Arbois est une commune française située dans le département du Jura et la région Franche-Comté. Elle est traversée par la rivière Cuisance. Elle fait partie du Revermont puisqu'elle se trouve au pied du plateau du Jura, à la sortie de la reculée des Planches dans laquelle la Cuisance prend sa source. La petite cité historique bénéficie d'un climat très clément et peu humide. Petite ville rurale, au riche patrimoine historique, Arbois bénéficie d'atouts importants avec une activité agricole portée par la viticulture, une entreprise industrielle parmi les 10 plus importantes du département et une activité touristique basée sur le patrimoine et la gastronomie. L’origine de cette ville remonte à des temps reculés où il est difficile d’en préciser l’époque. On assure cependant que ses vins étaient déjà connus des Romains. Louis Pasteur, natif de Dole, passa une grande partie de sa vie à Arbois. On y trouve encore sa maison, transformée en musée, ainsi que la vigne qui lui a servi pour ses expériences sur les fermentations
Vue générale d’Arbois
La Cuisance
Autour de la statue de Pasteur, des panneaux en bronze représentant, à gauche, le médecin en consultation, à droite, une évocation d’un enfant mordu par un chien et guéri grâce au vaccin. Ci-dessous, les parents de Louis Pasteur.
La maison de Pasteur
L’arrière de la maison de Pasteur et le jardin.
Cette maison, que le père de Louis Pasteur avait choisi d’habiter, était bordée au fond du jardin par la rivière « la Cuisance », ce qui était très utile pour le métier qu’il exerçait : tanneur.
La cuisine et les sanitaires sont situés au rez-de-chaussée La cuisine et les sanitaires sont situés au rez-de-chaussée. Dans la cuisine, un monte-plat était installé pour communiquer directement avec la salle-à-manger.
Ci-dessus, la salle-de-bains. Ci-contre, les W.C.
Le salon-billard (photo scannée)
La salle-à-manger (photo scannée)
La chambre de Louis Pasteur (Photo scannée) Cette maison est une illustration parfaite d’un intérieur bourgeois de la fin du XIXe siècle.
Le laboratoire du savant (photos scannées)
La maison des Vercel située en face de celle des Pasteur
L’église Saint-Just
L’église St.Just présente une nef centrale au caractère robuste, avec des travées romanes rythmées par des piliers alternativement ronds et carrés du XIIe siècle. L’église abrite une remarquable Vierge à l’Enfant du XIVe siècle. La chaire et le buffet d’orgue du XVIIIe furent sculptés par les Lambertoz, ébénistes arboisiens. L’orgue de Carouge date de 1728. Le clocher, réalisé en pierre calcaire ocre du XVIe, servait de tour de guet dans le système de fortification de la ville. A l’origine, il atteignait 75m de haut. En 1651, un feu d’artifice tiré depuis le sommet, l’incendia. A sa restauration, il fut diminué de 19m. La tour s’élève sur cinq étages, elle compte 209 marches et débouche sur une galerie fermée par une balustrade métallique. L’ensemble est couronné d’un dôme aplati à huit pans surmonté d’un lanternon octogonal.
On notera la voûte gothique du XIIIe siècle, la chaire du XVIIIe sculptée par les frères Lambertoz et l’orgue construit par Carouge en 1728.
Ci-dessus, une statue en pierre du XIVe s. Ci-contre, le vitrail des douze apôtres qui donne lumière et couleurs au chevet de l’église. Ci-dessus, une statue en pierre du XIVe s.
La cérémonie du « Biou » a lieu le premier dimanche de septembre, jour auquel se célèbre solennellement la fête de saint Just. Le « Biou », dont l’origine se perd dans la nuit des temps au point que l’on ne saurait même identifier l’origine du nom. C’est strictement l’offrande des prémices de la récolte faite par les vignerons d’Arbois au patron de la paroisse. Cet hommage au protecteur du terroir est essentiellement corporatif. Au début de la matinée, les vignerons, traversant la ville en cortège, apportent à l’église une énorme grappe de raisin composée d’innombrables grappes. Sur le seuil le clergé la reçoit. En haut de la nef, le « Biou » s’immobilise puis il est hissé au sommet de la voûte. S’ensuit la messe solennelle. C’est ce jour-là qu’il faut venir à Arbois, admirer le pays et voir les travailleurs de la vigne dans la joie engendrée par la perspective dune belle récolte.
Le « Biou » est accroché dans la nef Le « Biou » est accroché dans la nef. A gauche un vitrail représentant des vignerons.
Retable du XVIIIe siècle en l’honneur de Notre-Dame de Consolation.
Le château Pecauld actuellement musée de la Vigne et du Vin La tour ronde haute de 15m date du XIIIe siècle et faisait partie des fortifications. Les murs du corps de logis portent les ouvertures qui recevaient les pièces de bois supportant une galerie. Au XVIe siècle, le château fut agrandi. La ville d’Arbois l’acheta à la famille Pecauld en 1829.
L’ancien couvent des Capucins Cette ancienne chapelle a été construite par l’ordre enseignant des Filles de Marie établi en 1826. Elle s’élève à l’emplacement de la chapelle du couvent des moines capucins (ordre prêcheur) qui s’installèrent ici en 1673. Chapelle et monastère étaient modestes. Le couvent fut fermé à la révolution. Les bâtiments sont occupés de nos jours par l’école et le collège privé Saint-Just.
La place de la ville décorée pour la fête du « Biou » (du vin) en Septembre.
La rue principale d’Arbois
Les maisons cossues des vignerons
Ancien relais de poste devenu hôtel
Les maisons d’Arbois disposent d’une cave qui débouche sur le trottoir par un « trappon » car bourgeois, magistrats, commerçants et artisans étaient tous propriétaires de vignes cultivées par des journaliers.
La gloriette L’une des tours de guet qui était enclavée dans les fortifications de la ville.
Informations prises sur place et sur le Net. Photos personnelles sauf identifiées. Musique : Ballade pour Adeline interprétée par Richard Abel. Conception et réalisation : L.Cavallari. Date : Décembre 2010. lilymage1@gmail.com