La Politique de gestion des boues de l’Agglomération Parisienne Evolution du site Seine-Amont Michel Riotte 2ème rencontre franco-russe des collectivités territoriales 22-23 octobre 2009
SIAAP – Zone de collecte Population : 8,5 millions Seine Marne Oise Paris Bièvre
Volumes traités et production de boues 2008 Oise Seine Grésillons 97 000 m3/j La Morée (2011) Seine aval 1 577 000 m3/j 9 300 tMS/an Marne Seine centre 253 000 m3/j Paris Marne aval 33 000 m3/j Bièvre Seine amont 422 000 m3/j 73 300 tMS/an 2 300 tMS/an 23 500 tMS/an Seine 32 400 tMS/an Total: 140 800 tMS/an Pour 2 382 000 m3/an
Evolution des débits de 1996 à 2008 Mm3/j mm
Production de boue par filière type de traitement en 2008
Contexte et difficultés rencontrées Evolution des normes: Arrêté du 13 juillet 1992 limitant les centres d’enfouissement. Adéquation entre les boues proposées et le monde agricole : aspect, hygiène, odeur, polluant Pertinence des voies d’évacuations en termes de développement durable Acceptabilité sociétale (incinération, épandage, Nimby ) AVEC Augmentation des productions (P,N) DONC Nécessité de diversification des filières et débouchés 4
Filières d’évacuation des boues en 2008
Multi-filières et multi-débouchés 72 % 0 % 28 %
Multi-filières et Multi-débouchés 2004 2005 2006 2007 2008 104 000 tMS 112 000 tMS 121 500 tMS 146 400 tMS 140 800 tMS
Stratégie de développement : filières et débouchés Maîtriser les pollutions entrantes dans la collecte stop au tout à l’égout Diversifier les filières et les débouchés stop au tout épandage en boues pâteuses Appliquer une politique de développement durable ACV : énergie, produits chimiques, polluants, transports Méthanisation 1. Valorisation énergétique Electricité+chaleur (sur site) Thermique Agronomique 2. Valorisation matière (recyclage ) Matériaux de construction Limiter les filières secondaires et ultimes Enfouissement, CET valorisé et Valorisation énergie hors site éloigné
Le Cas de SEINE AMONT Paris Seine Marne Oise
Station de Seine amont Traitement des boues 2006 1992 1992 2006 Traitement des eaux
Le traitement des eaux Conséquence sur la production de boues Doublement de la capacité de traitement de temps sec et amélioration de la qualité du traitement des eaux usées Traitement de l’eau excédentaire de temps de pluie à concurrence de 900 000 m³/j Conséquence sur la production de boues 50 000 t de MS 18 000 t de MS
Le traitement des boues Projet initial Digestion, déshydratation, chaulage. Valorisation agricole des boues chaulées à 30% de siccité (production annuelle estimée à 250 000 tonnes) Nouveau projet le séchage thermique à 90% de siccité Diminution de la quantité de boues à valoriser Hygiénisation des boues Réduction des nuisances olfactives Amélioration de leur aspect visuel Le projet originel du traitement des boues de la future usine reconduisait la filière actuelle de traitement et de valorisation, à savoir une digestion, un conditionnement chimique suivi d’une déshydratation, d’un chaulage et d’une valorisation agricole des boues chaulées à 30% de siccité. La production annuelle estimée de la future usine était de 240 000 tonnes, ce qui impliquait une surface annuelle d’épandage de 12000 hectares et une périmètre total d’environ 60 000 hectares. Compte tenu des difficultés d’acceptabilité précédemment évoquées de cette filière, le SIAAP a décidé au cours de l’année 1999 de réviser son choix quant à cette filière de traitement. Il a donc opté pour le séchage thermique qui présente, par rapport à la filière initialement pressentie les avantages suivants : d’une production de 240 000 tonnes par an de boues chaulées à 30% de siccité, on passe à environ 80 000 tonnes de boues séchées à 90% : optimisation des coûts de transports Un réduction des nuisances olfactives et visuelles Une augmentation de leur pouvoir énergétique de part l’élimination de l’eau qu’elles contiennent Agronomique 2 valorisations Énergétique
Sechage Thermique Production de 50 000 T MS par an
Sechage thermique 3 Secheurs directs ANDRITZ : capacité évaporatoire de 7 tonnes d’eau par heure
La valorisation agronomique « logique déchet » Épandage classique STATION DÉPURATION AUTORISATION PREFECTORALE BOUES SECHEES EPANDAGE AGRICOLE COMPLEMENTATION EN ELEMENTS FERTILISANTS « logique produit » Valorisation agronomique STATION DÉPURATION PRODUIT HOMOLOGUE COOPÉRATIVES AGRICOLES GRANDES CULTURES ESPACES VERTS HORTICULTURE SYLVICULTURE … à terme BOUES SECHEES
Complémentation en engrais Granuval® Fertilisant agricole
La valorisation énergétique Récupération de 50 000 MWH/an (énergie thermique) Pyrolyse des boues séchées Sur site capacité du réacteur 90 tonnes de MS/j En cimenterie En centrale thermique A l’extérieur de l’usine d’épuration
Récupération de la chaleur des boues d’épuration séchées huile 55°C Pyrolyseur 850°C 280°C Traitement Des gas Gaz épuré Post combustion Zone de pyrolyse Air Zone d’oxydation du carbone Air Machefers recyclés Cendres 300°C Energie thermique récupérée
Balance energétique du séchage L’energie interne couvre 90% de l’energie annuelle necessaire aux secheurs Balance énergtique Biogaz produit par la digestion 50% Erergie récupérée par le thermolyseur 40% Energie externe Gaz naturel: 10%
100% des boues de l’usine valorisées 50 000 T de boues séchées à 90% produites / an 50 000 tonnes de boues séchées 1/4 Valorisation agricole grandes cultures / espaces verts Boues pour épandage agricole Boues complémentées, produits organo-minéraux 3/4 Valorisation énergétique (combustible) Valorisation énergétique sur le site Valorisation en cimenterie ou en centrale thermique
Logiques multi filières Une démarche similaire sur les résidus minéraux (sables et résidus d’incinération et de gazéification)
Intérêt du projet Seine-amont Multiplicité des filières de valorisation Pérennisation de la valorisation agronomique Réduction de la production de déchets ultimes Inscription dans une politique de développement durable Retour d’expérience pour la refonte de la station de Seine-amont Ce projet permet donc : de multiplier les filières de valorisation : valorisation agricole « logique déchet », valorisation agronomique « logique produit », valorisation énergétique in situ ou ex situ, De pérenniser la filière agronomique De réduire la production de déchets stockés en CET : Le recours à cette filière pour les boues séchées est peu probable face à la multiplicité des débouchés potentiels, les sous produits issus de la pyrolyse des graisses sont retournée en tête de station, le résidu minéral issu de la pyrolyse des boues séchées est destinée prioritairement à être valorisé dans certains secteurs de l’industrie du BTP De s’inscrire dans une politique de développement durable en utilisant une énergie renouvelable en substitution de l’énergie fossile, et en utilisant des matières fertilisantes renouvelables en substitution partielle des matières fertilisantes minérales.
MERCI DE VOTRE ATTENTION BIENVENUE EN AGLOMERATION PARISIENNE