Pour beaucoup de personnes, la mythique forêt de Brocéliande est associée à Paimpont, à l'Ouest de Rennes. Le cycle arthurien s'écrit principalement aux XII° et XIII° siècles et situe Brocéliande aux marches de Bretagne, en bord de mer. Avant le milieu du XV° siècle, la forêt de Paimpont n'est jamais désignée comme étant Brocéliande. Mais en 1467, Guy de Laval introduit cette thèse, laquelle sera surtout développée au XIX° siècle. Si la forêt de Paimpont n'est sans doute pas la source d'inspiration des trouvères du XIII° siècle, elle demeure un endroit magnifique propice aux rêves de chevalerie et à l'épanouissement de l'imaginaire arthurien
La forêt de Brocéliande
La fontaine de Barenton : en 1467, Guy XIV de Laval, seigneur de Comper, nomme cette fontaine Barenton dans la "Charte des Usements de Brécilien", l'assimilant à la "fontaine qui bout" des romans arthuriens alors très en vogue. La légende de Brocéliande est née : une large pierre, le perron de Merlin, peut déclencher les orages. Pour qui sait comment procéder, le contrôle des éléments est assuré . L'eau de cette fontaine est sensée guérir les maladies mentales.
La fontaine de Jouvence : source d'éternelle jeunesse.
L'hôtie (maison) de Viviane : D'après la légende, c'est en ces lieux que Merlin aurait livré ses secrets à Viviane, avant que celle-ci ne trace les cercles magiques et ne l'enferme dans une prison sans chaînes ni murailles. Il parait que par les nuits de grand vent, les plaintes de Merlin s'entendent dans tout le Val sans retour.
Le tombeau de Merlin : il s'agit des restes d'un mégalithe du néolithique, de type allée couverte, composé à l'origine de huit blocs de schiste rouge d'une dizaine de mètres. Il n'en reste plus aujourd'hui que deux principaux.
Le jardin aux moines : érigé 3000 ans avant JC, probablement modifié plus tard, il reste assez mystérieux. La légende évoque une punition divine frappant des chasseurs ou des moines impies.
Le tombeau des géants : appelé aussi La Roche à la Vieille, offre l'exemple d'un ensemble néolithique transformé à l'age de bronze. Quatre menhirs furent abattus au deuxième millénaire pour la construction de cette sépulture individuelle qui était initialement recouverte d'un petit tumulus.
Le Val sans retour : il suffit de passer le pont pour entrer dans le royaume de la fée Morgane, la demi-soeur du roi Arthur.
Le Val sans retour : des paysages d'une rare beauté.
Le Val sans retour : Morgane enferme ici les amants infidèles Le Val sans retour : Morgane enferme ici les amants infidèles. Ne s'aventure pas qui veut en ces lieux magiques...
Le miroir aux fées : c'est au fond de ce Val, lac aux eaux lisses, sans une ride, que les fées lisaient l'avenir en y jetant un grain de blé. On l'avait appelé ainsi car la forêt qui l'entourait était tellement dense que le vent n'y passait pas, rendant la surface de l'eau tout à fait immobile.
Le château de Comper : attesté au XI° siècle, il est plusieurs fois reconstruit et abrite depuis 1990 le Centre de l'Imaginaire Arthurien.
Septembre 1990. Deux incendies à quelques jours d’intervalle ravagent le Val sans Retour et les landes avoisinantes. L’émotion est grande dans la population locale. Les fées et les enchanteurs semblent avoir abandonnés les lieux. Pourtant, ce n’est pas la première fois que les flammes s’attaquent à ce paysage fragile.
C’est l’artiste François Davin qui créa l'arbre d'or sur le thème de la beauté et du respects des landes et de la forêt, a la demande de l’association de sauvegarde du Val sans retour suite a l’incendie de 1990 qui ravagea encore une fois les landes autour de Tréhorenteuc. C’est un châtaignier de belle envergure recouvert de feuille d’or, il est installé au bout de la digue du Miroir au Fées depuis Août 1991.
L'arbre d'or
D’autres PPS ICI