Un centre d’éducation à l’environnement Eau et Nature à la ferme des Allivoz Oxalis SCOP Séminaire - 9 mai 2006 -

Séminaire partenaires Introduction René Beauverie Président du Symalim Objectifs de ce séminaire > Ce que vous pensez du projet tel qu’il se dessine > Ce que vous proposez en termes de contribution au projet > Comment vous pensez vous impliquer Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Déroulement de l’étude Les grandes étapes Phase 1 - Appropriation / définition > Synthèse et veille - Comité technique 4 avril - Comité de pilotage 14 avril - Séminaire avec les partenaires 9 mai > Scénarios - Comité technique du 15 mai - Comité de pilotage du 23 mai - Rencontre avec les partenaires 1er juin Phase 2 - Élaboration du projet d’ensemble > Activités / fonctionnement/ réhabilitation - Comité technique 13 juin - Travail avec les partenaires 21 et 26 juin > Financement / phasage / cahier des charges - Comité technique Sem. 27 - Comité de pilotage Début septembre Montrer leur implication, l’avancée du projet et la rapidité avec laquelle il va prendre forme. D’où la nécessité de s’exprimer au plus vite. Montrer que la phase de créativité (celle des idées et des préconisations) est à venir. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Plan de la présentation > Le contexte > Éduquer à l’environnement dans le Grand Parc > Le projet global validé > Des finalités partagées > Un lieu privilégié > Des thématiques à explorer > Les publics visés > Les partenariats préciser le déroulement de la séance : > 1ére phase : on parcours rapidement les différentes diapositives pour avoir en tête chaque aspect du projet et ses problématiques En finissant sur la veille qui permet d’élargir la réflexion et de voir ce qui se fait ailleurs. > Puis, 2ème phase, à l’aune de ces données, on reprend un à un les points qui restent à préciser pour voir si ensemble nous pouvons déjà apporter des éléments de réponse, des avis et des idées pour avancer dans le partage du projet et sa conception. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Le contexte Un site exceptionnel aux composantes multiples et aux enjeux forts > L’eau > Les milieux naturels > Des loisirs et un public diversifiés > Des activités économiques > Acteurs divers et impliqués > L’eau : lac des eaux bleu réserve d’eau potable de l’agglomération, le site d’écrêtement des crues du Rhône qui protège Lyon. Ce sont deux des vocations du parc : préserver la ressource en eau potable, restaurer le champ d’expansion des crues en amont de Lyon. Ce sont aussi des plans d’eau, premier attrait et premier support de loisirs du parc (sports aquatiques). > Les milieux naturels : une forêt alluviale typique, des pairies sèches et humides, des cours d’eau naturels (vieux bras du Rhône), des lônes, une faune et une flore diversifiées et remarquables (espèces rares de libellules et d’orchidées pour ne citer qu’elles). Cette composante correspond à une 3° vocation du parc : valoriser le patrimoine naturel. > Des loisirs diversifiés et un public important : grande diversité des communautés et d’origines sociales (la politique sociale du parc encourage l’accès des publics de proximité et notamment les publics fragiles des communes voisines aux animations) , loisirs variés (golf, sports d’eau, pêche, footing, vélo, espace de détente familiale, animations de découverte nature, événements…). Ceci correspond à la dernière vocation du parc : développer les loisirs de plein air. Mais aussi à une vocation sociale qui s’est affirmée entre autres avec l’arrivée d’un chargé de mission à la politique de la ville, Damien Prost-Romand, en 2002. > Des activités économiques : l’agriculture dont les acteurs viennent de signer avec le parc une charte pour une agriculture raisonnée. Mais c’est aussi l’extractions de graviers qui se poursuit encore pour quelques années mais dont l’interruption prévue nécessite de trouver d’autres sources de revenus pour assurer les fonctions du parc. C’est aussi la base de loisirs dont le revenu n’est pas négligeable. > Acteurs divers et impliqués : le Symalim (c’est à dire, 16 collectivités territoriales)), la Segapal, la région Rhône-Alpes, l’État (DIREN, Jeunesse et sport, éducation nationale, cohésion sociale net égalité des chances), les partenaires techniques (EDF, Agence de l’eau…) les partenaires de la politique sociale (CAF de Lyon, l’État), mais aussi les associations (notamment celles spécialisées dans l’environnement). Ces composantes (eau, nature, activités humaines…) sont les sujets de l’éducation à l’environnement et peuvent nourrir à elles seules un centre d’éducation à l’environnement comme celui qui est en projet à la ferme des Allivoz. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Éduquer à l’environnement Des objectifs divers > Pour le parc : concilier ses vocations donner des clés de lecture répondre aux enjeux environnementaux de demain > Pour les partenaires institutionnels : préserver l’environnement éduquer > Pour le grand public : - répondre à ses préoccupations Préserver la ressource en eau potable Préserver les milieux naturels Développer les loisirs de plein air Restaurer le champ d’expansion des crues Éduquer à l’environnement 1) > Le parc assume 4 vocations principales difficiles à concilier (la protection de l’eau et une fréquentation qui peut atteindre les 60000 visiteurs par jour et la volonté de maintenir un parc ouvert à tous et tout le temps). Le centre de pédagogie à l’environnement peut alors être un moyen pour le parc de mieux assumer ses fonctions et ses enjeux, par une information et une sensibilisation active des usagers à ses problématiques. La nécessité urgente d’éduquer pour préserver, l’impératif de cette éducation devrait conduire à inscrire l’éducation à l’environnement comme vocation transversale aux vocations du parc. Le centre alors au cœur du système Grand Parc est en lien avec chacune des composantes majeures du parc : il informe, sensibilise et invite à la découverte des problématiques de chaque composantes/fonctions du parc et de ses acteurs. Il en donne les clés de lecture et de compréhension. Il est en lien direct avec ce territoire et ses enjeux avec une attention particulière porté au thème de l’eau. > Nous savons que l’eau potable, l’écrêtement des crues et la protection de la biodiversité sont parmi les grands enjeux de demain et que le Parc (et donc le centre dans son rôle d’information et de sensibilisation) est amené à jouer un rôle majeur dans les années à venir à l’échelle locale mais aussi régionale, voire nationale. > C’est pourquoi la volonté de créer un centre a été affirmée depuis les années 1990. C’est un besoin pour le parc, pour l’agglomération comme pour la région qui s’est fait sentir simultanément dans de grandes métropoles urbaines comme Marseille, Montpellier, Lille, Angers, Dunkerque, Strasbourg… Certaines se sont organisées pour fonctionner en réseau : la région Ile de France (avec l'ARENE, plus de 340 centres ressources), l'Alsace (avec l'ARIENA,) Dunkerque (Réseau dunkerquois éducation à l'environnement), Lille (l'Espace Naturel Métropolitain et la MNE)… 2) > L’éducation à l’environnement est directement en lien avec la préservation de l’environnement que les politiques publiques mettent en œuvre au plan de l’agglomération, des départements mais aussi de la région. Elles montrent la place donnée aujourd’hui à l’éducation à l’environnement sur leurs territoires. Un PLEDD (plan local pour l’éducation à l’environnement et au développement local) est d’ailleurs en cours de rédaction au Grand Lyon. > L’éducation nationale a inscrit l’éducation à l’environnement et au développement durable dans ses programmes : les équipes pédagogiques sont invitées depuis septembre 2004 à contribuer à la généralisation de l'Education à l'Environnement et au Développement Durable (EEDD) dans tous les établissements, de la maternelle au lycée. L'aspect transversal du Développement Durable permet de l'aborder dans différentes matières : en géographie à travers l'étude des paysages et l'aménagement du territoire, en physique-chimie en étudiant l'énergie et la composition de l'air, en biologie par l'étude du cycle de l'eau et de la biodiversité ou encore en sciences économiques et sociales à travers l'étude des comportements de consommation par exemple. >> Mais l’éducation à l’environnement ne se limite pas à la transmission de connaissances en écologie ni à la prescription de comportements civiques responsable. Elle est une dimension essentielle de l’éducation fondamentale qui concerne notre relation au milieu de vie, à cette « maison de vie » partagée. C’es une école du « Vivre ensemble » pourra-t-on lire dans le PLEEDD du Grand Lyon en cours de finalisation. - Au niveau personnel, l'éducation relative à l'environnement vise à construire une «identité» environnementale, un sens de l'être-au-monde, une appartenance au milieu de vie, une culture de l'engagement.  - À l'échelle des communautés, puis à celle de réseaux de solidarité élargis, elle vise à induire des dynamiques sociales favorisant l'approche collaborative et critique des réalités socio-environnementales et une prise en charge autonome et créative des problèmes qui se posent et des projets qui émergent. - Elle trouve ainsi toute sa place comme vocation transversale aux vocations du parc. 3) L’éducation à l’environnement répond aussi plus largement aux préoccupations des Français. Début 2002 selon une enquête de l’IFEN : 90% des personnes interrogées se disaient plutôt sensibles aux problèmes d’environnement (dont 35% très sensibles), tandis que 10% seulement se disaient plutôt insensibles (dont 2% pas sensibles du tout et 8% peu sensibles). Le succès des initiatives (salons, fêtes, journées portes ouvertes…) sur le monde rural et la nature sous toutes ses formes et notamment sur l’agglo témoignent d’un intérêt grandissant du grand public pour la thématique nature. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Un projet global validé Une stratégie > Une stratégie globale d’éducation à l’environnement : - améliorer l’accueil et la sensibilisation à la découverte de la nature - renforcer le rôle du site en matière de pédagogie et d’éco-citoyenneté > Réponse à cet objectif : créer un équipement spécifique, le centre eau et nature des Allivoz. Des orientations > Un projet d’envergure régionale > Une vocation d’éducation à l’environnement > Une exemplarité en matière de développement durable > Un large public  > Une intégration des réseaux > Valoriser la thématique de l’eau Les documents officiels que nous reprenons ici sont la convention Grand-Lyon (Contrat d’agglomération 2000-2006 volet territorial du contrat de plan Etat Région) et les délibérations du SYMALIM du 30 janvier 2003 sur la création du centre de pédagogie à l’environnement. 1) En 2001, une réflexion conduite par le SYMALIM, la SEGAPAL et leurs partenaires dont le Grand Lyon a abouti à la définition d’une stratégie globale d’éducation à l’environnement sur l’ensemble du territoire du Grand Parc. Il s’agissait d’améliorer l’accueil et la sensibilisation à la découverte de la nature (devant le constat d’un potentiel de public variés et d’une grande capacité d’accueil) mais aussi d’aller plus loin en renforçant significativement le rôle du site en matière de pédagogie et d’éco-citoyenneté., (notamment pour répondre à l’adéquation des opportunités des secteurs de la pédagogie à l’environnement et des forces du site). Pour répondre à cet objectif, la volonté est de créer un équipement spécifique en réhabilitant des bâtiments appartenant au SYMALIM : la ferme des Allivoz. (qui se prête particlièrement bien au x fonctions d’éducation : mileiux naturels varéis, locaux vastes, proximité des accès, mais éloignement des flux majeurs de fréquentation). 2) Un premier diagnostic a permis d’aboutir à un bilan très favorable, permettant au SYMALIM de préciser les orientations stratégiques du projet : > Monter un projet d’envergure régionale > et avoir une vocation d’éducation à l’environnement et être exemplaire en matière de développement durable > S’adresser à un large public : scolaires, groupes, grand public > et s’intégrer dans les réseaux d’éducation à l’environnement et de culture scientifique et technique > Valoriser la thématique de l’eau (cohérence du projet et lien avec le site) en proposant une offre large et complète, complémentaire à l’offre existante et originale dans ses approches pédagogiques (participatives, ludiques, sensibles); Ce thème peut-être décliné de manières variées : agriculture et jardin, fleuves et crues, vie aquatique, forêt alluviale, gestion de l’eau potable, développement durable…) Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Des finalités partagées ! En réflexion > Impliquer les associations actives sur le territoire régional > Créer des synergies avec les autres sites de l’agglomération autour du thème de l’eau > Insérer le projet dans les politiques en matière d’éducation à l’environnement : - de la communauté urbaine,  - des départements - et de la région Rhône-Alpes Aux différentes échelles du territoire > Être une vitrine innovante de l’éducation et de la sensibilisation à l’environnement > Contribuer à la visibilité de la politique de développement durable > S’inscrire dans les politiques publiques (cohésion sociale et égalité des