4e partie : Relations économiques internationales

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4e partie : Relations économiques internationales Balance des paiements et position extérieure : comptabilisation des échanges Théorie du commerce international Mondialisation

Chapitre XV Balance des paiements : définitions et remarques préliminaires enregistre toutes les transactions économiques effectuées pendant une période donnée entre les résidents d’un pays (région, union) et le reste du monde B&S, revenus, transferts, investissements, devises, prêts et emprunts Equilibre de la BP : financement des déficits, utilisation des surplus

2. Les rubriques de la balance des paiements le compte courant, les marchandises, les services, les revenus les transferts courants le compte de capital, transferts en capital achats et ventes d'actifs non financiers non produits le compte financier comptes des investissements directs, des investissements de portefeuille, des autres opérations financières et des avoirs de réserve

3. La structure et la logique comptable de la balance des paiements Le compte financier = l'équivalent financier des transactions effectuées dans l'économie réelle et des opérations menées sur le compte de capital. système de comptabilité en partie double : S inscrip = 0 et Solde BP = 0 (par définition) kXBS (compte courant) a kcréances sur l'étranger ou m dettes (compte financier).

4. Définition et structure de la position extérieure Retrace l’ensemble des créances et des engagements des résidents vis-à-vis des non-résidents : Composée de cinq rubriques : Les investissements directs Les investissements de portefeuille Les produits financiers dérivés Les autres investissements Les avoirs de réserve Somme des flux nets des exercices antérieurs : stock versus flux

5. Le système de comptabilisation en partie double : inscriptions au débit ou au crédit Le système d’enregistrement des opérations dans la balance des paiements est basé sur les principes de la comptabilité en partie double. Toute inscription doit être balancée par une écriture de contrepartie. Toutes les transactions sont donc enregistrées sous forme de crédits et de débits. Ceci implique que la somme de tous les crédits devrait être égale à la somme de tous les débits. Toute opération qui se traduit par une entrée (sortie) de devises sera inscrite au crédit (débit)

Signe - Signe + Compte des transactions courantes et de capital   Signe + Signe - Compte des transactions courantes et de capital signifie Flux financier entrant vente de biens et de services, revenus et transferts reçus Flux financier sortant achat de biens et de services, revenus et transferts payés Compte financier investissements directs par des étrangers en Belgique, achat de titres nationaux ou constitution de dépôts par des étrangers ou retrait d'investissements étrangers par des résidents, vente par des résidents de titres étrangers ou retrait de leurs dépôts investissements directs par des résidents belges à l'étranger, achat de titres étrangers ou constitution de dépôts retrait par des étrangers d'investissements en Belgique, remboursement à des étrangers de titres ou de dépôts intérieurs

Ch XVI : Balance commerciale, courante et balance des paiements La balance commerciale : transactions sur marchandises et services la balance courante : couvre toutes les opérations relatives aux transactions sur marchandises et sur services, aux revenus et aux transferts courants le compte courant et le compte de capital représentent, ensemble, les transactions à l'origine des variations de la quantité d'avoirs financiers nets sur l'étranger. Solde : montre si le pays a du s’endetter ou est créditeur

1.1. Opérations sur marchandises Base de caisse ou base de transaction Transaction : transfert de propriété Caisse : effectivité du paiement Balance commerciale établie sur base des transactions FOB ou CIF : FOB : les frais de transport seront comptabilisés dans le poste Services de la balance commerciale (Belgique : dérogation au règlement FMI) travail à façon Exemple : assemblage automobile Solde : rémunération du travail à façon réparations de biens mobiliers, biens achetés dans les ports, or non monétaire

1.2. Opérations sur services Transports Aériens, maritimes, autres (fluvial, routiers…) Voyages : ensemble des services achetés par des non-résidents dans une économie où ils séjournent moins d’un andépenses dans un pays de non-résidents (hors transports, cf ci-dessus) Comprend également dépenses telles que : Coûts des traitements médicaux Coûts liés aux études Voyages d’affaires … Achats de marchandises

Services Communication (courrier…), Construction Assurances, Courtages et frais financiers Informatique et information Développement et réalisation , entretien de logiciels Entretien et réparation du hardware Traitement des données Prestation de services informatiques Services des agences de presse et banque de données Abonnement journaux et périodiques

