「研究各論(特殊講義)」 Otchia Christian http://otchia.wordpress.com/materiels/ 14. Musique et cinéma en Afrique francophone (フランス語圏アフリカにおける音楽と映画) Otchia Christian http://otchia.wordpress.com/materiels/ Vendredi, le 26 Juillet 2013
Introduction 1. Le cinéma d’Afrique noire francophone n’est pas si développée : Un cinéma jeune, sans vrais modèles. le cinéma de l’Afrique noire n’a pris son essor qu’après les indépendances. Le domaine de la comédie est peut-être le seul dans lequel l’essai ait été transformé La (vraie ou fausse?) question de la langue :
Introduction D’une génération à l’autre, beaucoup de films africains, de 1960 à nos jours, présentent les mêmes caractéristiques thématiques de telle sorte qu’il est un peu difficile de distinguer ce qui a changé ce qui n’avait pas changé. De fait, nous pouvons très facilement classer les cinéastes africains en deux générations: La première qui a commencé bien avant 1960 et la deuxième qui est arrivée vers la fin des années 80. Le cinéma francophone africain est jeune comparativement aux autres cinématographies. Guy Hennebelle[1], disait que les cinémas africains sont les plus jeunes cinémas au monde, du fait qu’ils n’ont pas eu à rompre avec un cinéma traditionnel antérieur. On considère que le cinéma africain est né à Paris en 1955 avec le film réalisé par des étudiants africains de l’IDHEC Afrique-sur-Seine. Maintenant reste à définir de véritables critères de ce qu’on peut appeler film africain, pour définir la date de naissance exacte du cinéma d’Afrique francophone. Véritablement, c’est à partir de 1960,
Introduction On considère que le cinéma africain est né à Paris en 1955 avec le film réalisé par des étudiants africains de l’IDHEC Afrique-sur-Seine. Maintenant reste à définir de véritables critères de ce qu’on peut appeler film africain, pour définir la date de naissance exacte du cinéma d’Afrique francophone. Véritablement, c’est à partir de 1960, avec l’indépendance des pays francophones que le cinéma va s’installer et que de grands cinéastes vont faire leur apparition un peu partout sur le continent. Le début des années 70 est une époque « problématique », parce que les films manifestent tantôt une trop grande inspiration occidentale, tantôt un didactisme appuyé. En 1987, le cinéma africain affiche une grande maturité et plusieurs films seront sélectionnés au Festival de Cannes.
Introduction Les années 90 marqueront l’apogée du cinéma africain, avec l’apparition et l’affirmation des nouveaux auteurs comme Adama Drabo (Mali), Bassek Ba Khobio (Cameroun), Pierre Yaméogo (Burkina Faso), Flora Gomes, (Guinée-Bissau), Abderrahmane Sissako (Mauritanie), Mahamat saley Haroun (Tchad), donnant ainsi un nouveau contenu, créant un autre regard sur le cinéma africain. Il y a donc deux générations dans le cinéma africain francophone: la première celle des éveilleurs de conscience et celle qui est arrivée 30 ans après l’éveil de conscience. Si la deuxième a réussi à mieux s’imposer sur le plan international, c’est parce qu’elle avait donné au cinéma africain un gain technique important (sur l’écriture cinématographique, la mise en scène…), parce qu’ayant sans doute suivi de grandes études en cinéma.
Kirikou et la Sorcière Kirikou et la Sorcière est un long métrage d'animation franco-belgo-luxembourgeois réalisé par Michel Ocelot et sorti en 1998. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, Kirikou s'inspire au plus près des cultures de l'Afrique de l'Ouest. La musique est également enregistrée en Afrique, par Youssou N'Dour. La bande originale du film emploie des instruments comme la kora (pour la séquence de la naissance), la flûte tokoro (pour la scène où Kirikou s'aventure dans le terrier d'une zorille), le balafon ou encore la sanza (pour la scène de la source)
Kirikou et la Sorcière L'histoire se déroule dans un village ouest-africain intemporel et conte les aventures de Kirikou, un petit garçon qui parle déjà dans le ventre de sa mère et qui s'enfante tout seul. Le village est frappé par la malédiction d'une puissante sorcière, Karaba, qui fait régner la terreur à l'aide d'une armée de fétiches animés. La source proche du village est asséchée et tous les hommes ont disparu. Kirikou veut savoir pourquoi Karaba est tellement méchante et décide d'aider les villageois. La mère de Kirikou explique à son enfant que la source est maudite et ne donne plus d'eau, ce qui contraint les villageois à aller puiser l'eau au marigot, beaucoup plus loin. Ayant accompagné sa mère au marigot, Kirikou surveille les enfants qui jouent à la rivière. Karaba tente par deux fois de les enlever, d'abord à l'aide d'une pirogue ensorcelée, ensuite à l'aide d'un arbre maléfique ; mais à chaque fois, Kirikou sauve les enfants. Il s'aventure ensuite jusqu'à la source maudite, et, grâce à sa taille minuscule, parvient à s'introduire dans le conduit asséché. Ayant découvert qu'une énorme créature a élu domicile dans la grotte et y boit toute l'eau, il la tue : l'eau afflue de nouveau, mais Kirikou manque de périr noyé.
Kirikou et la Sorcière En discutant avec Kirikou, sa mère lui apprend que le seul homme capable de savoir pourquoi Karaba est méchante est le sage, son grand-père, qui vit dans la montagne interdite, derrière la case de Karaba ; mais la sorcière défend à quiconque de passer. Kirikou, ayant mis au point une ruse avec l'aide de sa mère, passe par le sous-sol en empruntant les conduits de plusieurs terriers où il doit faire face à une zorille et à des rats palmistes, et parvient ainsi à atteindre la montagne sans être vu du fétiche guetteur. De retour près de la case de Karaba, Kirikou y pénètre en passant par le sous-sol pour reprendre plusieurs bijoux volés par la sorcière. Il part ensuite les enterrer dans la forêt près du village. Karaba, résolue à tuer Kirikou, sort de sa case et commence par aller déterrer les bijoux elle-même. Mais c'était une ruse : pendant qu'elle se penche pour déterrer les bijoux, Kirikou saute sur son dos et lui enlève l'épine. Libérée de la douleur et du maléfice, Karaba redevient elle-même. Kirikou, en remerciement, lui demande de l'épouser, mais Karaba lui objecte qu'il est trop jeune. Kirikou n'obtient qu'un baiser, mais ce baiser suffit à le faire grandir instantanément. Devenu adulte, Kirikou rentre au village accompagné de Karaba.