Comment l’architecture montre-t-elle l’évolution de la foi chrétienne au Moyen-Age ? De l’art roman à l’art gothique Du Xe au XIIIe siècle Capacités: décrire et reconnaître un monument religieux roman ou gothique P.Mériaux, collège de la Dombes, Saint André de Corcy
L’art roman Quelle image de la foi chrétienne aux Xe-XIe s ? L’abbaye Sainte Foy de Conques
L’abbaye Sainte-Foy de Conques sur la route des chemin de Saint Jacques de Compostelle Le site de l’abbaye fut choisi par un ermite du nom de Dadon. Mais c’est vers 819, que l’abbaye fut dotée par les souverains carolingiens de terres à l’origine de sa puissance. Enfin, l’arrivée des reliques en 866 de Sainte Foy vont en faire un lieu de pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques et assurer la renommée et la richesse de l’Abbaye.
Réponds à la question par une recherche sur Internet : Qui est Sainte Foy ? Réponds à la question par une recherche sur Internet : - Vérifie la source de ton information - Relève l’adresse URL racine du site - La nature du site - L’auteur - La date de mise à jour : - Rédige une courte biographie de Sainte Foy (5 lignes maximum) Ci-contre, La pièce maîtresse du trésor est le reliquaire de Sainte Foy. Ce reliquaire en bois, couvert d'or et de pierre précieuses, représente la sainte sur un trône.
Conques : une abbaye romane 3. Les chapiteaux 2. La Nef Nord 1. Le tympan Cliquez sur l’un des 3 éléments
L’art gothique Quelle image de la foi chrétienne au XIIIe siècle ? Visite virtuelle de la cathédrale de Rouen
1. Le tympan
Jésus-Christ exerce le jugement dernier : il désigne par sa main droite l’accès au paradis et par sa main gauche l’enfer.
Saint Michel (au pied du Christ) pèse l’âme du chrétien Saint Michel (au pied du Christ) pèse l’âme du chrétien. Le diable essaye de tricher avec un doigt sur la balance.
Le paradis avec sa porte arrondie, symbole de perfection L’Enfer avec sa porte carrée et le Léviathan (monstre marin évoqué dans la Bible, désigne aussi le démon) Mur de séparation
A la droite du Christ L’abbé Begon sous lequel s’est achevé l’abbatiale L’abbé Dadon, fondateur de l’abbaye Saint Pierre reconnaissable à ses clefs Marie, mère de Jésus-Christ. Charlemagne qui rappelle les bienfaits des rois carolingien pour Conques
Sainte Foy intercède auprès de Jésus pour les pêcheurs qu’elle a libéré (les menottes derrière elle). La main de Dieu montre qu’elle est exaucée.
Les morts sortent de leurs cercueils Abraham au centre de la Jérusalem céleste (ville de Dieu) avec les 6 arcades
A la gauche du Christ Des anges tiennent le livre de vie et un encensoir, les deux autres avec leurs boucliers empêchent les damnés d’aller vers le Christ. L’ENFER - Un évêque et trois religieux qui avaient pillé le trésor de Conques. Plus à droite, un hérétique allongé à la poitrine écrasée par un livre. un faux-monnayeur se fait couler de l'or dans la gorge. Au niveau inférieur, on voit un roi nu et un ivrogne pendu par les pieds.
Dominant la scène le Diable en majesté, un serpent entre les jambes, repose ses pieds sur damné allongé, symbolisant la paresse. Plus loin, un avare est pendu avec sa bourse autour du cou. En-dessous, un homme a la langue arrachée, en punition de ses médisances. Un autre cuit dans une marmite, sanctionné pour sa gourmandise.
2. La Nef La nef est très haute (22,10 m) mais étroite (6,80 m). La voûte est en berceau avec six arcs doubleaux. Les tribunes, voûtées en quart de cercle, assurent la stabilité des murs de la nef (elles servent de contrefort). C’est là que les pèlerins s’installaient pour assister à la messe.
3. Les chapiteaux La légende raconte que les grilles romanes en fer forgé du choeur ont été fabriquées avec les fers des captifs délivrés par l'intervention de Sainte Foy. Chapiteaux historiés : Ici le chapiteau raconte l’histoire biblique du sacrifice du fils d’Abraham, Isaac. La plupart des décors étaient peints de couleurs vives et variées. Chapiteaux à entrelacs