Plan de travail: -Introduction. -Problématique. -Objectif du projet. a)-Hypothèse 01: -Le territoire géophysique et son évolution à travers l’histoire. b)-Hypothèse 02: - Le territoire socioculturel . -Conclusion. samia
introduction: Le territoire est un agencement de ressources matérielles et symboliques capable de structurer les conditions pratiques de l’ existence d’un individu ou d’un collectif sociale et d’informer en retour cet individu ou ce collectif sur sa propre identité. l
Problématique: quelles sont les limites territoriales de la ville de Bejaia? Objectif du projet: Délimitation du territoire géographique et socioculturel de Bejaia. l
présentation du territoire géophysique de Bejaia :
Situation géographique : Bejaia à l’ échelle internationale: située au nord-est de la cote algérienne à 230 Km de la capitale Alger, Bejaia se donne sur le bassin de la méditerrané, ce qui favorise les échanges culturels et commerciaux et fait de cette ville un pole assez Important à l’ échèle internationale. a
SITUATION REGIONALE: Située dans le tell oriental, Bejaia est marquée essentiellement par un paysage rocheux et montagneux qui dépasse 85% de sa superficie totale. Elle constitue une zone de contact entre trois chaînes montagneuses importantes : Le massif des « Bibans » au sud, le massif des « Babors » à l’Est et à l’ouest le massif du « Djurdjura »qui définie une ligne de Crète (principale) qui détermine un dedans et un dehors, elle continue jusqu’au mont « Gouraya » qui se noie en suite dans la mer. Au Nord, Bejaia est bordée d’une pleine côtière environnant les cent (100) kilomètres. f
Situation administrative de Bejaia : La wilaya s’étend sur une superficie de 3261,26 km2, elle comprend 52 communes regroupées dans 19 daïras. Les limites de la wilaya sont : -La wilaya de Jijel à l’Est. -La wilaya de Tizi-Ouzou à l’Ouest. -La wilaya de Bordj Bou Arreridj au Sud. -La wilaya de Sétif au Sud-est. -La wilaya de Bouira au Sud-ouest. s
La commune de Bejaia est délimitée par : -La commune de Toudja -La commune de Toudja au Nord Ouest. La commune de Tala hamza au Sud et au Sud Ouest. La commune d’Oued Ghir au Sud et Sud Est. Boukhlifa au Sud. l
MORPHOLOGIE DU SITE : Située dans le tell oriental, Bejaia est marquée essentiellement par un paysage rocheux et montagneux qui dépasse 85% de sa superficie totale. Elle constitue une zone de contact entre trois chaînes montagneuses importantes : Le massif des « Bibans » au sud, le massif des « Babors » à l’Est et à l’ouest le massif du « Djurdjura »qui définie une ligne de Crète (principale) qui détermine un dedans et un dehors, elle continue jusqu’au mont « Gouraya » qui se noie en suite dans la mer. Au Nord, Bejaia est bordée d’une pleine côtière environnant les cent (100) kilomètres.
Présentation de l’environnement Le Golf de Bejaia sur le bord duquel la Ville s’élève en amphithéâtre, offre l’aspect d’une plaine entourée d’un rideau de montagnes. Elle occupe une superficie de 120,22 Km² dont : Les montagnes : 60%. La plaine : 30%. Collines-piémonts : 10%. Le Golf de la ville de Bejaia s’étend sur plus de 8 Km. Mont Boukhantouche Mont Gouraya Mont sidi boudrahem la Soummam Mont Babours
600 m 300 m 260m 206 m Le Mont Gouraya est classé patrimoine national, de part sa nature et la biodiversité dont il jouit. Et il est le rempart qui protège la ville des vents dominants. Bejaia se singularise par l’occupation d’un site qui est une synthèse des principaux reliefs (mer, plaine, vallée, montagne, rivière et piémont).
Accessibilité : La ville de Bejaia est desservie par des réseaux routier et ferroviaire, ainsi que par des équipements tels qu’un aéroport, une gare routière et une gare maritime, nécessaire au bon fonctionnement de cette dernière.
Ce réseau routier est défini par des parcours territoriaux pérenne à travers l’histoire et ayant comme moteur principal, le relief: La RN 24 reliant Bejaia à Alger route côtière qui reprend un ancien chemin phénicien. La RN 12 reliant Bejaia à Alger passant par Tizi Ouzou sur 133km. La RN 26 reliant Bejaia avec Mechdellah rejoignant la RN 05 menant vers Alger en passant par Bouira et vers Sétif par Bordj Bouriridj. Reprise d’un ancien parcours romain, limité par le piémont du Djurdjura et Oued Soummam sur 99km.
