B) La résolution inachevée du conflit israélo-palestinien La fin de la Guerre froide et la 1 ère guerre du Golfe modifient la donne dans ce conflit : l’OLP n’a plus le soutien des Soviétiques, Arafat est obligé de modérer ses positions. Entre 1991 et 1992 des discussions menées en secret entre des négociateurs israéliens et palestiniens ont lieu en Norvège : elles aboutissent aux accords d’Oslo de septembre Israël et l’OLP acceptent enfin de se reconnaître mutuellement. Ces accords prévoient la création d ‘une Autorité palestinienne, présidée par Arafat, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza (évacuée par Israël en 2005) Des deux côtés les extrémistes ne veulent pas de cet accord de paix…
L’autonomie palestinienne doit cependant faire avec les colonies juives de Cisjordanie. Cela donne Etat mosaïque et une situation qui est invivable au quotidien…
… qui inspire cette carte publiée en 2008 par le Monde Diplomatique.
L’assassinat par un intégriste juif en 1995 du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, signataire des accords, et la faiblesse de l’Autorité palestinienne, paralysent depuis lors le processus de paix : les extrémistes des 2 bords ne veulent pas de ce processus de paix. Depuis 2000 et le déclenchement de la seconde intifada (guerre des pierres), les implantations de colonies israéliennes dans les territoires occupés se développent encouragées par la droite israélienne (le Likoud) qui a rejeté les accords d’Oslo. En , suite à la mort d’Arafat, le Hamas et le Fatha s’affrontent pour le contrôle de l’Autorité palestinienne.
Confronté à la menace permanente de tirs de roquette et d’attentas-suicides, Israel est de nouveau intervenu au Liban en 2006 et a édifié une « barrière de séparation » en Cisjordaniebarrière de séparation
Jérusalem, un des nœuds Gordiens du « processus de paix » israélo-palestinien : Le dessous des cartes, mai nœuds Gordiens Le dessous des cartes, mai 2001 Questions : -Quel est le statut de Jérusalem ? -Quelle est la politique de colonisation dans et autour de Jérusalem ? -Pourquoi la ville est- elle un problème pour le processus de paix israélo- palestinien ?
Le processus de paix israélo-palestinien est aujourd’hui bloquée, malgré les efforts actuels de l’administration Obama : Malgré les 10 voyages dans la région du Secrétaire d’Etat John Kerry depuis mars 2013, toute avancée diplomatique semble impossible. Les négociations bloquent sur 3 points principaux : -le retour des réfugiés palestiniens -les colonies juives -le statut de Jérusalem proclamé capitale « éternelle et indivisible » d’Israël depuis 1980.
En septembre 2011 la demande de reconnaissance d’une Etat palestinien à l’ONU se heurte aux protestations d’Israël et des Etats-Unis, néanmoins l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas est devenue membre observateur à l’ONU.
C) Les espoirs du « Printemps arabe » Source : France Culture, octobre 2011
En 2010, à partir de la Tunisie, l’Afrique septentrionale et le Moyen Orient sont touchés par une vague de révoltes populaires, le « printemps arabe ». En Egypte : Hosni Moubarak, successeur de Sadate, est renversé après 30ans de règne.
Les élections de décembre 2011 sont un triomphe pour les Frères musulmans (parti islamiste) seule entité politique de masse, qui portent au pouvoir Mohamed Morsi, mais en juillet 2013 le nouveau président est renversé par un coup d’Etat de l’armée : ses opposants dénoncent une dérive dictatoriale et une politique menée dans le seul intérêt de son organisation, les Frères musulmans. L'organisation d'élections législatives est prévue entre février et mars 2014, (elles n’ont pas encore eu lieu) ainsi qu'une élection présidentielle au début de l'été de la même année Un tribunal égyptien a condamné à mort, lundi 24 mars, 529 partisans du président Mohamed Morsi pour la mort d'un officier de police dans la province d'Al-Minya, en Moyenne-Egypte. Ces faits avaient eu lieu lors des événements sanglants qui ont entouré la dispersion en août 2013 des sit-in des Frères musulmans protestant contre la destitution par l'armée du président issu de la confrérie.