chances) et un partenariat local fort La volonté de créer un centre d’éducation à l’environnement à la ferme des Allivoz a été affirmée à différentes échelles du territoire : 1 ) Ce centre sera une vitrine innovante de l’éducation et de la sensibilisation à l’environnement contribuant au rayonnement de métropole lyonnaise 2 ) Il contribuera fortement à la visibilité de la politique de développement durable dans laquelle se sont engagés l’agglomération lyonnaise et le Grand Parc. 3 ) Le projet de centre d’éducation à l’environnement s’inscrit dans les politiques publiques - notamment les politiques sociales et particulièrement celles ayant trait à la cohésion et à l’égalité des chances ; et ce, dans un partenariat local fort pour répondre à sa fonction d’espace public urbain d’agglomération (CAF, jeunesse et sport, Grand Lyon, État). Réflexions > Le fonctionnement du centre veillera à impliquer les associations en lien avec l’environnement et actives sur le territoire régional et à créer des synergies avec les autres sites de la région. Le parc fait déjà partie du réseau fédénature (qui regroupe des grands parcs péri-urbains d’Europe) et travaille en collaboration avec la FRAPNA, le CORA, > Dans un souci de cohérence d’actions, le centre va s’appliquer à proposer une offre complémentaire à celle des autres sites d’éducation à l’environnement sur la région et à développer des synergies avec ces sites : Smiril, MRE, Grand Moulin, Berges du Rhône, Feyssine… en partageant programmes et démarches pédagogiques notamment sur la thématique de l’eau pour mettre en œuvre des programmes complémentaires, partager des ressources, accomplir des démarches communes vers les publics régionaux. Le séminaire du 9 mai va faire se rencontrer les structures et permettre d’envisager concrètement les modalités de cette complémentarité. Nous proposons pour cela d'insérer l'offre pédagogique concernant l'eau dans la logique du bassin et celle du cycle de l'eau : -  Bassin du Rhône et de la Saône, confluence et tous les aspects géographiques et hydrologiques - L'eau comme milieu naturel et habitat (faune, flore, variété des milieux, biodiversité, les lônes, ...) - alimentation en eau potable, besoins, ressources, production - Pollution de l'eau (origines domestique, agricole, industrielle...) et assainissement - Les métiers liés à l'eau : activités portuaires, transport fluvial, métiers de la production d'eau potable et de l'assainissement, protection de la ressource ... L'idée serait de pouvoir intégrer l'offre des différents équipements et structures intervenant sur le sujet dans une logique d'ensemble, un parcours construisant la globalité du sujet à travers des approches concertées et complémentaires. > Insérer le projet dans les politiques des collectivités territoriales en matière d’éducation à l’environnement : en favorisant le partage entre les structures éducatives de ces différents territoires, en encourageant la mise en réseau de ces structures, en échangeant avec d’autres structures aux thématiques proches pour partager des informations et des démarches communes, Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Un lieu privilégié ! En réflexion La ferme des Allivoz, une belle opportunité > Le bâtiment, son histoire et sa situation sont intéressants > Un jardin méditerranéen et un jardin pédagogique > Une rénovation HQE. La réutilisation d’un bâtiment existant ! En réflexion > Un site inondable : un atout pédagogique à valoriser > Un accès piéton et cycliste privilégié et un parking de proximité réduit > L’alimentation en eau potable : un puits ou le raccord au réseau d’eau potable > Le traitement des eaux usées par lagunage, des toilettes sèches… Le Centre d’éducation à l’environnement se situera à la ferme des Allivoz. Le bâtiment (en pisé, construction écologique), son histoire (il s’agit d’une ancienne ferme) et sa situation (au cœur du parc) sont intéressants La vie actuelle s’apparente à celle d’une ferme avec la présence des vaches en charge de l’entretien des prairies et des chevaux de la brigade de sécurité. Le jardin méditerranéen et un jardin pédagogique constituent déjà des pôles d’attrait sur le site. Un diagnostic du bâtiment a montré qu’il était propice à une rénovation HQE. La réutilisation d’un bâtiment existant entre dans une logique du développement durable. Présence de scientifiques du Cemagref qui mènent des expériences sur les fonds de rivière Point PPRI : pas