Services Redevances, droits de licence (sauf audio visuel) Autres services commerciaux : services liés au commerce, services entre entrprises liées, autres services ommerciaux Services personnels Services Audio visuels et connexes Services éducatifs et scientifiques services publics (représentations diplomatiquees, bases militaires)

2.La balance courante 2.1.Les revenus Revenus du travail Rémunération versée par des employeurs non-résidents à des résidents (y-compris institutions internationales) (+) Rémunération versée par des employeurs résidents à des non-résidents (y-compris institutions internationales) (-) Revenus des investissements : investissements directs, de portefeuille autres investissements 2.2. Les transferts Administrations publiques : contribution UE (-) et aides et financements communautaires, (+) pensions, prélèvements, cotisations Subventions et dons Autres secteurs : transferts des migrants, héritages..;

Balance courante dans la zone Euro

2.3. La balance des opérations courantes de l’eurozone et des Etats-Unis - 2009 Crédit Débit Solde EUROZONE En millions de $ Marchandises 1 793 944 1 739 253 54 691 Services 651 539 608 196 44 702 Etats-Unis 1 068 500 1 575 444 -506 944

3. Compte de capital Subventions et dons pour financement d’investissements : exemple subvention du gouvernement néérlandais au gvt belge dans le cadre des travaux du TGV Transferts des migrants : biens meubles et immeubles Acquisition ou cession d’actifs non financiers non-produits brevets, licences…

Belgique 2006 2006 Crédits Débits Soldes 1. Total des opérations courantes sur la base des transactions ................... .. 334.385 325.953 8.432 Biens et services ........................................................ .. 271.407 263.69 7.717 Biens ................................................................ .. 223.967 221.385 2.582 Services ............................................................. .. 47.44 42.305 5.135 Revenus ............................................................... .. 55.967 49.93 6.037 Revenus du travail .................................................... .. 5.754 1.673 4.081 Revenus de placements et d’investissements .............................. .. 50.213 48.257 1.956 Transferts courants ...................................................... .. 7.011 12.333 -5.322 2. Total des opérations en capital ............................................ .. 768 1.104 -336 3. Prêt net au reste du monde (1 + 2) ....................................... .. 335.153 327.057 8.096 Belgique 2006

4. Compte des opérations financières Débit et crédit : Avoirs et engagements Compte des transactions courantes et compte de capital : Actif (crédit) : ensemble des transactions qui donnent lieu à des RECETTES Passif (débit) : ensemble des transactions qui donnent lieu à des DEPENSES Un excédent du compte des transactions courantes signifie que les résidents belges ont vendu à l’étranger plus de biens et services qu’ils n’en ont acheté, ont reçu de l’étranger plus de revenus et de transferts qu’il n’en ont payé.

Crédit et débit dans la balance des paiements

un solde positif du compte des transactions courantes et du compte de capital entraîne une augmentation des avoirs dans le compte financier un solde négatif du compte des transactions courantes et du compte de capital entraîne une augmentation des engagements dans le compte financier

4.1. Investissements directs désigne l’opération effectuée par un investisseur afin d’acquérir, d’accroître ou de liquider un intérêt durable dans une entreprise et de détenir (ou de liquider) une influence dans sa gestion ou la capacité de l’exercer. Par convention, une relation d’investissement direct est supposée dès qu’un investisseur détient au moins 10% du capital social de l’entreprise investie (<10 %, considéré comme investissement de portefeuille) Investissements belges à l’étranger : créances sur entreprise non-résidente Investissements étrangers en Belgique : engagements envers entreprises non-résidentes

Inscriptions dans la balance des paiements Investissements directs de la Belgique à l'étranger Signe - = augmentation des avoirs, c'est‑à‑dire augmentation des investissements directs de la Belgique à l'étranger Signe + = diminution des avoirs, c'est‑à‑dire que la Belgique retire des investissements directs de l'étranger. Investissements directs de l'étranger en Belgique Signe + = augmentation des engagements, c'est‑à‑dire augmentation des investissements directs étrangers en Belgique Signe - = diminution des engagements, c'est‑à‑dire que les étrangers retirent des investissements de Belgique.

