MOUVEMENTS OCULAIRES Notre champ de vision est assez restreint (2° d’angle pour une vision fovéale nette). L’œil doit donc constamment bouger afin que les informations issues de l’environnement puissent être analysées.
Etant donné les limites du champ visuel, cette image ne peut pas être analysée d’un seul regard…
Nous sommes obligés de l’explorer grâce à des fixations successives…et donc en balayant l’image grâce à des saccades. Ce qui, au niveau de l’acuité visuelle, donne à peu prêt ceci…
Et en se déplaçant, l’œil entraine avec lui l’attention Et en se déplaçant, l’œil entraine avec lui l’attention. Les zones visuelles regardées font l’objet d’un traitement cognitif privilégié. L’analyse des déplacements oculaires permet donc : De déterminer ce qui a attiré l’attention du spectateur De repérer les zones qui n’ont pas fait l’objet d’un traitement cognitif attentionnel
Le laboratoire URECA utilise couramment, pour ses recherches, des dispositifs techniques permettant d’enregistrer les déplacement oculaires. Une caméra spéciale filme l’œil puis, grâce à des algorithmes de reconnaissance des formes, on calcule la position du regard en temps réel. La quantité de données enregistrée est importante. Nous utilisons des scripts développés en interne afin d’analyser toutes ces informations.
The display for the viewer The camera The control display Un exemple de dispositif utilisé : EYELINK 1000
Il est aussi possible d’enregistrer les déplacements oculaires sans contraindre la tête
Démo vidéo
Une carte de fixation : représentation visuelle des déplacements oculaires carré = fixation Taille du carré= durée de la fixation Les carrés représentent les zones qui ont fait l’objet d’un traitement cognitif saccade fixation
Déroulement des saccades
Regarder une image Lire un texte Lire un texte présenté au sein d’une image ?
Relations lecture/MO quand le texte est inséré dans une image
Nous utilisons ces techniques afin d’étudier les stratégies de décodage en lecture : Pourquoi certains mots sont fixés plus longtemps que d’autres Pourquoi certains mots ne sont pas regardés (sans que cela ne nuise à la compréhension du texte) Comment les grandes saccades de retours de ligne sont programmées
A gauche, le diamètre pupillaire évolue constamment en fonction du temps, ce qui témoigne d’un intérêt croissant des spectateurs pour le film présenté. Il n’y a pas de pics suivis de phases en « plateau » qui témoigneraient d’une surcharge cognitive, A droite, on n’observe pas cette même configuration pour une autre version du film, moins complexe visuellement.