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LES ENERGIES RENOUVELABLES Conférence sur le thème de LES ENERGIES RENOUVELABLES Vendredi 26 JUIN 2009
André Mollimard - Administrateur A.T.A. En présence de : André Mollimard - Administrateur A.T.A. Jean Jallat - CUMA63 Michel Boilon - ECOVERT BOILON Michel Leblay - Agréole Développement Michel Planche - Planete Photovoltaïque Philippe Noascone - Planete Photovoltaïque
LES ENJEUX ENERGETIQUES DE LA FRANCE définie par la loi du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, notre politique énergétique s'articule autour de quatre objectifs principaux : La garantie de sécurité et la continuité à long terme de la fourniture d'énergie sous toutes ses formes : carburants, combustibles, électricité ; L'offre d'une énergie à des prix très compétitifs. Ceci constitue un enjeu essentiel pour les entreprises énergétiques publiques et privées qui ont l'ambition de jouer un rôle majeur sur la scène internationale, mais aussi pour les entreprises clientes qui doivent contrôler leurs coûts ; La construction d'un développement énergétique durable, c'est à dire respectueux de l'environnement et des générations futures en luttant par exemple efficacement contre l'effet de serre. Garantir la cohésion sociale et territoriale en assurant l'accès de tous à l'énergie.
LA SITUATION ENERGETIQUE DE LA FRANCE La France est le 2ème producteur d'énergie nucléaire au monde
LA SITUATION ENERGETIQUE DE LA FRANCE Elle est le premier producteur d'énergies renouvelables de l'Union européenne en 2004.
LA SITUATION ENERGETIQUE DE LA FRANCE Une consommation d'énergie renouvelable dominée par le bois-énergie et l'hydraulique
LES 5 FAMILLES ENERGIES RENOUVELABLES Le solaire photovoltaïque : Des modules solaires produisent de l’électricité à partir de la lumière du soleil. Le solaire thermique : Les capteurs solaires produisent de l’eau chaude sanitaire. Ils peuvent être aussi utilisés pour le chauffage, idéalement par le sol. L’éolien : Les aérogénérateurs, mis en mouvement par le vent, fabriquent des dizaines de millions de mégawatt-heures. Des turbines installées sur les cours d’eau utilisent la force motrice des chutes pour générer de l’électricité. La biomasse : (masse des végétaux) réunit le bois, la paille, les rafles de maïs, le biogaz et les biocarburants : Issu des déchets de la forêt ou des industries du bois, le bois énergie est brûlé pour produire de la chaleur. Le biogaz est issu de la fermentation des déchets organiques. Les biocarburants proviennent de plantes cultivées (tournesol, betterave, colza…). La géothermie : Cette énergie utilise la chaleur du sous-sol.
LE SOLAIRE La chaleur solaire peut se développer partout, y compris dans les régions faiblement ensoleillées et permet d’économiser annuellement jusqu’à 35 % sur le chauffage et 50 % sur l’eau chaude sanitaire.
LES DECHETS Les collectivités territoriales peuvent récupérer la chaleur produite par les usines d’incinération d’ordures ménagères. La France produit, chaque année, 27 millions de tonnes de déchets ménagers, dont la combustion produit une énergie thermique qui peut être utilement valorisée dans de très bonnes conditions financières dans le cadre de réseaux de chaleur. Par ailleurs, les décharges, les stations d’épuration, les effluents d’élevage et les déchets agroalimentaires produisent de grandes quantités de biogaz, gaz issu de la fermentation anaérobie (en absence d’air et donc d’oxygène) de la matière organique contenue dans les déchets. Ce biogaz, comparable au gaz de ville, peut faire l’objet d’une valorisation énergétique comme combustible (pour produire de l’électricité et/ou de la chaleur) ou carburant. Au total, on estime que le gisement potentiel de biogaz représente en France 10 % de la consommation nationale de gaz naturel.
LA BIOMASSE La biomasse représente en France un gisement considérable de chaleur d’origine renouvelable. Tout d’abord, la forêt française regorge de potentialités. Avec 15 millions d’hectares, elle occupe actuellement 27 % du territoire national. La superficie des espaces boisés a doublé depuis deux siècles en France. La forêt française est même en croissance continue : elle croît de 30.000 à 82.000 hectares par an. Selon les estimations actuelles, le tiers de l'accroissement annuel de la biomasse forestière n'est pas valorisé. Le potentiel énergétique de l’agriculture est lui aussi considérable : les déchets d’élevage et les sous-produits agricoles (pailles de céréales, tiges de maïs, sarments de vigne…) sont abondants et des cultures énergétiques dédiées sont en train de faire leur apparition. Ainsi les agriculteurs et forestiers d’aujourd’hui sont-il les producteurs d’énergie de demain.