4.2. Les investissements directs étrangers

Importance des IDE Transferts d’activité : indicateur partiel « délocalisations », notamment IDE verticaux , lorsque les firmes s’intègrent dans une perspective de division internationale des processus de production IDE concentrés autour des principaux partenaires commerciaux

4.2. Investissements de portefeuille Opérations sur titres (hors titres représentatifs d’inves. Directs) effectuées par des résidents avec des non-résidents Achat ou ventes de titres nouvellement émis Achats et ventes sur le marché secondaire Achats : négatif (débit), ventes : positif (crédit)

4.5. Produits financiers dérivés 4.3. Autres investissements : Tous les flux financiers qui ne sont ni des ID ni des IP, ni des produits financiers dérivés, ni des avoirs de réserve Engagements Crédits commerciaux ( accordés par non-résidents) Prêts Des autorités monétaires Administrations publiques IFM Avoirs : Crédits commerciaux Prêts Des autorités monétaires Administrations publiques IFM 4.5. Produits financiers dérivés Primes sur options, intérêts sur Swap..gains ou pertes sur opérations sur les marché à terme

4.6. Avoirs de réserve ! Or : variation réelle des avoirs en or de la BCN DTS : droits de tirages spéciaux débit DTS acquis (livre 302 parenthèse mal placée) crédit : utilisation des DTS acquis Position de réserve auprès du FMI : Variation des réserves en devises : débit correspond à une augmentation, (augmentation des avoirs sur l’étranger) crédit à une diminution (diminution des avoirs sur l’étranger)

Balance des paiements de la zone €

7. LA POSITION EXTERIEURE ET L’ENDETTEMENT EXTERIEUR Retrace l’ensemble des créances et des engagements des résidents vis à vis des non résidents Eléments de la position extérieure Investissements directs Investissemnts de portefeuille Produits financiers dérivés Autres investissemts Avoirs de réserve

7.1 Les investissements directs

Déterminants des IDE - PIB - PIB proches - proximité géographique entre pays ou régions ; - le faible coût de la main-d’œuvre - l’intensité en R-D - infrastructure - environnement économique - la productivité du travail ; - la stabilité de la monnaie et du taux de change ; - l’agglomération ; - les différentiels de qualification de la main- d’œuvre.

8. POSITION EXTERIEURE GLOBALE ET ENDETTEMENT EXTERIEUR

Dette extérieure

Ch XVII Les déterminants de la balance commerciale et des opérations courantes

Evolution de la balance commerciale, biens et services- Eurozone

Les déterminants Volume des importations et des importations Prix (en €) des exportations Prix des importations ( en devises) Taux de change

X et M : volumes et valeurs Effet volume Exportations Demande des pays importateurs : structure des partenaires commerciaux Évolution conjoncturelle Compétitivité produits Structure du panier d’exportations : Produits progressifs Produits régressifs Elasticité prix de la demande mondiale Intensité de la concurrence internationale Capacité de réponse de l’appareil productif national Importations Revenu national Catégories de dépenses en expansion, en récession

X et M : effet prix Exportations Structure du panier d’X Coûts de production Taux d’inflation interne Taux de change : prix payé par l’importateur Droits de douane, quotas

X et M : effet prix Importations Évolution des prix des partenaires commerciaux Taux de change Panier des biens importés

X et M : termes de l’échange

Les termes de l’échange de la Belgique

X et M : taux de change Taux de change Quantité de monnaie nationale nécessaire pour acquérir unité de devise étrangère : «  à l’incertain » : un $ = 0.84 € (mars 2006) Quantité de devise étrangère nécessaire pour obtenir une unité monétaire nationale : « au certain » : un € = 1.19$ (mars 2006)

Effet taux de change Appréciation (dépréciation) € : défavorise (favorise) X car augmente (diminue) le prix en devise de nos X (dé)Favorise M car diminue (augmente) leur prix en € Taux de change effectifs Taux de change effectif nominal : taux de change par rapport à un panier de devises, pondéré par le poids relatif de ces devises dans nos échange. Taux de change effectif réel :

Compétitivité externe Compétitivité-prix Autres facteurs de compétitivité R et d Qualification Productivité Structure panier

Indicateurs intéressants Taux d’ouverture : (X+M)/2*PNB

Chapitre XVII : Balance des paiements et régime de change Taux de change fixe : parités fixées, intervention des autorités monétaires, dévaluation, réévaluation Taux de change flottants : offre et demande de devises détermine le taux de change Rappel : Eurosystème dans Système monétaire international

