Les costumes sous la révolution Le costume est un habillement, c’est la manière dont les gens sont vêtus. Il permet de déterminer leur appartenance à une époque, à un pays et à une catégorie sociale. Il nous renseigne sur une personne car le vêtement est un signe de richesse. Suivant la couleur, la forme et l’étoffe utilisée du costume, nous pouvons savoir si la personne appartient au clergé, à la noblesse ou au tiers état. Le vêtement possédait une signification sociale car selon le rang et les fonctions occupées, on ne s’habillait pas de la même façon.
Inégalité de naissance, de condition sociale, inégalité devant l’impôt et la justice : la France d’Ancien Régime accumule sur le dos du Tiers-Etat (bourgeois, artisans, paysans...) de lourdes charges. En 1789, le fossé est béant : ce sera la guerre entre le Tiers-états et les deux autres ordres. Le fardeau des privilèges entraine cette Révolution.
Présentation des différentes personnes avec leurs costumes qui se sont battues pour le maintien des privilèges - Les officiers, - Les muscadins, - Les incroyables, - et les merveilleuses. Ils appartiennent tous à la noblesse.
UN OFFICIER
Un officier Un officier est le titulaire d'un grade ou d'une charge ou office. L'emploi le plus courant du terme désigne un officier militaire, militaire chargé de commander une unité ou spécialiste qualifié. Le titre d'officier est également employé dans certains ordres chevaleresques ou honorifiques, comme la Légion d’honneur.
Un incroyable Binocle Chapeau à claque Culotte de velours ou nantin noir Gourdin noueux ou en spirale Souliers pointus
Muscadin et Merveilleuse Perruque blonde Chapeau bicorne Habit à la grecque avec étoffe légère et transparente Un réticule Grosse canne servant de gaine à un sabre
Un muscadin Utilisé comme sobriquet, trouve son origine à Lyon au, probablement dans la Fabrique de la soie. On l’entend à Paris à l’occasion du siège de la capitale des Gaules en octobre 1793, mais n’entre dans le lexique national qu’après Thermidor pour désigner la jeunesse dorée qui se forme en bande sous la direction du journaliste Fréron.
Merveilleuses et incroyables C’est un courant de mode de la France du Directoire caractérisé par sa dissipation et ses extravagances en réaction à la sombre tristesse qu'avait répandue la Terreur.
Les personnes que nous venons de présenter se sont donc battues pour le maintien de leurs privilèges. En effet, ceux-ci leurs accordaient une certaine richesse et une notoriété qui était bien représenter par leurs somptueux costumes. Face à eux, combattaient des hommes qui trouvaient cela injuste. Tout le poids des impôts et des frais de la noblesse (fête, chasse……) reposaient sur leurs épaules.
Présentation des différentes personnes avec leurs costumes qui se sont battus contre le maintien des privilèges Les sans culottes Les bourgeois Ils appartiennent au tiers états
Un sans-culotte
Les sans-culotte Ils sont parfois appelés les Bras-nus. Ce sont des personnages emblématiques de la Révolution française, participants par excellence des journées révolutionnaires. Figures des «patriotes vertueux », les sans-culottes sont des révolutionnaires issus de la partie modeste et laborieuse du peuple. Si, par leurs attitudes et leurs revendications, ils tendent à se distinguer du reste du personnel révolutionnaire, les historiens ont témoigné des difficultés à leur donner une identité sociale homogène : bien que le sans-culotte soit issu du milieu de la boutique et des structures modestes de production artisanale, il ne définit pas une classe économique en tant que telle.
Un bourgeois Pantalon collant remontant à la taille. Perruque pour imiter les nobles Pantalon collant remontant à la taille. Souliers pointus imitant les incroyables
Bourgeois Personne qui appartient à la bourgeoisie, à la classe moyenne. Se dit par opposition à la classe ouvrière et paysanne, à la noblesse, aux militaires, ou aux artistes.
La cocarde tricolore est le signe de ralliement les ouvriers et les bourgeois donc le tiers état. Rouge et bleu sont les couleurs de la ville de Paris et La Fayette avait fait ajouter le blanc par révérence envers Louis XVI, le blanc étant la couleur des Bourbons)
Conclusion Les nobles étaient en mauvaises posture du temps de la révolution à cause de leurs privilèges. Ils étaient facilement reconnaissables à leurs costumes luxueux. Leur attitude était plutôt la fuite pour éviter la guillotine. Les bourgeois étaient mieux vus car «les lumières» étaient issus des bourgeois et donc du tiers-états., même s’ils étaient richement habillés. Le tiers état arborait avec fierté la cocarde, et soulignait également leur absence de culotte, même si avant la Révolution, ce terme était négatif.