En Syrie, la guerre civile sanglante débutée en 2011 continue, des groupes islamistes parasitent ce mouvement populaire qui veut renverser le régime de Bachar el-Assad, soutenu par l’Iran, la Russie et la Chine. Le bilan est estimé à environ victimes essentiellement des civils. Dernièrement la Syrie est revenu sur le devant de l’actualité avec des reportages sur l’arrestations de très jeunes français partant faire le Djihad en Syrie ou bien très récemment avec un reportage diffusé par BFM sur une brigade de djihadistes français et Belges.reportage diffusé par BFM
a)Un interventionnisme américain qui veut redessiner le Moyen-Orient Présence militaire américaine Intervention multilatérale dirigée par les Etats-Unis contre l’Irak (Guerre du Golfe) Intervention des Etats-Unis et de l’OTAN au nom de l’ONU pour lutter contre le terrorisme islamiste et le régime des Talibans (guerre en Afghanistan) Intervention américaine unilatérale contre l’Irak b) Un espace déstabilisé par des conflits nouveaux Enlisement des armées américaines et occidentales Arc chiite dominé par l’Iran, hostile aux Etats-Unis et à Israël Etats quasi-faillis ou en guerre civile, propices aux conflits interethniques et au développement du terrorisme Montée de la piraterie le long des grands axes commerciaux Contestations populaires du Printemps arabe 3. Un Proche et Moyen Orient : un espace stratégique, de plus en plus instable depuis le 11 septembre 2001 c) Des risques de plus en plus nombreux qui menacent l’ordre international Montée d’un sentiment antiaméricain dans les opinions publiques Menace de prolifération nucléaire Non-application des accords israélo-palestiniens (2 e intifada, mur de séparation, terrorisme) Des puissances régionales aux ambitions antagonistes Les principaux acteurs : Les repères-clés : : Invasion irakienne du Koweït qui déclenche la Guerre du Golfe, qui porte en elle l’espoir d’une gestion multilatérale des conflits par l’ONU 2001 : Attentats du 11 septembre et intervention en Afghanistan d’une coalition américaine avec un mandat de l’ONU 2003 : Intervention américaine contre l’Irak sans l’accord de l’ONU 2011 : Printemps arabe en Tunisie puis en Egypte, qui s’étend dans des pays arabo-musulmans Saddam Hussein ( ) Oussama Ben Laden ( ) Yitzhak Rabin ( ) Georges W. Bush (né en 1946)
a)Un interventionnisme américain qui veut redessiner le Moyen-Orient Présence militaire américaine Intervention multilatérale dirigée par les Etats-Unis contre l’Irak (Guerre du Golfe) Intervention des Etats-Unis et de l’OTAN au nom de l’ONU pour lutter contre le terrorisme islamiste et le régime des Talibans (guerre en Afghanistan) Intervention américaine unilatérale contre l’Irak b) Un espace déstabilisé par des conflits nouveaux Enlisement des armées américaines et occidentales Arc chiite dominé par l’Iran, hostile aux Etats-Unis et à Israël Etats quasi-faillis ou en guerre civile, propices aux conflits interethniques et au développement du terrorisme Montée de la piraterie le long des grands axes commerciaux Contestations populaires du Printemps arabe c) Des risques de plus en plus nombreux qui menacent l’ordre international Montée d’un sentiment antiaméricain dans les opinions publiques Menace de prolifération nucléaire Non-application des accords israélo-palestiniens (2 e intifada, mur de séparation, terrorisme) Des puissances régionales aux ambitions antagonistes
a)Un interventionnisme américain qui veut redessiner le Moyen-Orient Présence militaire américaine Intervention multilatérale dirigée par les Etats-Unis contre l’Irak (Guerre du Golfe) Intervention des Etats-Unis et de l’OTAN au nom de l’ONU pour lutter contre le terrorisme islamiste et le régime des Talibans (guerre en Afghanistan) Intervention américaine unilatérale contre l’Irak b) Un espace déstabilisé par des conflits nouveaux Enlisement des armées américaines et occidentales Arc chiite dominé par l’Iran, hostile aux Etats-Unis et à Israël Etats quasi-faillis ou en guerre civile, propices aux conflits interethniques et au développement du terrorisme Montée de la piraterie le long des grands axes commerciaux Contestations populaires du Printemps arabe 3. Un Proche et Moyen Orient : un espace stratégique, de plus en plus instable depuis le 11 septembre 2001 c) Des risques de plus en plus nombreux qui menacent l’ordre international Montée d’un sentiment antiaméricain dans les opinions publiques Menace de prolifération nucléaire Non-application des accords israélo-palestiniens (2 e intifada, mur de séparation, terrorisme) Des puissances régionales aux ambitions antagonistes Les principaux acteurs : Les repères-clés : : Invasion irakienne du Koweït qui déclenche la Guerre du Golfe, qui porte en elle l’espoir d’une gestion multilatérale des conflits par l’ONU 2001 : Attentats du 11 septembre et intervention en Afghanistan d’une coalition américaine avec un mandat de l’ONU 2003 : Intervention américaine contre l’Irak sans l’accord de l’ONU 2011 : Printemps arabe en Tunisie puis en Egypte, qui s’étend dans des pays arabo-musulmans Un impérialisme américain qui s’appuie sur des puissances régionales mais qui est de plus en plus très contesté après de nombreuses interventions militaires aux résultats mitigés Un espace « poudrière » marqué par de multiples conflictualités, qui rendent illusoires une pacification régionale Le cœur du terrorisme islamiste mondial aux ramifications complexes Saddam Hussein ( ) Membre du parti Baas irakien et général Dirige de manière autoritaire l’Irak de 1979 à 2003 Condamné à mort pour crimes contre l’humanité Oussama Ben Laden ( ) Chef saoudien du réseau terroriste Al Qaida Commanditaire de plusieurs attentats contre les Etats-Unis, dont celui du 11 septembre, organisateur de camps d’entraînement djihadistes Yitzhak Rabin ( ) Général israélien, vainqueur de la Guerre des Six-jours Signataire des accords d’Oslo en 1993 marquant la reconnaissance de l’Autorité palestinienne, assassiné par un extrémiste israélien en 1995 Georges W. Bush (né en 1946) Président américain néoconservateur, partisan de la guerre préventive et de l’unilatéralisme, à l’origine de l’hostilité croissante des opinions publiques arabo-musulmanes envers les Etats-Unis