Détermination des taux de change Théorie de la parité des pouvoirs d’achat : (CASSEL) les taux de change reflètent le rapport des prix exprimés en deux monnaies pour acquérir un panier « standard » de biens de consommation E= PBQ/PUSQ=PPA=40/1 Si inflation : E’=40*110/120=36.66 Taux de change d’équilibre de long terme Critiques : panier « identique » ? Autres éléments (cf fluctuations actuelles €/$)

Big Mac index Big Mac : panier de biens et services homogènes

Mécanismes de rééquilibrage de la balance des opérations courantes Relations macroéconomiques et monétaires Y= C+I+G+X-M C= a+cY M=mY Monnaie= ML + MT 1. Effet monnaie Soit BOC>0 : D devises>0 a D Monnaie D Monnaie = D ML + D MT D MT a DY a DM D ML a baisse de i, augm de I, de Y donc de M D ML a baisse de i, sortie de K

2. Effet revenu : multiplicateur keynésien Soit une BOC en équilibre et une augmentation des X a BOC>0

3. Effet prix Supposons DX : entraine une augmentation de Y, donc pression inflationniste (d’autant plus forte que l’économie est proche du plein emploi ou de la pleine utilisation des capacités) Augmentation des prix des X et diminution de X : fonction de l’élasticité prix des exportations

4. Effet taux de change 4.1. Taux de change flottants

Equilibre sur le marché des changes Prix $ en € O1 0,64 € D1 Prix € en $ : 1,57 $

Variation des importations et des exportations et taux de change 1,1 € O2 Prix $ en € $ 1 € 0.9 € D1 D2 O1

Inflation aux Etats-Unis et taux de change Prix $ en € $ 1 € 0.9 € D1 D2 O1

Inflation en €uroland $ 1,1 € O2 Prix $ en € 1 € D1 O1

Taux de change fixe Banque centrale intervient sur le marché des devises : achète sa monnaie si elle est menacée vend sa monnaie si elle est surévaluée Prix € en DKK € 7.4 DKK 8 DKK D1 D2 O1 7.59 DKK 7.23 DKK +2.25 % - 2.25 % D2’

Dévaluation-réévaluation changement de la parité Boc=pXX-pmM X fonction de Y* et du tx change effectif (e) M fonction de Y, de e, pm dépend de e Donc tx de change effectif va influencer la BOC suivant trois canaux :

Dévaluation : 1ère phase Canal 1: DX>0 : dépréciation ou dévaluation entraine, si les rapports des prix ne se modifie pas une diminution du prix des exportations exprimées en devises étrangères. Via élasticité prix des X, DX>0 Canal 2 : DM<0 dépréciation ou dévaluation entraine, si les rapports des prix ne se modifie pas une augmentation du prix des importations exprimées en monnaie nationale. Via élasticité prix des M, DM<0 par substitution des d’une partie de M vers produits nationaux Canal 3 : Dpm >0 a pmM augmente càd facture des M augmente

Dévaluation : conditions de Marschall-Lerner Conjugaison de l’effet prix et l’effet quantité : conditions de Marschall –Lerner Lorsque la BOC est à l’équilibre, conditions pour qu’une dévaluation amène à une BOC au moins à l’équilibre : hx+ hm>1

Dévaluation : courbe en J Effet prix immédiat en coût des importations Effet volume des importations intervient plus tard Effet volume des exportations intervient plus tard

Dévaluation : 2e phase Dpm >0 a Dp >0 : inflation : a Dpx >0 et DX<0 Nécessité de mesures d’accompagnement : prix (salaires, contrôle des prix); demande (politique déflatoire : contraction de Y a contraction de M Dévaluation FB en 1983 Dévaluation de 12.5 % Blocage des prix et salaires : suspension de la liaison des salaires à l’indice des prix

Taux de change fixe et flottant Inconvénients tx flottants Cours de change bas (monnaie faible) favorise X mais défavorise exportation de K Volatilité : incertitude et coûts : contrats de livraison, d’approvisionnement Couverture de change, achat à terme de devises : coûteux Spéculation , amplification Avantage tx flottants Autorégulation : appréciation entraine diminution des X et augmentation M : dépend de l’élasticité prix de X et M Réserves de change limitées