La RN 09 reliant Bejaia à Sétif le long de la côte Est jusqu’à Souk-El- Thenine où elle rejoint la RN43 qui la longe la mer méditerranée jusqu’à Jijel. Reprise d’un ancien parcours français creuser dans la falaise sur 111km. Existence d’un chemin de fer qui relie la ville à Béni Mansseur, qui articule entre l’Est et l’Ouest du pays. La présence du port, de l’aéroport et de la voie ferrée, a fait d’elle une plaque tournante vers les différentes régions du pays.
Le territoire socioculturel et son évolution à travers l’histoire
La ville évoluant aux rythmes de son relief, a connu une période de stratification importante qui a vu un défilé de plusieurs civilisations. Ces dernières ont toutes apportés une contribution au processus de sa formation. Cette succession de manières de faire la ville s'est structurée par un passage déductif, d'une époque à une autre, Mettant en valeur des éléments récurrents qui se traduisent souvent par des concepts opératoires.
Occupation du site par un Comptoir commercial, Phénicien : « 7ème - 1er s. Av JC » : Présence des caps protecteurs
Bejaia à l’époque Romaine: (Saldae) La création d’une ville sur le site.
Le choix du site d’implantation de la ville Romaine était fondé sur les potentiels qu’offre cette structure naturelle : salubre non marécageuse, protégé naturellement des vents par le mont Gouraya et permettant le déchargement et le chargement des marchandises. Mont Gouraya
Bejaia à l’époque Hammadite (Naceria) Stratification et croissance de la ville.
Changement des limites territoriales due à la croissance de la ville. Changement des limites territoriales due à la croissance de la ville. L’importance des parcoures dépend de ce qu’ils mettent en relation. Leurs tracés et l’emplacement des édifices importants sont déterminer par le relief. Mont Gouraya
Bejaia à l’époque Espagnole: (bougia) Stratification et décroissance de la ville
. Changement des limites territoriales due à la décroissance de la ville. La ville se dote de nouvelles limites, avec une pérennité des concepts. Mont Gouraya
Stratification à l’intérieure des remparts. Bejaia à l’époque Turque: (La Médina) Stratification à l’intérieure des remparts.
Les limites territoriales n’ont pas changé. Les voies de circulation intra-muros sont fortement hiérarchisées entre les parcours principaux, qui définissent à leurs intersections des moments importants formant ainsi un centre urbain autour duquel la ville s’organise, et dans lequel se localise le marché, des rues secondaires comme dessertes des quartiers et enfin les ruelles ou impasses qui desservent les habitations. Mont Gouraya
Bougie en 1833 :
Actions entreprise par l’armé française: - installation à l’intérieur des remparts. - expropriation des autochtones de leurs biens. - reconversions fonctionnelles et occupation des élément structurants de la médina.
Les transformations immédiates : Les autochtones de la ville assistèrent impuissant à un changement radical, dans leurs mode de vie, autrefois organisé et centralisé autour des deux fonctions spirituelle et économique, qui formait le cœur de la médina musulmane, leurs quartiers devint condensés par l’entassement de la population. Ce qui provoqua une perte éminente de leurs homogénéités.
la ville extra-muros La croissance en continuité de la ville
1- destruction des remparts et 1éres croissances de la ville (1871- 1891) :
la croissance de la ville entre 1871 et 1920 : Persistance de la notion de seuil, mais avec une nouvelle matérialisation ou concrétisation, elle passe des portes aux places. - La limite de la ville devient articulation après le franchissement de ces limites, (Le rempart devient axes d’articulations, l’oued Abazaz donne le tracé du prolongement du boulevard Clémenceau). - L’extension s’est faite par franchissement des limites et densification du tissu existant. La croissance est dictée et conditionnée par la topographie. - Le tracé agricole détermine le tracé urbain et sa subdivision donne naissance à l’îlot. L’urbanisation se fait de l’extérieur vers l’intérieur. Le seuil de la ville ce déplace en suivant ça croissance (place du square). le chemin de fer forme une barrière de croissance en lui donnant une direction.
Conclusion ; Le territoire géophysique déterminé par les données naturelles du site et celui socioculturelle que dominent une civilisation , ne peuvent pas se décomposer et être analysés indépendamment l’un de l’autre car chaque facteur a son influence sur l’autre et a partir d’un certain moment de l’histoire on parle de limite et aspect de la ville qui s’évoluent en parallèle.
ON VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION END