Meilleurs vœux !
Bonne année 2008 !!
Mais qu’est-ce que cela peut bien signifier ?
Qu’est-ce que véritablement une année bien passée ?
De la réussite sociale ? Une situation prestigieuse ? Des réussites affectives ? De bons moments entre amis ? De nouvelles découvertes ? Une santé à toute épreuve ? … ?
Peut-on passer une bonne année malgré des échecs ? Réussite et bonheur s’allient-ils ? Qu’est-ce qu’une mauvaise année ?
Pour certains, passer une bonne année, c’est la vivre Pour certains, passer une bonne année, c’est la vivre. C’est lui sourire tout simplement, faire avec, s’ajuster au quotidien comme on borde une voile face au vent contraire. Pour avancer.
Une année bien passée pourrait correspondre à une approche passive, dans le laisser faire, soucieuse avant tout d’harmonie. Il s’agirait simplement d’accueillir les divers évènements de la vie.
Être en paix avec soi, malgré tout, être entre accord avec ses valeurs, en harmonie intérieure et extérieure, avec les autres. En somme, chaque matin, pouvoir se regarder dans la glace.
Pour d’autres, il s’agirait d’une sorte d’aspiration humaine, qui s’évalue et se réévalue au fur et à mesure, et qui ne pourrait se réaliser que par l’exercice de notre liberté et de notre volonté. Pour atteindre nos objectifs, nos buts.
La notion de reconnaissance apparaît ici comme condition et critère d’une bonne année. Se sentir reconnu pour ce que l’on est et ce que l’on fait.
Mais qui est apte à définir une année comme bonne ou mauvaise ? Soi-même grâce à une certaine maturité et une connaissance de soi ? Les autres par des critères extérieurs : profession, finances, famille ?
Quoi qu’il en soit, l’argent seul ne suffit pas pour indiquer qu’une année s’est bien déroulée. De même pour le seul travail, la seule santé, l’unique famille, les multiples loisirs et plaisirs.
On ne peut complètement réussir ni rater son année On ne peut complètement réussir ni rater son année. On est tous, peu ou prou, des personnes qui réussissent et ratent à la fois, sur des plans et à des échelles extrêmement variés. Reste à se demander si passer une bonne année relève plutôt du quantitatif ou du qualitatif…
Que souhaite-t-on donc avec la bonne année Que souhaite-t-on donc avec la bonne année ? Il devrait en fait y avoir autant de réponses que de personnes à qui elles s’attachent.
Mieux vaut donc laisser l’interrogation ouverte, en suspend, sans jugement définitif. Car trancher trop vite aboutirait à une systématisation dramatique des choses et relèverait même de la barbarie.
Pour cette nouvelle année 2008, il ne reste donc plus qu’à souhaiter …
… beaucoup de libres pensées ! De la part de Sylvain Qui s’est librement inspiré du Café Philo de Narbonne du 17 décembre 2007