Théories du commerce international Des mercantilistes au théorème HOS

Les mercantilistes XVIe –XVIII : pas de « penséee » économique au sens strict mais bien préceptes, recommandations… réunies par un fil conducteur : pensée mercantiliste Objectif activité économique et du commerce : accumulation or et métaux précieux. Si pas de gisement : commerce international via BOC positive : paiements dus par le reste du monde >paiements dus au reste du monde

Les mercantilistes : objectifs et instruments Importations Diminution des importations de produits manufacturés Augmentation des importations de matières premières Exportations Augmenter X de produits manufacturés Diminuer exportations de matières premières Interdire X de métaux précieux Instruments Droits de douane Contingentements Licences à l’exportation Subvention aux entreprises

Mercantilistes : résultat Conséquences positives sur l’économie nationale et l’emploi Raisonnent au départ de l’économie nationale : myopie Libre-échange à l’intérieur mais début XVIIIe première défenses du libre-échange au plan international

Adam SMITH (1776) Réfutation des thèses mercantilistes : protectionnisme Théorie de l’avantage absolu :   » si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à un coût inférieur, il vaut mieux l’acheter à l’aide de produits de notre industrie où nous avons quelque avantage »

Adam SMITH : pour le libre-échange au plan international Division internationale du travail , extension du marché Économies d’échelle : allocation plus efficiente des facteurs de production, augmentation de la productivité du travail Avantage absolu et bénéfice mutuel des parties contractantes Transferts de technologie et de savoir-faire Exportation des excédents : plus grande satisfaction des besoins, accroissement de la consommation

David RICARDO : les avantages comparatifs Se base sur Adam SMITH : Division internationale du travail Théorie de la valeur travail : valeur dépend du nombre d’heures nécessaires à la production et l’échange se base sur le rapport du nombre d’heures Apport des échanges internationaux sur la croissance économique

David RICARDO : les avantages comparatifs Techniques de production différentes selon les pays : exemple, Portugal et Angleterre Unité de compte : unité de travail VIN DRAP Angleterre 120L 100L Portugal 80L 90L

Coûts comparatifs VIN DRAP Angleterre 120L 100L Portugal 80L 90L Une unité de vin =8/9 unité de drap= 80L Portugal vend une unité de vin à l’Angleterre Portugal reçoit 12/10 unités de drap qui lui aurait coûté 12/10*90L=108L Bénéfice : 108-80=28L Angleterre Une unité de drap= 10/12 unité de vin Angleterre vend une unité de drap au Portugal Angleterre reçoit 9/8 unités de vin qui lui auraient coûté 9/8*120L=135L Bénéfice : 135-100=35L VIN DRAP Angleterre 120L 100L Portugal 80L 90L

Analyse ricardienne : suite Commerce international est favorable tant que : 8/9< valeur du vin exprimée en drap<12/10 Hypothèses : Mobilité des facteurs sur le plan national : réallocation des ressources vin vers drap en Angl drap vers vin au Portugal Immobilité des facteurs au plan international Valeur des marchandises proportionnelle aux quantités de facteur travail incorporées ( au plan national) Rendements constants

Conception ricardienne des échanges internationaux Renforcer la croissance de l’économie anglaise et de ses taux de profit Favoriser importations agricoles et diminution prix agricoles donc salaires Diminution de prix de produits manufacturés importés et donc part des revenus des classes aisées dédié à la consommation au profit des investissements.

Conception ricardienne des échanges internationaux Exemple vin versus drap correspond au type d’échange Conséquence en est un frein à l’industrialisation des pays les moins développés.

Retour sur le protectionnisme : Friedrich List (1789-1846) Économiste allemand, économiste du développement Contre-pied des théories ricardiennes : économie en développement a besoin de protectionnisme pour assurer les conditions de démarrage de son industrialisation Construction d’un système productif national Contexte de développement tardif de l’industrialisation allemande et morcellement politique : unification allemande

Friedrich List (1789-1846) Protectionnisme Partiel : ne concerne pas les matières premières et les produits agricoles Temporaire : « lorsque la production nationale est en mesure de lutter contre la concurrence étrangère, les béquilles que constituent les protections douanières doivent disparaître » sinon frein au développement et à l’innovation Favorable au libre-échange à terme

