OUZBEKISTAN - SAMARKAND 12
Avant le refermer la page sur l’Ouzbekistan, avec les très beaux monuments, un peuple très accueillant…, nous trouvons partout ce type d’installation de gaz en plein air.
Sculptures modernes de conduites de gaz en plein air !
C’est aussi des sculptures et des fresques gigantesques
Rendons nous au marché situé à coté de la mosquée Bibi Khalum.
Cœur de la vieille ville, le bazar central de Samarcande se tient à l'ombre de Bibi Khanoum. Officiellement marché kolkhozien où les melons arrivent par camions, et non à dos de chameau, le bazar est le lieu de rassemblement de foules bigarrées et de marchandages interminables. C'est en début de matinée et le dimanche que l'activité y est la plus intense.
Les galettes de non, pain sans levain, arrivent par brouettes entières, en vingt variétés. Tamerlan avait pris l'habitude d'emmener dans ses campagnes les meilleurs boulangers de Samarcande, ainsi que les stocks de farine, de sel, d'eau et même de bois, mais le pain n'avait jamais le goût qu'il en attendait, et bien des boulangers le payèrent de leur tête, jusqu'à ce qu'il comprenne que seul manquait l'air pur de sa capitale. Il ne mangea plus désormais que le non livré directement depuis Samarcande. Outre le pain, le bazar aligne les sacs d'épices multicolores, des montagnes d'abricots, de pêches, de figues et de grenades ; en automne, les melons tapissent le sol du bazar, et des cent variétés de raisin, goûtez absolument le kichmich, doux et sans pépins.
Au revoir, les enfants !
Au-delà de Djizak, toutes les voies, route, rail, et même la ligne aérienne, suivent le cours de la rivière Djizak avec le défilé de Djilanouti, la vallée stratégique qui sépare les sommets des monts Nouratine et Turkestan. Le défilé se rétrécit aux Portes de Tamerlan, Timour Darvoza, lieu de nombreuses batailles sanglantes, clé du Zeravchan qui vit passer bien des conquérants. Malgré les travaux d'élargissement effectués par les Soviétiques, ainsi que l'apparition de nombreux graffiti, deux inscriptions subsistent sur la paroi du côté droit en direction de Samarcande.
La première rapporte le passage d'Ouloug Beg, petit-fils de Tamerlan, de retour de ses campagnes victorieuses en 1425, et la seconde glorifie Abdoullah Khan qui, en 1571, vint à bout d'une armée de hommes et fit périr tant d'ennemis que leur sang colora les eaux de la rivière jusqu'à Djizak pendant un mois !
Avec cette photo, le voyage en Ouzbékistan, sur les pas de Tamerlan et une partie des routes de la soie se termine.
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