dans tous les autres secteurs de léconomie. Cette singularité de la semence NTIC, consistant à fertiliser tout le champ de léconomie, lui a valu lattribut de «révolution technologique ».

RECOMMANDATIONS Au titre du « paiement des taxes et impôts »: un « guichet unique » pour lensemble de lappareil de lEtat; et le « bouclier fiscal » caractérisé par un taux de pression fiscale plafonné conventionnellement. Que lon se rassure : nous ne sommes pas en train de demander que les opérateurs télécoms (ou autres) soient exonérés, en tant que sujets fiscaux. Il est normal quils paient limpôt commun sur leurs bénéfices commerciaux, bénéfices lisibles dans le compte dexploitation lors du dépôt du bilan annuel en fin dexercice social. Pas de paradis fiscal, mais par contre, pas de paiement non plus sur base de signes extérieurs de richesse supposée.

RECOMMANDATIONS Au titre de la « protection des investisseurs »: Mettre un accent particulier sur les IDE (Investissements Directs Etrangers). En effet, outre quils suppléent à la carence des capitaux locaux faute de tradition industrielle dans le chef des Nationaux, les IDE figurent parmi les indicateurs majeurs du climat des affaires. La désindustrialisation, cest le rétrécissement du parc industriel sous les effets conjugués à la fois de la fermeture des unités existantes, souvent démontées et chargées en containers pour des destinations plus hospitalières, mais aussi de labstention dinvestir au regard des informations et constatations répulsives glanées sur le pays. Et ainsi samorce la spirale de la décroissance du PIB, prélude à la récession économique, avant le gouffre de la dépression économique (baisse simultanée de loffre (la production) et de la demande (pouvoir dachat) des biens et services, pendant que le chômage monte en flèche.

ANALYSE MACROECONOMIQUE Si le Congo connait une relative croissance du PIB malgré la forte désindustrialisation, ce paradoxe est dû aux investissements dans le secteur minier (industrie extractive destinée à lexportation et non à la consommation domestique) et dans les télécommunications (industrie tertiaire) venues combler le vide du signal téléphonique de lopérateur historique, en tirant profit de la révolution technologique que connait le secteur. Mais lindustrie manufacturière (secteur secondaire créateur de la valeur ajoutée nationale) réduit significativement sa part dans la formation du PIB, ce qui est un déséquilibre structurel de léconomie nationale et une marque de sous développement. Lindustrie manufacturière, cest connu, est lapanage de la petite et moyenne entreprise, segment primordial dans la création des emplois(lutte contre le chômage) et de la richesse nationale (PIB), partant dans lélévation du niveau de vie et du bien-être de la population, sans requérir de gros investissements comme les mines et les télécommunications.

ANALYSE MACROECONOMIQUE Entre 2001 et 2010, les IDE dans les 48 pays les plus pauvres au monde (PMA, Pays Moins Avancés) avaient doublé de volume et atteint le niveau record de 24 milliards de dollars pour la seule année Paradoxalement, les observateurs avisés nont pas vu venir les créations demplois attendues au vu de cette manne prodigieuse, sinon faiblement, et le niveau de vie des populations na pas semblé connaître une amélioration très significative. Dans son rapport intitulé « IDE dans les PMA : leçons de la décennie et les pistes pour aller de lavant », rapport rendu public à Genève le lundi 02 mai 2011, une semaine avant la tenue à Istanbul (Turquie) de la 4 ème Conférence des Nations Unies sur les PMA, la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement) analyse ce demi-échec et tire des conclusions que nous résumons ci-après en deux points :

ANALYSE MACROECONOMIQUE 1. Le gros des flux financiers a été investi dans lindustrie extractive des ressources naturelles souvent exportées à létat quasi-brut. Le secteur primaire, de ce fait, a généré des emplois à faible exigence de scolarité (armée de mineurs et de travailleurs agricoles), et a constitué un médiocre véhicule de transfert du savoir-faire et des technologies. Doù son impact limité sur le développement des capacités productives du pays et sur le relèvement du niveau de vie des populations locales. 2. Loption alternative dune industrie manufacturière aurait, par contre, présenté une plus large base économique, car ce type dindustrie met en œuvre une gamme étendue de technicités pluridisciplinaires, et a lhabitude de générer des emplois à profusion et mieux rémunérés. Le secteur secondaire est un intégrateur structurant de lossature de léconomie générale du pays daccueil.

ANALYSE MACROECONOMIQUE LEtat (lAdministration) doit donc être le gendarme de la bonne tenue des indicateurs macro-économiques et de léquilibre des composantes du PIB, car toute distorsion impactera nécessairement sur le climat des affaires et sur le niveau de vie et le bien-être social des populations.

CONCLUSION Un modèle de développement économique axé sur la course aux exportations des matières premières est une hérésie doctrinale en trompe-l'œil. Une vraie stratégie de croissance se veut recentrée sur le développement de la demande intérieure. Elle privilégie lindustrie manufacturière, car cette dernière reste à ce jour la championne en termes de création demplois et de richesses. Doù le besoin impérieux davoir un accompagnement étatique efficient, avec un dispositif fiscal incitatif. La priorité accordée à lexpansion du marché domestique constitue donc le passage obligé pour asseoir un développement durable, et lunique voie de sortie pour accéder au statut de pays émergent.

JE VOUS REMERCIE DE VOTRE AIMABLE ATTENTION