John Stuart MILL (1806-1873) Reprend Ricardo mais insiste sur les gains pour les consommateurs en terme de diminution des prix Met en avant les notions de Valeur internationale : prix déterminé par offre et demande au plan international Demande et élasticité de la demande, couplé à l’effet revenu Effets positifs pour le consommateur des REI

Hecksher-Ohlin-Samuelson Dotation en facteurs de production, K et L deux biens, Acier : capital intensive Blé : labour intensive deux pays : pays I, producteur d’acier : dotation importante en K pays II, producteur de blé : dotation importante en facteur L KI/ LI > KII/ LII avantage comparatif ds les productions pour lesquelles son facteur de production est abondant et le l-e favorisera les productions utilisant le facteur abondant Théorème de l’égalisation des prix des facteurs K et L

Limites du théorème HOS Rôle des Etats : mesures protectionninstes Mobilité des facteurs de production: firmes transnationales, investissements étrangers Productivité différente des facteurs (par exemple le travail), capacité d’innovation Paradoxe de Leontieff : X des EU moins capital intensive que M Etudes empiriques semblent favoriser hypothèses ricardiennes : les pays exportent les biens pour lesquels ils ont une meilleure productivité du travail

Centre et périphérie : problématique des échanges Nord-Sud 1 Centre et périphérie : problématique des échanges Nord-Sud 1. Analyse de Prebish-Singer commerce Argentine et Angleterre (1949) Constatent détérioration des termes d’échange des pays en développement par rapport aux pays industrialisés : Px/ Pm : détérioration si Pm augmente plus que Px les progrès technologiques des pays industrialisés ne se traduisent pas par des diminutions de prix de leurs exportations alors c’est le cas pour les pays en développement Apport : introduit la notion de Centre et de Périphérie

Centre et périphérie 1.Prebish-Singer Critiques : analyse limitée Identification périphérie = matières premières et centre =produits manufacturés Baisse de coûts de transports surtout importante pour matières pondéreuses Nouveaux produits manufacturés Evolution Hétérogénéité Détérioration des termes d’échange : prix des matières premières agricoles par exemple

Centre et périphérie 2.Perroux et De Bernis Effet de domination : cadre général des échanges est inégal : (A. Emmanuel) Différentiel des salaires et productivité position dominante de la monnaie $ par rapport aux autres monnaies : effet des fluctuations du cours du dollar Marché mondial des capitaux et donc taux d’intérêts mondiaux sur lesquels pays de la périphérie n’ont aucune prise Taux d’intérêt + prime de risque

Centre et périphérie 2.Perroux et De Bernis Centre-périphérie et agents économiques Relations entre agents économiques, poas entre Etats : entreprises, entreprises transnationales du centre et agents économiques « ominés » de la prériphérie (producteurs agricoles…) Concurrence entre entreprises du Centre, entre zones économiques (UE, US) Hétérogénéité

Centre et périphérie 2.Perroux et De Bernis Le Centre et l’espace : distinction entre l’espace géographique (Etats nationaux, frontières…) et espace économique Apport de François PERROUX : distinction entre l’espace économique et l’espace géonomique : Les espaces des firmes transnationales se définissent par « l’ensemble des relations qui unissent la firme et les unités qui entrent en contact avec elle : fournisseurs de biens, de capitaux, de main d’œuvre, intermédiaires, acheteurs. Les lieux de provenance des biens et services achetés délimitent les espaces d’approvisionnement ; les lieux de livraison des biens et services délimitent des espaces de vente » Exemple, unification allemande et ouverture de l’est européen : prépondérance allemande

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques économiques du centre 1. Puissance économique

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques économiques du centre Trois grands centres : Amérique du Nord, Japon et Union euopéenne Corrélation négative entre part du primaire et puissance économique, autosuffisance alimentaire du centre Concurrence entre entreprises du centre et renforcement Autonomie dans la prise de décision de politique économique Asymétrie dans les relations économiques

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre 2. Puissance technologique Contrôle de la R&D : 96% des dépenses de R&D Nombre de chercheurs Industries motrices R&D de +en+ K intensive donc accroissement inégalités en R&D : exemple croissance des échanges de biens d’équipement

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre Privatisation croissante de la R&D

