Les enfants commencent à travailler dès l'âge de 4 ou 5 ans dans les champs. ils travaillent surtout dès l'âge de 8 ans dans les mines ou dans les usines. Les enfants commencent à travailler dès l'âge de 4 ou 5 ans dans les champs. Mais ils travaillent surtout dès l'âge de 8 ans même si certains commencent à 4, 5, 6 ou 7 ans à travailler dans les mines ou dans les usines.
Les usines Dès l'âge de 8 ou 9 ans, les enfants travaillent dans les filatures : Ils sont employés pour faire des travaux qu'aucune machine ne peut faire. Il sont très utiles pour ces tâches car ils sont petits et très habiles. Mais il y a des risques.
Les mines Les enfants travaillent aussi dans les mines. Ils étaient petits, ce qui leur permettait de se glisser dans de petites galeries très étroites. Ils étaient soumis aux mêmes conditions que les adultes et exposés aux mêmes risques. Ils travaillaient de 11 à 12h par jour et ils pouvaient faire des doubles journées.
Les risques et les maltraitances les enfants tiraient des wagonnets deux fois plus lourds qu'eux, au risque de se faire écraser lIs pouvaient s'arracher la peau Les enfants couraient beaucoup de risques, dans les mines. Ils les enfants tiraient des wagonnets deux fois plus lourds qu'eux, au risque de se faire écraser. Ils avait une ceinture autour de la taille et une chaîne avec laquelle ils tiraient. lIs pouvaient donc s'arracher la peau avec cette ceinture et avec cette chaîne. Et s'ils se plaignaient, ils étaient battus.
Pour qui ? Pourquoi ? Ces patrons encouragent le travail des enfantsils sont moins coûteux. n adulte doit être payé trois à quatre fois plus. Les enfants travaillent pour les patrons des filatures et des mines. Ces patrons encouragent le travail des enfants car ils sont moins coûteux. Un adulte travaillant au même poste doit être payé trois à quatre fois plus. Ils travaillent aussi pour leurs parents ils sont pauvres pour avoir un peu d'argent, ils envoient leurs enfants travailler. Ils travaillent aussi pour leurs parents car ils sont pauvres et pour avoir un peu d'argent, ils envoient leurs enfants travailler. Une loi est créée mais elle n'est pas respectée.
La loi de 1841 La loi dit que les enfants de moins de 8 ans ne pourront pas travailler. Ils ne doivent pas dépasser un certain nombre d'heures : de 8 à 12 ans, ils ne doivent pas faire plus de 8 heures sur 24 ; de 12 à 16 ans, pas plus de12 heures et ce travail ne pourra être effectué qu'entre 5 heures et 21 heures. Une loi est mise en placeen 1841 pour limiter le travail des enfants mais elleest souvent mal appliquée. Des témoignages ont été recueillis, expliquant que les lois ne sont respectées. Je descends dans la fosse à 2 heures du matin et j'en remonte à 1 ou 2 heure de l'après- midi. Une fillette de 11 ans nous dit : „Je descends dans la fosse à 2 heures du matin et j'en remonte à 1 ou 2 heure de l'après- midi. D'autres enfants disent exactement la même chose : „Je suis descendu à 7 ans, j'en ai vu beaucoup tirer à 6 ans“. (témoignage d'un petit garçon)
Le travail des enfants contesté Victor Hugo. Beaucoup de personnes sont contre le travail des enfants, des artistes, des écrivains notamment Victor Hugo. Il écrivit un poème pour dénoncer les conditions de travail déplorables des enfants. “Melancholia“ Ce poème s'intitule “Melancholia“
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne ri Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! » O servitude infâme imposée à l'enfant !
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