LA GEOTHERMIE La géothermie est l’énergie produite par la chaleur interne de la terre. Elle assure en France le chauffage d’environ 300.000 habitants, dont la moitié en Ile-de-France. A la différence de la plupart des énergies renouvelables (solaire, éolienne…), la géothermie est une source d’énergie permanente dont la production ne dépend pas des conditions naturelles ou climatiques contingentes
RAPPEL DES ORIENTATIONS GOUVERNEMENTALES 24, 25 et 26 octobre 2007 / Conclusions du Grenelle de l’environnement Avril 2009 / Ce que dit le projet de loi adopté en première lecture par le Parlement : 13 domaines d’action Énergie : Inciter les collectivités territoriales à établir des plans d’action, dits « plans climat-énergie territoriaux », avant 2012 Préparer, d’ici à 2011, un plan national d’adaptation climatique pour les différents secteurs d’activité Généraliser l’étiquetage énergétique des produits Retirer progressivement les produits, appareils et véhicules les plus consommateurs Soutenir le retrait au niveau communautaire, à compter de 2010, des ampoules à incandescence Généraliser les bilans en énergie et en gaz à effet de serre pour toutes les personnes morales employant plus de 250 salariés Diversifier le bouquet énergétique, avec l’objectif de 23 % minimum d’énergie renouvelable d’ici à 2020 Définir dans chaque région un schéma régional des énergies renouvelables. Créer un fonds de soutien au développement de la chaleur d’origine renouvelable Soutenir les réseaux de chaleur alimentés à plus de 50 % par des énergies nouvelles renouvelables Pour les communes : exonérer de taxe foncière pendant cinq ans les immeubles à vocation professionnelle qui se raccordent à une unité de traitement des déchets, en vue de couvrir tout ou partie de leurs besoins en chaleur 09-06-2009 / Table ronde sur le thème du développement des énergies renouvelables
Nombre total d’emplois créés entre 2004 et 2010: 76 500 Energies renouvelables : un gisement de 75 000 emplois nouveaux d’ici 2010 Les énergies renouvelables sont à la fois l’occasion de renforcer une activité rurale menacée d’amenuisement (la moitié des petits paysans ont disparu au cours des dix dernières années) et une opportunité de développer de nouvelles industries tournées vers le monde. Les atouts de la France sont considérables, qui présente à la fois la plus grande zone forestière d’Europe de l’Ouest et les seconds plus grands gisements en Europe d’énergie issue du vent, de l’eau ou des profondeurs de la terre (géothermie). La filière bois-énergie, pour prendre l’exemple actuellement le plus favorable, emploie aujourd’hui 25 000 personnes en France. Et les perspectives de développement de cette filière représentent de l’ordre de 20 000 créations d’emplois dans les prochaines années. Les possibilités de développement de la filière éolienne devraient également amener la création de près de 20 000 emplois directs d’ici 2010. Le développement des énergies renouvelables possède par ailleurs un effet d’entraînement important sur le reste de l’économie (tissu d’installateurs, PME, secteurs traditionnels comme le BTP ou la sidérurgie, sous-traitants, bureaux d’études…). La filière des biocarburants est une des plus prometteuses, pour le maintien des activités agricoles qu’elle permet et par la création de plusieurs unités industrielles de transformation. La plupart de ces activités sont localisées en zones rurales. Selon les chiffres retenus par le rapport Lévy (10 emplois par 1 000 tonnes de biodiesel, 6 emplois par 1 000 tonnes d’éthanol) le nombre d’emplois créés ou maintenus en 2010 serait de 19 500 à 33 000 suivant les scénarios. Nombre total d’emplois dans les énergies renouvelables en 2004 : 38 900. Nombre total d’emplois dans les énergies renouvelables en 2010 : 115 400. Nombre total d’emplois créés entre 2004 et 2010: 76 500 Pour faire face à la demande croissante dans l'énergie solaire, l'éolien, les biocarburants ou le chauffage au bois, le secteur devrait recruter plus de 200 000 personnes d'ici 2020.
Grenelle de l’environnement : Plus de 600 000 emploi à la clef Le ministre de l’écologie a rendu publique une étude réalisée à sa demande par le Boston Consulting Group (BCG) En examinant chacun des 15 grands programmes prévus par le Grenelle pour les 12 années à venir, l’étude estime qu’en moyenne 600 000 emplois seront maintenus ou créés L’ensemble des mesures devraient : permettre une réduction de 25% de la consommation thermique (pétrole, gaz, …) Et une baisse de 14% des émissions de CO²