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre 3. La puissance financière Agents économiques en surplus : accumulation de l’épargne dans les pays du Centre Intermédiation financière : entreprises du centre : banques internationales, fonds de pension, bourses des valeurs mobilières… Diminution des investissements directs étrangers dans les pays de la périphérie : 1968 : 31% 1985 : 13% 1990’ 37% mais vers Chine, Malaisie, Thailande , Corée… En 1997, 40% des IDE vers Chine, Malaisie et Indonésie Afrique sub-saharienne : 2% des IDE vers PVD

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre Puissance boursière du centre : en 1998, capitalsation boursière mondiale = 27462 milliards USD : 93% pour le Centre (Wall Street= 49%) Taux d’intérêt plus élevés dans la périphérie : prime de risque, ruisque inflatoire Endettement des PVD : allègement de la dette s’accompagne de l’imposition de politiques économiques et sociales (FMI, Banque Mondiale)

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre 4. Puissance monétaire Instruments de paiement internationaux : $, £,€,Yen Contrats libellés en monnaie forte Conséquences des fluctuations des cours de change sur les économie de la périphérie : imports et exports Capacité d’intervention sur le marché des changes

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre 5. Puissance militaire Modification de l’équilibre géostratégique monde bipolaire vers unipolaire

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre Dépendance croissante des pays du sud

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre 6. Attrait du mode de consommation occidental Consommation de masse des pays du centre, basée sur les produits technologiques : voiture, électroménager, audio… Adoption de ce mode de consommation au détriment de produits de base : puissance commerciale des firmes transnationales, amplifiée par les accords de libre-échange Modes de consommation, idéologie économique et politique du centre

Centre et périphérie 3. Principales caractéristiques du centre 7. Domination de la pensée économique Développement de la pensée économique libérale : mercantilistes, révolution industrielle Devenue la pensée dominante (« pensée unique ») : universités, revues économiques principales, organismes internationaux (OCDE, Banque Mondiale, FMI, Comission européenne) Pensée économique marxiste ou d’inspiration social-démocrate Révolution keynésienne : contre-révolution monétariste et néo-classique (70,80,90)

Centre et périphérie 4. Relations économiques entre centre et périphérie Poids prépondérant du centre par rapport à la périphérie Contenu des paniers d’X et M Mouvements des capitaux Dépendance par rapport aux décisions de politique économique

Poids prépondérant du centre par rapport à la périphérie : Centre et périphérie 4. Relations économiques entre centre et périphérie Poids prépondérant du centre par rapport à la périphérie : Parts de marché de la périphérie ne pèsent que quelques % pour le Centre, parts de marché du Centre pour la périphérie, plus de 50% Et écarts de revenu/habitant

3. Mouvements de capitaux : Centre et périphérie 4. Relations économiques entre centre et périphérie 2. Panier X et M 3. Mouvements de capitaux : flux internes au Centre, rémunération K créditeur pour le Centre

4. Dépendance de la politique économique et sociale Centre et périphérie 4. Relations économiques entre centre et périphérie 4. Dépendance de la politique économique et sociale Lien endettement et assujetissement aux conditions FMI, Banque Mondiale et organismes privés Politiques de stabilisation du FMI :endettement , fuite des capitaux, inflation, déficit BOC, réserves monétaires insuffisantes Compression des dépenses publiques Réduire la création monétaire : financement de l’Etat Réguler le crédit Adaptation ds taux de change afin d’équilibrer la BOC

Programmes de stabilisation FMI Programmes d’ajustement structurels (PAS) : soutenir croissance de l’offre Augmenter production, meilleure allocation des resssources Augmenter la capacité de production : épargne, investissements Via Intégration dans le marché mondial : libre-échange, mobilité des capitaux Libéralisation et déréglementation des économies Programmes de stabilisation FMI Programmes d’ajustement structurel Banque Mondiale

Centre et périphérie 4. Relations économiques entre centre et périphérie 5. Termes de l’échange Modification des paniers X et M : prix et caractéristques des biens 1950-1970

Déterminants des termes de l’échange Produits agricoles Loi d’Engel élasticité revenu faible Matières premières Effets de substitution défavorables à ceratins pays de la périphérie Croissance de la part des services moins utilisatrices de matières premières Mais pays émergents Produits énergétiques Fluctuations des prix importantes