Montbard est une commune fran ç aise d'environ habitants, chef-lieu d'arrondissement, sous- pr é fecture du d é partement de la Côte- d'Or attach é à la r é gion Bourgogne- Franche-Comt é. Ville natale du naturaliste Buffon elle abrite une industrie de transformation m é tallurgique importante. Montbard est situ é e sur la grande art è re ferroviaire du PLM et est desservie par le TGV. Elle est travers é e par le canal de Bourgogne.
La Brenne
Le déversoir de la Brenne à Montbard
Écluse sur le canal de Bourgogne à Montbard.
La mairie de Montbard et son Jacquemart
L' é glise Sainte-Urse de Montbard inscrite dans la premi è re enceinte du château de Montbard, la chapelle Saint-Louis des châtelains de Montbard, qui est à l'origine de l' é glise, a probablement é t é é difi é e au XIe si è cle. Elle est devenue é glise paroissiale au XVIe apr è s que sa nef ait é t é prolong é e. Elle a subi depuis de nombreux remaniements.
Église Ste Urse vue du parc Buffon.
Sur la face lat é rale sud de l' é glise, la chapelle seigneuriale o ù Buffon a é t é inhum é le 20 avril 1788 fait saillie. Ses ossements, exhum é s apr è s la R é volution, y ont é t é replac é s le 4 mai 1973
Monument aux morts à la place du 11 novembre. Musée des beaux arts dans l’ancienne chapelle des Ursulines.
En 1707, le naturaliste et comte Georges- Louis Leclerc de Buffon y na î t, et y r é side une grande part de sa vie, faisant de fr é quents allers et retours à Paris o ù il dirige le Jardin du Roi, futur Mus é um national d ’ Histoire naturelle. Y recevant l'Europe enti è re des lettr é s, il accueille Jean-Jacques Rousseau de son retour d ’ exil. C ’ est l à qu ’ il peaufine, au calme, les textes qui vont constituer son œ uvre monumentale, Histoire naturelle, g é n é rale et particuli è re avec la description du cabinet du Roy. Il s ’ emploie é galement à d é velopper l ’é conomie de son domaine : en 1733 il cr é e une p é pini è re d ’ arbres ; en 1767 il installe des forges o ù sont fabriqu é s des boulets de canon.
Le parc buffon. Entre 1733 et 1742, le naturaliste et futur comte Georges-Louis Leclerc de Buffon annexe le château par engagement. Le château est à l'abandon et en partie en ruine. Buffon engage de nombreuses modifications. Il remplit l'int é rieur du rempart avec un m é lange de terre et des pierres du château pour cr é er un unique niveau. Il rabaisse les remparts et modifie la tour Saint-Louis. Il ne touchera pas à l' é glise Sainte-Urse ni à la tour de l'Aubespin. Le parc est am é nag é autour de quatorze terrasses organis é es en jardin à la fran ç aise et à l'italienne. Des arbres, des fleurs et des animaux des diff é rents continents agr é mentent le lieu. Statue de Daubenton.
Le château de Montbard
Grille d’entrée du parc. Le musée.
Le mus é e Buffon est situ é dans les anciennes é curies, en contre-bas de l'entr é e principale du parc, le mus é e Buffon retrace l' é volution de la science à la p é riode charni è re que sont les Lumi è res. Du cabinet de curiosit é à l'h é ritage des travaux men é s par Buffon et Daubenton, le mus é e offre une collection diversifi é e, notamment avec les originaux des 44 volumes de l'Histoire Naturelle ou des instruments scientifiques.
Fond é es par Buffon en 1768, les forges de Buffon se trouvent à Buffon (Côte-d'Or), à environ trois kilom è tres au nord-ouest de la ville de Montbard, au bord de l'Arman ç on et à proximit é du canal de Bourgogne. Les forges de Buffon 1 sont une des premi è res "usines int é gr é es" du XVIIIe si è cle. Les lieux sont en effet pens é s pour l'optimisation des é tapes de la fabrication. Ils rassemblent les installations industrielles, la maison du ma î tre et les habitations ouvri è res en un même espace. Autour d'une vaste cour rectangulaire (100 m × 50 m), o ù l'on acc è de par deux grilles monumentales (forg é es sur place en 1768) appuy é es sur deux grands piliers de pierre de taille assez remarquable, sont dispos é s les bâtiments d'habitation du personnel à un niveau sup é rieur de 6 m è tres au- dessus de la rivi è re tout comme la demeure du ma î tre et des r é gisseurs ainsi que les remises et magasins de fer. Une boulangerie, un potager et une chapelle sont aussi accessibles aux ouvriers. Par ailleurs, une orangerie et un pigeonnier compl è tent l'ensemble. Dans la partie productive, le bâtiment le plus remarquable est le haut-fourneau. Son acc è s se fait par un escalier majestueux qui permet aux invit é s de marque d'admirer la coul é e du m é tal en fusion. Aliment é es par l ’ Arman ç on, des roues à aubes apportent la force hydraulique n é cessaire pour alimenter les machineries telles que les soufflets, les marteaux, le bocard et le patouillet. Le fer est ensuite d é coup é en barres dans la fenderie à l'aide de cylindres cannel é s. 1
Vue aérienne de la Grande Forge de Buffon.
L’Armançon qui fait tourner les roues de la forge.
Hall d’accueil et boutique.
Les matières premières étaient stockées dans la halle à charbon de bois et dans une halle à minerai de fer.
Escaliers de descente aux haut fourneaux À la fin du XVIIIe si è cle, la production est de 450 tonnes de fer par an et les forges occupent jusqu' à 400 ouvriers. Les forges ont ainsi fourni le fer utilis é pour clôturer de grilles du Jardin des Plantes de Paris dont Buffon é tait l'intendant.
Le gueulard
La fenderie : lieu de transformation des barres de fer en produits finis.
Les roues à aube.
Partie privée où vit la famille Roch-Joseph Guenin depuis 1860
Avec mes photos personnelles Textes du net et dépliant local Avril Musique : Ben Hur