d’impossibilité à accueillir du public. Le site permet d’illustrer ce qui touche à l’inondation notamment en matière de gestion des risques mais aussi de en matière de précautions et de construction, - L’accès principal des visiteurs serait piétonnier et cycliste en lien avec le projet de piste cyclable Léman-Mer. Un parking va être aménagé à l’entrée est des Grands Vernes. Un parking est prévu à proximité de la ferme qui pourra accueillir trente véhicules et deux cars. Il peut être question de prendre en charge le déplacement des groupes (achat d’un car ou marché avec un transporteur pour une offre globale comprenant le transport), d’assurer la navette depuis le parking des Grands Vernes (en calèche ?). - Pas de lien au réseau d’eau potable : un puits (à l’étude, des démarches doivent être menées auprès de la DASS) ou le raccord au réseau d’eau potable (à 600 m) - Pour le traitement des eaux usées, le lagunage est une solution écologique et éducatives, observable sur site. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Des thématiques à explorer ! En réflexion > Les autres composantes du parc > L’alimentation et la santé > L’eau et le développement durable > L’eau dans le monde > Les relations ville / campagne L’eau et la nature > Ils constituent les deux axes principaux du projet. > Préserver la ressource en eau potable, restaurer le champ d’expansion des crues > Préserver les milieux naturels, développer les loisirs de découverte nature. Préserver la ressource en eau potable, restaurer le champ d’expansion des crues : il s’agit de considérer l’eau autrement que comme une ressource inépuisable, de comprendre son renouvellement, son épuration, sa vulnérabilité, les risques liés aux crues, pour adopter des comportements adéquats à la protection de la qualité de l’eau et à la prévention des inondations. L’eau dans le parc, c’est aussi les poissons, les zones humides, leur flore et leur faune spécifiques, l’hydrauélectricité… L’eau à la ferme, c’est le mare du jardin pédagogique, la récupération d’eau de pluie, le traitement écologique des eaux usées… 2 ) Préserver les milieux naturels tout en développant les loisirs de plein air : il s’agit d’aller au-delà de la légitime recherche du contact avec le milieu naturel pour en comprendre le fonctionnement, les équilibres, la richesse et la fragilité, là encore pour agir avec respect. Propositions L’occasion d’ouvrir le centre aux autres composantes du parc : activités humaines et leurs impacts (bâtiments, travaux publics, transports, agriculture raisonnée…), les problèmes liés à la fréquentation (loisirs polluants, impacts sur la faune, déchets, respect ou précautions…), Le site permet d’aborder les questions de l’écohabitat, des économies d’énergie, etc. Les autres composantes : donner des clés de lecture du site. La présence sur place des services techniques et de sécurité et de leurs animaux pourront être l’occasion d’animation sur l’entretien du parc. La présence des animaux pourra jouer un rôle d’attraction du grand public. En lien avec le jardin pédagogique mais toujours autour de la thématique de l’eau, des animations peuvent s’élargir à l’alimentation et à la santé, lien direct qui apparaît dans la directive cadre européenne sur l’eau. L’eau est l’occasion d’aborder des réflexions plus larges: l’eau dans le monde, les risques(risques naturels et technologiques), la biodiversité, l’empreinte écologique… Les activités à destination des scolaires seront pensées en lien avec les programmes pédagogiques des écoles, collèges et lycées. Elles offriront un contact direct à la nature (ne doivent pas pouvoir être réaliser en classe). Les activités pour le grand public correspondront à un programme conçu spécialement pour ce public ( famille avec enfants et de troisième âge) de passage, essentiellement présent le week-end et pour qui la ferme peut-être un objectif de balade. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Les publics visés ! En réflexion Des publics variés > Offrir un hébergement pour des classes découverte et des visiteurs de passage > Accueillir le grand public le week-end et des groupes en semaine > Elargir l’offre d’activités à de nouveaux publics dans une démarche marketing Des publics variés > Faciliter l’accès du centre aux publics en difficulté en accord avec la vocation sociale du parc et le contrat de ville > Continuer d’accueillir en semaine et pendant les vacances les écoles et les centres de loisirs de la région > Offrir des activités adaptées à des publics urbains Le centre a vocation à accueillir tous les publics (familles, scolaires, groupes sociaux…) et il porte une attention particulière à l’accueil des publics issus des quartiers populaires). Pour rappel, concernant les contrats de ville : > La convention en cours sur les orientations 2004-2006 réaffirme les 4 priorités transversales du contrat de ville 2000-2006 qu’elle décline en « véritable projet culturel, pensé en terme d’accueil et d’animation », objectif selon 3 axes : - favoriser la mixité sociale : permettre l’accès à tous, y compris les défavorisés, tout en préservant les impératifs de sécurité ; - améliorer l’accueil du public : relation directe avec le public, favoriser l’émergence et la satisfaction des demandes ; - développer le concept environnemental : ludique, éducatif, sportif et touristique. On constate donc que l’éducation à l’environnement s’inscrit très clairement dans les axes de la convention « politique de la ville » du contrat d’agglomération auquel adhère le parc. Propositions : Réfléchir à un hébergement pour les enfants mais aussi pour les visiteurs de passage (gîte pour le Léman-Mer) : rémunérateur mais consommateur d’espace(articuler espace public et semi-privé), doit être pensé pour fonctionner toute l’année, un autre métier (personnel de service) ? accueillir le Grand Public et lui offrir un contact direct à la nature (pas se contenter d’exposer la nature à l’intérieur, tout en le contenant sur le site pour éviter qu’il ne pénètre en nombre des espaces fragiles proches de la ferme (Lac de Allivoz, vieux Rhône…) et l’encadrer le plus possible en sortie. Le centre doit trouver un moyen d’articuler une offre d’activité pour les groupes sur des thématiques bien ciblées (eau et nature), mais sensibiliser le grand public est une démarche qui peut nécessiter d’élargir l’offre d’activités à des activités ludiques et de sensibilisation généraliste. L’aspect ferme avec quelques animaux peut faire des Allivoz un but de balade en famille pour le grand public, véritable valeur d’attrait en milieu périurbain. Elargir l’offre d’activités à de nouveaux publics (toucher un public local non sensibilisé et toucher un public sensibilisé mais non local) dans une démarche marketing. Profiter de la venue d’un large public pour mettre en place des services ou des animations rémunératrices (restaurant, boutique, location de VTT ou d’ânes pour randonner, jeux éducatifs, produits locaux, animations courtes pour les enfants comme les adultes…). Penser au public du troisième âge et aux familles avec enfants. Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -

Les partenariats ! En réflexion Développer des partenariats > Quelle présence des associations ? > Quel partenariat ? Gestion de ce partenariat > Conventionnement > Gestion directe > Gestion partenariale Développer des partenariats > Développer l’éducation à l’environnement, mieux connaître le site, élargir l’offre d’activités > Les associations naturalistes et d’éducation à l’environnement > Les organismes scientifiques d’étude et de pédagogie scientifique > Impliquer des associations et d’autres partenaires (scientifiques, organismes divers en lien avec l’environnement…) pour développer l’éducation à l’environnement dans le parc, mieux en exploiter les ressources, élargir l’offre d’activités, et ainsi atteindre les ambitions du projet > Les associations sont des partenaires clés dont le public sensibilisé et actif n’est pas forcément usager du parc. Elles pourraient y mener toutes sortes d’animations complémentaires (et plus pointues) aux activités actuellement proposées par le parc. Elles ont un public, des adhérents actifs et un panel d’événements. Nombre d’associations sont susceptibles de trouver sur le parc un terrain tout à fait propice à leurs actions > Dynamiques, elles organisent des événements dont certains pourraient se passer à la ferme des Allivoz et assurer l’animation de temps forts sur le site, qui bénéficierait d’un événementiel existant. Elles rencontrent de leur côté des difficultés à disposer d’espaces pour ces animations. Leur présence sur le site drainerait un public actif et générateur de projets sur le site. > Les organismes scientifiques ( en lien avec l’hydraulique, la géologie, agriculture, sylviculture…) sont des partenaires précieux pour toucher le public du collège et du lycée Oxalis scop Séminaire - 9 mai 2006 -